Le parquet général a requis mercredi en appel une condamnation pour le constructeur aéronautique européen Airbus et la compagnie Air France, jugés pour homicides involontaires après le crash du vol Rio-Paris en 2009 et relaxés en première instance. « Nous requérons l’infirmation du jugement rendu qui a relaxé les prévenus et vous entrerez donc, Madame la présidente, en voie de condamnation du chef d’homicide involontaire », ont requis les deux avocats généraux dans leur réquisitoire, qualifiant d’« indécence » la ligne de défense des deux entreprises lors du procès à la cour d’appel de Paris. Les magistrats ont dénoncé la « ligne de défense » des deux entreprises et estimé qu’elles avaient failli à leurs obligations d’information et de formation, appelant à une décision qui « résonne comme un avertissement ». (Source : lefigaro.fr)
Il arrive que sur les 1364 mouvements d’avion quotidiens à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, des problèmes surgissent. Ce fut particulièrement le cas mercredi 26 novembre, avec deux appareils qui ont rencontré des problèmes imposant de faire demi-tour ou d’être dérouté après avoir décollé de la plateforme du nord de Paris. Dans le premier cas, le vol Air France AF498 qui a décollé peu après 11 heures en direction de la partie néerlandaise de Saint-Martin, dans les Antilles, a subi une panne moteur après 3 heures de vol. Et ce, en plein milieu de l’Atlantique, rapporte la chaîne Guadeloupe 1. Sans conséquences graves, fort heureusement. L’Airbus A330-200 a été dérouté vers un aéroport des Açores, où il s’est posé ans dommage peu après 13 heures, en heure locale. Une autre mésaventure a frappé le vol entre Paris et Minneapolis, qui a lui été écourté. En raison d’un signal d’urgence à l’origine non identifiée, l’avion a fait demi-tour pour retrouver son point de décollage. Le demi-tour est visible sur le site FlightRadar. (Source : lefigaro.fr)
L’immobilisation de la flotte mondiale de McDonnell Douglas MD-11 cargo, décrétée après l’accident mortel d’UPS survenu le 4 novembre 2025 à Louisville, pourrait se prolonger bien au-delà des prévisions initiales. Dans une lettre interne révélée sur les réseaux sociaux, Western Global Airlines a expliqué que Boeing avait initialement prévu un protocole d’inspection « non invasif » devant permettre un retour en service pour le 14 novembre. Cependant, l’avionneur américain a depuis informé les opérateurs que des « inspections plus nombreuses et hautement invasives, ainsi que des réparations et des remplacements de pièces seraient nécessaires », repoussant la remise en vol à une période « indéterminée ». (Source : air-journal.fr)