Porté par une demande soutenue et une reprise accélérée dans l’ensemble des marchés, le trafic passagers dans les aéroports d’Amérique latine et des Caraïbes a affiché une progression supérieure aux attentes entre janvier et septembre 2025. Selon les dernières données de l’Airports Council International Latin America and Caribbean, la croissance atteint 5,43% par rapport à la même période de 2024, un résultat qui surpasse la prévision annuelle initiale de 4,1%. Le dynamisme est porté par plusieurs marchés-clés. L’Argentine tire son épingle du jeu, avec une hausse de 13,5% du trafic passagers sur la période. Le Brésil enregistre +8,87%, suivi par Panama (+8%) et le Pérou (+7,1%). D’autres marchés, tels que le Mexique, l’Uruguay, le Costa Rica, le Chili et la Colombie contribuent également à cette tendance régionale positive, renforçant la compétitivité du secteur. Le trafic international demeure l’un des moteurs de la croissance, progressant de 4,9% sur la période, tandis que le fret aérien poursuit sa progression avec une augmentation de 2,45%. Panama, notamment, s’illustre comme une plate-forme logistique en pleine expansion, avec une hausse significative de son trafic cargo. (Source : air-journal.fr)

À l’occasion du Dubai Airshow 2025, l’avionneur brésilien Embraer a publié une étude intitulée Middle East’s Next Frontier : The Untapped Connectivity Potential (La prochaine frontière du Moyen-Orient : le potentiel inexploité de la connectivité), mettant en avant d’importantes perspectives de croissance pour les liaisons aériennes intra-régionales au Moyen-Orient. Si la région du Golfe persique s’impose comme un carrefour mondial reliant l’Europe, l’Asie et l’Afrique, avec ses hubs de’Abu Dhabi, Dubaï et Doha, son développement en matière de vols régionaux demeure en retrait par rapport à son statut de plaque tournante intercontinentale.​ Selon Embraer, plus de 120 liaisons intra-régionales secondaires sont sous-exploitées ou inexploitées et pourraient rapidement être desservis grâce à des avions monocouloirs à faible capacité, permettant d’instaurer des vols directs là où la demande existe mais l’offre reste absente. Cette tendance concerne notamment l’Arabie saoudite, qui représenterait 60% des opportunités de nouvelles routes régionalisées et qui mise sur l’aviation pour appuyer sa stratégie économique Vision 2030.​ (Source : air-journal.fr)

Parmi les routes les plus concurrentielles de la planète, en particulier sur les lignes Londres-New York et Paris-New York, les liaisons transatlantiques continuent de progresser, dans un contexte de véritable guerre commerciale. Éclairage, à l’aide de chiffres inédits. Des données inédites révélées par OAG (fournisseur de données sur l’aviation mondiale) et portant sur l’été 2025, permettent de mesurer précisément l’équilibre des forces et les marges de progression restantes, notamment pour la France. D’abord, le trafic transatlantique a progressé de 55% depuis 2010, signe d’un marché en pleine forme, d’un appétit de la part des passagers qui semble sans fin, mais aussi d’une compétition qui plus que jamais fait rage. Malgré les arrivées (et départs, à l’instar de Play, Level France, XL Airways…) régulières de nouveaux acteurs, la domination reste concentrée : selon les données d’OAG sur l’été 2025 qui vient de se terminer, les compagnies américaines détiennent 34% des capacités, les canadiennes 16%, les britanniques et les allemandes 14% chacune, et les françaises 11%. (Source : lechotouristique.com)

Avec sa stratégie à l’horizon 2050, Amsterdam-Schiphol engage une profonde transformation de son hub, épaulée par un programme d’investissements d’environ 10 milliards d’euros d’ici 2035, destiné à moderniser terminaux, infrastructures et opérations. KLM, principal transporteur basé à Schiphol, y voit une occasion de renforcer sa position de compagnie de réseau, à condition que l’aéroport reste financièrement accessible pour les passagers et les compagnies. (Source : air-journal.fr)

Flughafen Berlin Brandenburg GmbH, gestionnaire de l’aéroport BER, franchit une étape décisive vers l’indépendance financière en bouclant un refinancement majeur de 1,2 milliard d’euros sur le marché des capitaux. À l’approche de la dernière injection de fonds publics, le site aéronautique berlinois confirme la robustesse retrouvée de son modèle économique au sortir des turbulences liées à la pandémie et à sa construction retardée. Cette opération permet de remplacer les engagements garantis par l’État émis durant la construction controversée de BER. En cinq ans, l’aéroport a accueilli plus de 100 millions de passagers, dont 25,5 millions en 2024. (Source : air-journal.fr)

Dans un rapport rendu public, la chambre régionale des comptes de La Réunion épingle la gestion du syndicat mixte de Pierrefonds, propriétaire et exploitant de l’aéroport. Elle pointe du doigt des problèmes de gestion et un modèle économique insoutenable. Explications. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)

Air Antilles, relancée à grand frais après sa liquidation judiciaire, se retrouve de nouveau sous haute tension sociale et financière. L’intersyndicale SNPL France ALPA – SNPNC/FO – UNSA Aérien dénonce une gouvernance « silencieuse » et « inexpérimentée », pointant des risques croissants pour la continuité des liaisons inter‑îles et la qualité de service dans le ciel caribéen. (Source : air-journal.fr)

ITA Airways aurait près d’un tiers de sa flotte moyen-courrier immobilisée à cause des défauts du Pratt & Whitney PW1000G, ce qui ferait d’elle l’une des compagnies les plus sévèrement touchées par ce rappel mondial, selon Corriere della Sera. (Source : air-journal.fr)

SAS Scandinavian et Vietnam Airlines étendent leur accord de partage de codes à de nouvelles routes, consolidant le hub scandinave de Copenhague et renforçant les échanges touristiques et économiques entre l’Europe du Nord et le Vietnam. Cette coopération illustre la stratégie de SAS de renforcer Copenhague comme principal hub intercontinental, reliant les États-Unis, l’Europe et désormais davantage de destinations asiatiques. L’aéroport danois voit ainsi sa position consolidée comme porte d’entrée de l’Asie du Sud‑Est pour les voyageurs nordiques. (Source : air-journal.fr)

La course est officiellement lancée entre les trois plus gros transporteurs européens… Après IAG et Air France-KLM, c’est au tour de Lufthansa de confirmer son intérêt pour TAP Air Portugal. Le géant allemand, qui a mis la main sur ITA Airways en novembre 2024, sort du bois en déclarant vouloir « jouer un rôle actif dans la privatisation de TAP Air Portugal ».(Source : deplacementspros.com)

easyjet a annoncé mardi avoir dégagé un bénéfice net en hausse de 9% pour son exercice annuel décalé achevé fin septembre, à 494 millions de livres (562 millions d’euros), porté notamment par ses offres de séjours Easyjet Holidays. Easyjet Holidays « a réalisé un bénéfice avant impôt de 250 millions de livres au cours de l’exercice 2025, atteignant ainsi notre objectif plus tôt que prévu », a fait valoir la compagnie dans un communiqué. (Source : lefigaro.fr)

AirAdvisor, une plateforme qui accompagne les passagers lésés, vient de publier un classement des dix compagnies européennes les moins chères en s’appuyant sur l’indicateur RASK. Ce dernier "mesure combien une compagnie gagne par siège et par kilomètre, en intégrant les revenus annexes : bagages, choix de siège, frais additionnels… Autrement dit, le RASK dévoile le coût réel pour les passagers", explique le site. Malgré un recours important aux options payantes, Wizz Air est la compagnie la moins chère (et de loin) avec un RASK de 0,0417 euro, soit à peine plus de 4 centimes au kilomètre. Le podium est néanmoins complété par deux compagnies traditionnelles. TAP Air Portugal arrive deuxième avec 0,0713 euro par siège et par kilomètre. "Sa progression dans le classement est davantage due à la hausse des prix des autres compagnies aériennes qu’à autre chose", prévient néanmoins Air Advisor. La médaille de bronze revient au suédois SAS avec un RASK de 0,075 euro malgré le fait que le "Danemark, la Norvège et la Suède font partie des pays les plus chers d’Europe". La suite du classement est occupé par Finnair (0,0797 euro), KLM (0,0819 euro) et Iberia et Vueling à égalité à 0,0824 euro. Celle qui se présente comme la compagnie aérienne la moins chère d’Europe ne l’est pas vraiment : Ryanair se classe 9e avec 0,0843 euro, soit plus de 8 centimes par siège et par kilomètre, la faute certainement à une politique de frais additionnels assez agressive. "Plus étonnant, Air France est finalement aussi chère que la compagnie low cost irlandaise avec exactement le même RASK. "Air France devient compétitive face aux low cost : en prix réel (frais inclus), elle se situe au niveau de Ryanair", confirme AirAdvisor. (Source : bfmtv.com)

AutoFlight Aviation Technology, spécialiste des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) basé à Augsbourg en Allemagne, dévoile un dispositif constitué d’un vertiport flottant et d’aéronefs pour desservir rivières, lacs et zones côtières. Cinq cas d’usage sont mis en avant : maintenance d’infrastructures énergétiques en mer, secours d’urgence, navettes à haute fréquence, tourisme mer–air et maillage de vertiports mobiles sur l’eau. Une première démonstration publique a eu lieu au lac Dianshan, à Kunshan (région de Suzhou, Chine). AutoFlight y a fait décoller depuis le vertiport aquatique un eVTOL avant un vol en formation multi-aéronefs incluant des largages en vol pour illustrer des cas d’usage d’urgence et de logistique basse altitude. (Source : tom.travel)

L’hôpital de Pertuis (Vaucluse) a présenté son nouveau drone qui va faire la navette jusqu’à Aix-en-Provence pour transporter des analyses sanguines. Une innovation pour permettre de soigner plus vite les patients. "Au total, le drone ne va mettre qu’une quinzaine de minutes pour aller à Aix. Plus ça va vite, plus ça nous arrange. Surtout quand on reçoit un patient dans le coma par exemple. On gagne un temps précieux, et en plus c’est écologique", rappelle Joëlle Vaner, cheffe de service des urgences de Pertuis. (Source : francebleu.fr)

Le groupe Textron qui possède Beechcraft a annoncé cesser la production des deux avions à moteurs à pistons emblématiques que sont le monomoteur G36 Bonanza et le bimoteur G58 Baron. Ces appareils, parmi les plus vendus de l’histoire de l’aviation générale, ont fait face, ces dernières décennies, à des concurrents plus modernes, mieux adaptés aux besoins actuels. Du Bonanza de 1947 au G36 d’aujourd’hui, en passant par le Debonair, Textron annonce un chiffre, impressionnant, de 18.467 appareils monomoteurs auxquels on ajoute 6.978 Baron et 720 Travel Air pour arriver à un grand total de 26.168 avions et une production qui s’étale, et c’est là aussi un record qui ne sera pas battu tout de suite, sur plus de 78 ans ! (Source : aerobuzz.fr)

Dubai Air Navigation Services, Emirates et Thales ont conclu un accord de recherche collaborative visant à améliorer la gestion de l’espace aérien des Émirats arabes unis grâce à des solutions innovantes appuyées par l’intelligence artificielle. L’objectif est de réduire significativement les circuits d’attente lors des arrivées à l’aéroport international de Dubaï, et de diminuer dans le même temps la consommation de carburant et d’accroître la ponctualité des vols. (Source : journal-aviation.com)

La nouvelle tribune sud, conçue par le cabinet d’architecture Populous en collaboration avec Rey-de-Crécy, sera habillée de 196 panneaux brise-soleil, chacun mesurant entre 6 et 2,5 mètres. Ces quelque 200 panneaux sont découpés à partir de sections de fuselage d’environ 30 Airbus A340 désaffectés, dont certains proviennent de flottes internationales comme de la TAP ou encore Qatar Airways. Cette initiative illustre une volonté forte de valoriser des matériaux aéronautiques, souvent considérés comme des déchets coûteux à traiter, en les intégrant à une structure emblématique de la ville. (Source : air-journal.fr)

ATR a officialisé la signature avec Ethiopian Airlines pour le leasing de deux ATR 72‑600 qui rejoindront la flotte d’Air Congo en février 2026. Fondée fin 2024 avec le soutien opérationnel de la compagnie éthiopienne (détentrice de 49 % du capital), Air Congo entend utiliser ces avions pour connecter les principales villes intérieures de la République Démocratique du Congo.​ Au salon aéronautique de Dubaï, Air Cambodia a officialisé l’adoption de la cabine «  X-Space Table  » en configuration classe Affaires sur ses ATR 72‑600, pour devenir la première compagnie aérienne au monde à introduire cette classe Affaires en 2027. «  X-Space Table  » permet de transformer deux rangées économiques en quatre places Affaires individuellement cloisonnées, avec accès direct au couloir et à la fenêtre pour chaque passager.​ (Source : air-journal.fr)

Airbus étudie le lancement d’une version allongée de son long-courrier vedette, provisoirement baptisée A350-2000, afin de compléter la famille actuelle composée des modèles A350-900 et A350-1000. Ce projet vise à répondre à la demande croissante pour des avions très gros-porteurs sur les principales routes mondiales, avec à la clé une capacité de 450 passagers (contre 300 à 410 passagers dans des configurations typiques à trois classes sur les A350-900/1000). L’avionneur européen cherche à rivaliser avec le programme Boeing 777X et à capter le marché des vols long-courriers à très forte densité. Les modifications prévues incluent l’allongement du fuselage, l’ajout d’une porte d’évacuation pour la sécurité et des adaptations techniques comme un train d’atterrissage renforcé et un éventuel moteur plus puissant, tout en conservant le niveau d’efficacité et de fiabilité reconnu de la famille A350. (Source : air-journal.fr)

Alors que le salon aéronautique de Dubaï vient de fermer ses portes, avec près de 400 commandes cumulées pour les deux grands constructeurs mondiaux, difficile encore de dire qui franchira en tête la ligne d’arrivée en 2025. Mais dans ce sprint final, Boeing, aidé par Donald Trump, en super VRP, pourrait bien regagner la pole position en termes de commandes après plusieurs années de domination d’Airbus. (Source : ouest-france.fr)

Vendredi dernier, la FAA a exhorté les opérateurs aériens à la «  plus grande prudence  » dans le ciel vénézuélien, face à une «  détérioration de la situation sécuritaire et à l’intensification de l’activité militaire  ». Selon l’agence, « les menaces pourraient représenter un risque potentiel pour les avions à toutes les altitudes, y compris pendant le survol, les phases d’arrivée et de départ ». Cette recommandation fait suite au déploiement du plus grand porte-avions américain et de plusieurs bâtiments de guerre dans les Caraïbes pour des opérations antidrogue, fortement critiquées par le régime de Nicolas Maduro, qui voit là une «  menace  » contre sa souveraineté. (Source : air-journal.fr)

Plus de seize ans après le crash du vol AF447 censé relier Rio de Janeiro à Paris le 1er juin 2009, le procès en appel des sociétés Air France et Airbus, poursuivies pour « homicides involontaires », entre dans sa dernière ligne droite. L’audience avait été ouverte le 29 septembre. Les derniers jours, mercredi et jeudi, seront consacrés aux réquisitions du parquet et aux plaidoiries de la défense. ( Source : nicematin.com)

À partir de la mi-décembre 2025, Qantas, Jetstar et QantasLink interdiront l’utilisation et la recharge de batteries externes à bord, tout en restreignant leur transport à deux unités de 160 Wh maximum par passager, une décision motivée par la sécurité aérienne, alors que l’OACI et l’IATA renforcent leur réglementation sur les batteries au lithium. (Source : air-journal.fr)

Un vol transatlantique de United Airlines reliant Londres à Washington a dû effectuer une diversion inattendue vers Dublin, après qu’un passager en classe Affaires a laissé tomber son ordinateur portable dans un espace inaccessible de la cabine. Face à cette situation, les pilotes ont immédiatement alerté les contrôleurs aériens et décidé de se dérouter vers Dublin. «  Nous ne savons pas dans quel état se trouve l’ordinateur, ni s’il est endommagé ou en surchauffe. Il est impossible de l’atteindre ou de le surveiller. Notre décision est de nous poser à Dublin pour le récupérer avant de poursuivre notre traversée  », a expliqué l’un des pilotes lors de la communication avec la tour de contrôle. (Source : air-journal.fr)

Un spectaculaire nuage de cendres issu de l’éruption du volcan éthiopien Hayli Gubbi a traversé la mer Rouge, l’Arabie puis atteint le nord de l’Inde, entraînant une vague d’annulations et de retards de vols à l’aéroport de Delhi en Inde et sur plusieurs routes internationales. Son réveil brutal dimanche matin a projeté une colonne de cendres jusqu’à environ 14 à 15 km d’altitude, au niveau des couloirs aériens fréquentés par les vols moyen et long-courriers. Sous l’effet des vents en altitude, le panache a d’abord survolé la mer Rouge, le Yémen et Oman, avant de dériver vers le Pakistan puis le nord-ouest de l’Inde, en particulier le Gujarat, le Rajasthan et la région de Delhi. En Inde, le nuage de cendres a entraîné l’annulation, le retard ou le déroutement de plusieurs vols, tant domestiques qu’internationaux. Air India a supprimé au moins 11 vols afin de procéder à des contrôles de précaution sur les appareils ayant survolé les régions concernées. Des compagnies comme IndiGo, Akasa Air ou KLM ont également ajusté leurs programmes, certaines annulant des vols vers le Moyen-Orient ou suspendant la liaison Amsterdam–Delhi par prudence. Le régulateur indien, la Direction générale de l’aviation civile (DGCA), a publié une série de consignes à destination des compagnies et des équipages. L’avis demande aux opérateurs de « strictement éviter » les régions et niveaux de vol signalés comme affectés, d’adapter la planification des routes et du carburant, et de renforcer le briefing des équipages sur les procédures en cas de rencontre de cendres. (Source : air-journal.fr)

Le traffic aérien risque d’être perturbé cette semaine entre les grèves de la journée d’actions nationale de demain, mercredi 26 novembre en Belgique et celles en Italie de vendredi, le 28 novembre. (Source : tourhebdo.com)

Le crash tragique d’un MD-11 d’UPS à Louisville aux Etats-Unis début novembre a entraîné l’immobilisation immédiate et prolongée de toute la flotte américaine de ce type d’appareil. Derrière la crise industrielle et logistique, de nombreux pilotes se retrouvent aujourd’hui sans horizon, tandis que les compagnies s’organisent pour limiter les impacts du retrait forcé de ce modèle emblématique du fret aérien. Si les pilotes de Western Global Airlines se retrouvent aujourd’hui sans mission, ceux des autres compagnies redoutent une mutation durable de la flotte, déjà programmée pour le renouvellement. Depuis plusieurs années, les MD-11 étaient poussés progressivement hors service au profit de cargos plus modernes et économes. Les pilotes, souvent spécialistes de cet avion à trois moteurs, se retrouvent dans une impasse professionnelle : difficile reconversion, absence de garanties contractuelles et forte concurrence sur des avions de remplacement. Selon l’Air Line Pilots Association, l’avenir de près de 150 pilotes pourrait dépendre du retour ou non du MD-11 dans le ciel, une perspective de plus en plus incertaine alors que les inspections s’annoncent longues et coûteuses. (Source : air-journal.fr)

Les données confirment un ralentissement de la fréquentation au début de l’automne, dans un contexte contrasté selon les clientèles et les périodes. Au cours de la première quinzaine d’octobre, la fréquentation touristique en journée a légèrement diminué. Les visiteurs français reculent de 3,3% par rapport à 2024, tout en demeurant au-dessus des niveaux observés en 2023 (+2,9%). Les clientèles internationales enregistrent également une baisse (-4,6% versus 2024, -1,1% versus 2023). Les arrivées aériennes déclinent en octobre (-10,9%), en raison notamment de baisses provenant des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Allemagne. À l’inverse, plusieurs marchés lointains poursuivent leur reprise, dont la Chine, la Corée du Sud et l’Arabie saoudite. Les prévisions d’arrivées aériennes pour la période décembre-février annoncent une quasi stabilité (+0,2%). Certains marchés affichent toutefois un recul notable, notamment la Corée du Sud (-16,6%), le Portugal (-21,1%) et, dans une moindre mesure, les États-Unis (-1,9%). En parallèle, d’autres destinations continuent de progresser. La Chine, les Émirats Arabes Unis, l’Arabie saoudite et le Japon comptent parmi les marchés les plus dynamiques, avec des croissances comprises entre 13% et plus de 27%. (Source : lechotouristique.com)