Le groupe aérien a précisé avoir étudié les termes de référence publiés cette semaine et déposera son « expression d’intérêt » avant le 22 novembre, date limite fixée par l’exécutif. La société publique Parpública, en charge de l’opération, a rappelé que « les dossiers devront être remis avant 16h59 » le jour de clôture, sans aucune tolérance de délai. Lisbonne prévoit de céder jusqu’à 49,9% du capital de TAP par vente directe. Pour piloter l’opération, l’État a mandaté Bank of America Europe et Caixa Banco de Investimento comme conseillers financiers, tandis que le cabinet Uría Menéndez Abogados apportera son expertise juridique. Le processus repose sur 11 critères d’évaluation, incluant le prix offert, la solidité du projet industriel à long terme, ainsi que le respect des engagements sociaux et syndicaux existants. Air France-KLM n’est pas le seul candidat. Le groupe allemand Lufthansa et l’espagnol-britannique IAG (maison mère de British Airways et Iberia, notamment) ont également manifesté leur intérêt. La concurrence s’annonce intense entre ces trois mastodontes européens, chacun voyant dans TAP l’opportunité de renforcer son réseau transatlantique. L’objectif principal du gouvernement portugais est de récupérer quelque 3,2milliards d’euros investis dans TAP pour assurer sa survie lors de la crise liée à la pandémie de COVID-19. (Source : air-journal.fr)