Les prix des billets d’avion restent stables en novembre 2025 en comparaison avec novembre 2024, ce qui confirme la tendance observée en octobre. Pourtant, selon l’Insee, les prix à la consommation en France augmentent de 0,9% sur un an. Comme toujours, la stabilité tarifaire masque d’importantes variations en fonction des axes. Ainsi, les vols intérieurs sont moins chers (-2,5%), alors que les vols long-courriers demeurent équivalents à ceux de l’an passé. De grands écarts existent également selon les destinations. Les prix diminuent de manière significative sur la Thaïlande (-9%) et La Réunion (-9%). A contrario, ils augmentent sur les Emirats arabes unis (+13%), la Martinique (+11%), le Maroc et le Portugal (+8%). (Source : lechotouristique.com)

Selon les données d’Eurostat, le nombre total de passagers aériens s’est élevé dans l’Union européenne à un niveau record de 1,053 milliard en 2024, en hausse de 8,3 % par rapport à 2023 (973 millions). Il a dépassé celui de 1,035 milliard atteint en 2019, avant la crise sanitaire. En 2020, en raison des restrictions de déplacement liées au Covid, le nombre de passagers aériens dans l’UE avait chuté à 277 millions. En dix ans, le nombre de passagers aériens dans l’UE a progressé de 35 %. Le transport total de fret aérien et de courrier dans l’UE a également connu une hausse de 8,7 % en 2024 par rapport à 2023, tirée par une croissance de 10,8 % du transport extra-UE. Les vols en provenance ou à destination de pays situés hors de l’Union européenne ont représenté l’année dernière 49,3 % du transport total de passagers devant les vols à l’intérieur de l’UE (36,4 %) et les vols domestiques (14,3 %). Avec un total de 87,1 millions, l’Allemagne est le pays qui a enregistré le plus grand nombre de passagers aériens en 2024 pour les vols extra-UE, tandis que l’Espagne est arrivée en tête pour le transport aérien entre pays de l’UE avec 123,8 millions de passagers. Tous les pays de l’Union européenne ont connu en 2024 une hausse du nombre de passagers aériens par rapport à 2023. Les plus fortes progressions ont été observées en Hongrie (+ 19,2 %), en Tchéquie (+ 18,9 %) et en Estonie (+ 17,8 %), tandis que les plus faibles augmentations ont été constatées en Suède (+ 1,3 %), en Bulgarie (+ 3,8 %), en France et en Irlande (chacune + 4,6 %). (Source : lepoint.fr)

L’IATA publie un rapport révélant que les retards liés au contrôle aérien en Europe ont plus que doublé au cours de la dernière décennie, causant d’importantes perturbations pour les passagers. Les retards liés à la gestion du trafic aérien dans la région ont en effet bondi de 114% entre 2015 et 2024. Cette hausse contraste avec une augmentation de seulement 6,7% du nombre de vols sur la même période. L’analyse exclut les retards dus aux conditions météorologiques. Les annulations de vols provoquées par des grèves du personnel de contrôle aérien n’ont pas non plus été prises en compte. Les limitations de capacité et les pénuries de personnel sont responsables de la majorité des retards. Ces problèmes, connus depuis un certain temps, n’ont pas été suffisamment pris en compte, notamment en France et en Allemagne. Les prestataires de services de navigation aérienne français et allemands sont responsables de plus de 50% de l’ensemble des retards. (Source : fortuneo.fr)

L’heure est au bilan 2025 et aux perspectives pour la société gestionnaire de Tahiti-Faa’a, Aéroport de Tahiti. Son directeur a fait état de la fréquentation, en hausse, des réalisations sur l’année qui vient de s’écouler et des projets en attendant le renouvellement de concession. En 2025, sur la plateforme internationale de Tahiti-Faa’a, dix compagnies aériennes ont desservi onze destinations assurant jusqu’à 62 vols par semaine. “C’est une très belle année”, admet Gwenvaël Ronsin-Hardy, le directeur de la société Aéroport de Tahiti. À fin novembre, une hausse de +6 % du trafic commercial régulier domestique et international était enregistré, comparé à 2024. “C’est même une année record”, s’est-il réjoui. Au total, 824 540 passagers ont emprunté les lignes domestiques entre janvier et novembre (+5 %), 753 731 passagers les lignes internationales (+8 %), soit pour onze mois, un trafic de 1 578 271 passagers sur l’aéroport de Tahiti. (Source : tahiti-infos.com)

Une récente étude de l’IATA et de la firme Oliver Wymann a évalué que les coûts induits par les engorgements de chaîne d’approvisionnement se monterait à 11 milliards de dollars pour les compagnies aériennes en 2025. (Source : air-cosmos.com)

Ryanair va tailler dans ses capacités en Belgique à l’hiver 2026‑2027, avec un retrait d’un million de sièges, de cinq avions basés et de vingt routes au départ de Bruxelles‑Zaventem et Charleroi, en réaction au doublement programmé de la taxe fédérale sur les passagers aériens et à l’instauration d’un prélèvement communal de 3 euros à Charleroi. La low cost irlandaise agite la menace d’un « retrait d’investissement de 500 millions de dollars » et affirme que « des milliers d’emplois » seraient exposés si la Belgique persiste dans cette stratégie fiscale. (Source : air-journal.fr)

Aerolíneas Argentinas et le groupe Abra, maison mère d’Avianca, renforcent leurs liens avec un nouvel accord de partage de codes bilatéral. Ce partenariat vise à accroître la connectivité entre l’Argentine et la Colombie, tout en facilitant les correspondances vers une trentaine de destinations d’Amérique du Sud. (Source : air-journal.fr)

Selon le média économique israélien Globes, la compagnie allemande a informé les transitaires internationaux « qu’un embargo sur tout fret militaire ou sécuritaire à destination de Tel-Aviv entrait en vigueur avec effet immédiat, jusqu’à nouvel ordre ». Un porte-parole de Lufthansa Cargo a précisé que cette décision découlait d’une directive britannique en matière de contrôle des exportations ainsi que de « sanctions associées ». Concrètement, tout acheminement de matériel militaire ou de composants vers ou depuis Tel-Aviv est suspendu, « quel que soit l’itinéraire ». Le transporteur assure toutefois « œuvrer à trouver une solution permettant le traitement de certains envois spécifiques » lorsque la réglementation le permettra. Cette suspension, qui concerne uniquement les cargaisons à caractère militaire, ne remet pas en cause les dessertes commerciales ni le transport de fret civil. Toutefois, elle souligne la complexité des régulations européennes sur le commerce de défense, amplifiée par les tensions au Moyen-Orient et la diversité des directives nationales au sein de l’UE. Dans les faits, Lufthansa Cargo n’est pas la seule compagnie européenne à revoir ses procédures. Plusieurs opérateurs de fret, selon Aero.de et Handelsblatt, appliquent actuellement des restrictions similaires, notamment en raison des exigences britanniques post-Brexit en matière de licences d’exportation de défense. (Source : air-journal.fr)

Alors que le groupe easyJet a publié des résultats encourageants, le 30 septembre dernier, en partie grâce à la performance d’easyJet Holidays, TourMaG a rencontré Reginald Otten, directeur général adjoint d’easyJet pour la France. Il revient sur ces bons résultats et fait un point sur la situation dans l’Hexagone. (Source : tourmag.com)

La plus grande compagnie aérienne indienne, IndiGo, a annoncé ce mardi que ses opérations s’étaient stabilisées après l’annulation de milliers de vols, provoquant plusieurs jours de chaos dans les aéroports. Cette situation avait été provoquée par la mise en place d’une nouvelle régulation augmentant le temps de repos des équipages entre deux missions. Elle a, depuis, été suspendue. IndiGo a affirmé dans un communiqué avoir retrouvé des niveaux normaux de ponctualité, précisant que la compagnie assurait plus de 1 800 vols mardi et en prévoyait près de 1 900 mercredi. La Direction générale de l’aviation civile, l’autorité de régulation de l’aviation civile indienne, a toutefois enjoint la compagnie de réduire ses vols prévus de 10%, estimant qu’elle n’avait pas démontré sa capacité à assurer efficacement ces horaires, dans un courrier daté du 8 décembre, rendu public mardi. Une précédente injonction de la DGCA évoquait une réduction de 5% des vols. (Source : lechotouristique.com)

Volotea a en effet annoncé renforcer ses activités au départ de Toulouse, et dotera l’aéroport, pour la saison hivernale, de trois nouvelles lignes : Pise, Fuerteventura et Grande Canarie. La low-cost assurera donc, dès 2026, 23 destinations en vol direct depuis Toulouse. La compagnie prévoit également de doubler ses liaisons entre Toulouse et Lille. Pour ce faire, Volotea va doter sa base aérienne d’un nouvel appareil, un Airbus A319. L’avion portera la capacité de la compagnie à 710 000 sièges – contre 534 000 actuellement, une augmentation de 33%. L’arrivée de ce deuxième appareil devrait également permettre à l’aéroport de Toulouse-Blagnac de résorber environ 40% du manque laissé par easyJet depuis la fermeture de sa base toulousaine, en avril dernier. (Source : lechotouristique.com)

En attendant le processus de privatisation de TAP Air Portugal, dans lequel s’est déclaré candidat Air France-KLM, Benjamin Smith a pris la parole pour donner des nouvelles de la dernière acquisition du groupe : Scandinavian Airlines. La compagnie scandinave doit profiter de son intégration dans Air France-KLM pour se développer et reprendre des parts de marché dans les pays baltes, en Pologne et en Allemagne. (Source : tourmag.com)

Le dernier-né de la gamme d’avions d’affaires de Gulfstream a réussi son premier vol depuis l’aéroport Ben gourion de Tel-Aviv. Avec lui, le constructeur espère redéfinir la catégorie d’avions d’affaire dit « super-intermédiaire ». L’annonce a été faite le 5 décembre, plus de deux mois après la présentation de l’appareil le 30 septembre à Savannah. Son vol fait suite à plus de 2000 heures d’essais au sol, selon le constructeur. Deux avions supplémentaires sont déjà en cours de production. L’avion a volé pendant 2 heures et 25 minutes à Mach 0.75 et à une altitude de 9 144 mètres. Le G300 est présenté comme capable d’une autonomie de 3600 miles nautiques (6667 km) à Mach 0.8, ou 3000 miles nautiques (5556 km) à Mach 0.84. L’avion compte deux réacteurs Honeywell HTF7250G. A l’intérieur, l’avion peut embarquer entre 8 et 10 personnes selon la configuration souhaitée. (Source : air-cosmos.com)

Un rapport publié par Rolls-Royce, easyJet, Heathrow et l’UCL ATSLab met en avant le potentiel de l’hydrogène pour réduire les émissions du transport aérien tout en accompagnant sa croissance. (Source : h2-mobile.fr)

  Rapport : Enabling Hydrogen in the European Aviation Market

Après des années de vache maigre, Boeing est revenu en force cette année sur le terrain des prises de commandes de la part des compagnies aériennes de la planète. Au point de battre son rival européen Airbus qui, dans les cinq dernières années, avait signé plus de contrats que son concurrent. En août dernier par exemple, la compagnie Korean Air a confirmé un contrat de 100 appareils pour 50 milliards de dollars dans le cadre du plus gros contrat de l’histoire de l’aviation sud-coréenne. En mai, la compagnie Qatar Airways a passé une commande de 160 avions pour une valeur de 200 milliards de dollars. Pour Guillaume Faury, PDG d’Airbus, ce redressement est avant tout le résultat de la guerre commerciale que livre l’administration Trump à ses partenaires. (Source : bfmtv.com)

Boeing a livré 537 avions entre janvier et novembre, du jamais vu pour cette période depuis 2018 (704 avions), a-t-il indiqué mardi 9 décembre sur son site internet, annonçant également des livraisons en novembre supérieures à la moyenne sur cinq ans. Sur le seul mois de novembre, l’avionneur a remis 44 appareils dont 32 exemplaires du 737 MAX, six du 787 Dreamliner, quatre 767 et deux 777 Fret. Les compagnies vietnamienne Vietjet Air et hongkongaise Greater Bay Airlines ont chacune reçu leur tout premier 737 MAX. (Source : boursorama.com)

  Air Journal : Livraisons en baisse, commandes en hausse : le grand écart de Boeing en novembre - Boeing a vu ses livraisons d’avions reculer de 17% en novembre, avec 44 appareils remis à leurs clients contre 53 en octobre, creusant encore l’écart avec Airbus qui a livré 72 avions sur la même période. Derrière ce ralentissement ponctuel, le constructeur américain affiche toutefois un carnet de commandes solide et un flux de nouvelles ventes soutenu, porté notamment par les gros-porteurs 777X et 787 Dreamliner.

Safran Electrical & Power a inauguré le 9 décembre un nouveau site de production et de maintenance dédié aux systèmes électriques aéronautiques, un site implanté à Seletar. Cette installation est spécialisée dans la fabrication et la maintenance d’équipements de conversion et de distribution électrique, ainsi que de batteries, pour des plateformes Airbus, Boeing et ATR. Elle emploie 70 salariés. Safran Electrical & Power a ainsi transféré l’ensemble des activités électriques auparavant assurées par Thales à Singapour vers ce nouveau site, à la suite de leur acquisition en octobre 2023. (Source : journal-aviation.com)

Safran a conclu un accord définitif avec Kingswood Capital Management, en vue de la cession de Safran Passenger Innovations (SPI), la division du groupe spécialisée dans les solutions de divertissement et de connectivité à bord des avions. SPI génère environ 460 millions de dollars de chiffre d’affaires et emploie environ 740 collaborateurs sur trois sites (deux aux Etats-Unis et un en Allemagne). Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. (Source : boursorama.com)

Depuis le 30 octobre 2025, les compagnies aériennes opérant en Afrique de l’Ouest et du Centre peuvent désormais choisir leurs trajectoires de vol optimales grâce à la mise en œuvre complète de l’espace aérien à routes libres (Free Route Airspace). Cette initiative historique, pilotée par l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) et soutenue par la Banque Africaine d’Import-Export, marque un tournant décisif pour l’efficacité, la durabilité et la compétitivité du transport aérien africain. (Source : air-journal.fr)

Un petit avion s’est écrasé sur une autoroute en Floride en pleine heure de pointe lundi 8 décembre aux alentours de 17h45. L’appareil cherchait à réaliser un atterrissage d’urgence et a percuté une voiture.
Seule la conductrice de 57 ans a été légèrement blessée et emmenée aux urgences. Le pilote et son passager s’en sont sortis miraculeusement sans aucune blessure, ont déclaré les autorités. « Nous l’avons vu arriver, et tout le monde de l’autre côté de la route l’a vu arriver mais la conductrice de la voiture, elle ne l’a pas vu venir ». La FAA a lancé une enquête pour éclaircir les raisons d’un tel accident. (Source : lefigaro.fr)

La FAA vient d’imposer de nouvelles inspections obligatoires sur les avions Airbus A320 aux États-Unis, en réaction à la découverte de fissures sur des pièces cruciales des portes. À partir du 13 janvier 2025, les exploitants de 1 924 avions Airbus A320 enregistrés aux États-Unis devront procéder à des contrôles plus fréquents des fixations des portes, notamment sur le “door stop fitting” (pièce d’arrêt de porte) et d’autres éléments du fuselage. Ces inspections ont été rendues nécessaires après la découverte de nouvelles fissures sur ces composants, qui pourraient compromettre la sécurité des passagers et de l’équipage en vol. La FAA précise que cette directive vise à « traiter la condition dangereuse sur ces produits » et fait suite à des contrôles déjà en place pour d’autres pièces du fuselage. (Source : air-journal.fr)

Ce mercredi 10 décembre, le PDG d’Airbus Guillaume Faury a indiqué que tous les A320 touchés par le problème de logiciel des commandes avaient été « mis au niveau des configurations exigées ». (Source : maville.com)

Lancée il y a 20 jours par la section locale de l’Usac-CGT, la grève des contrôleurs aériens de Tahiti-Faa’a continue. Une nouvelle tentative de conciliation a eu lieu vendredi 5 décembre, où le syndicat à refusé les deux nouvelles propositions de la DGAC : faire intervenir l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable et reprendre la formation des stagiaires contrôleurs pour résorber le sous-effectif. Pour l’instant il n’y a pas eu de perturbations des vols, mais la situation pourrait changer avec l’augmentation des rotations pendant les fêtes de fin d’année. (Source : radio1.pf)

C’est un régime « très favorable » que la Cour des comptes pointe du doigt. Dans un rapport publié mercredi, les Sages demandent à la Caisse de retraite complémentaire des pilotes, hôtesses de l’air et stewards (CRPN) de se réformer pour faire face à la fragilité de son équilibre financier et à des problèmes de gouvernance. La Cour des comptes note le caractère « coûteux » et « très favorable aux affiliés » de ce régime complémentaire, qui permet notamment un départ à la retraite anticipé dès 55 ans pour certains. Elle recommande notamment « d’adapter les paramètres du régime », pour faire face aux risques croissants de déséquilibre de celui-ci. À court terme selon la Cour, ce régime, qui compte 36.000 actifs et 25.000 cotisants, a les moyens d’équilibrer ses comptes, grâce « au rendement élevé de ses réserves », qui permet de compenser le déséquilibre actuel entre cotisations et prestations. « Toutefois, la vague anticipée de départs à la retraite », du fait notamment de l’attractivité du régime, « devrait conduire à une forte consommation des réserves, fragilisant la pérennité du régime face à d’éventuelles variations économiques ou démographiques défavorables », indique la Cour. (Source : lefigaro.fr)