La FAA a annoncé dimanche soir la levée des réductions obligatoires de vols dans 40 grands aéroports américains, à compter d’aujourd’hui 6h (heure locale), mettant fin à des restrictions liées au shutdown. (Source : deplacementspros.com)
Alors que le cri d’alarme est toujours le même, à savoir la mort à petit feu du pavillon français, le syndicat a cette fois-ci commandé une étude pour donner du grain à moudre à ses adhérents, mais aussi des arguments dans une période primordiale, puisque se rédige actuellement le Projet de loi de Finances 2026 (PLF 26). C’est au cabinet Asterès qu’il a été demandé une comparaison des coûts pilotés par "des politiques publiques en France et dans les pays concurrents." "Les coûts retenus par l’étude portent sur 50% des charges totales qui pèsent sur un vol. La variation des politiques publiques influence jusqu’à 34% des coûts d’un vol. Au niveau des résultats, nous voyons que nous ne sommes pas les pires élèves, et selon les distances, la France se situe dans la fourchette haute. Entre 2024 et 2025, surtout depuis le 1er mars et l’entrée en vigueur de la TSBA, la fiscalité a explosé. Sans grande surprise, la France est plus chère que tous les autres pays sur la fiscalité, notamment à cause des charges patronales," analyse Maëva Robart, économiste du cabinet Asterès. (Source : tourmag.com)
L’Echo touristique : TSBA : la Fnam dénonce une « mauvaise stratégie » de la part de la France - Le transport aérien en France est confronté à une érosion de sa compétitivité et à un net décrochage par rapport à ses voisins européens, une situation imputée en grande partie au poids croissant des politiques publiques. C’est le constat alarmant que continue de dresser la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) lors d’un récent point presse, où ont été dévoilés les résultats d’une étude comparative menée avec le cabinet Asterès, en présence d’Olivier Mazzuchelli, PDG de Transavia, et de Bertrand Godinot, directeur France d’easyJet. Intitulée « Opérer en France ou à l’étranger : une comparaison des coûts des politiques publiques en matière de transport aérien », l’étude avait pour objectif de mettre en lumière « l’effet cumulatif des coûts des différentes politiques publiques françaises sur le coût d’opérer en France », selon Maéva Robert-Joubin, économiste, qui l’a présentée auprès de la presse et des journalistes. Dans le cadre de cette étude, le cabinet a comparé la France à neuf autres pays (dont l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni, la Turquie et les Émirats Arabes Unis) en se concentrant sur quatre catégories de coûts pilotés par l’État : les taxes et redevances, la fiscalité, le carburant (lié au SAF) et les systèmes d’échange de quotas d’émission (ETS) – des coûts représentant environ 34 % du prix total d’un vol.
Tour hebdo : Transport aérien : la France face à un handicap compétitif majeur, alerte la FNAM - Les conclusions de l’étude Asterès sont sans ambiguïté : la France est l’un des pays les plus chers pour opérer. Un positionnement qui pèse directement sur la croissance du trafic et la compétitivité des compagnies françaises.