Sur certaines plages horaires de la nuit, de très nombreux avions décollent ou atterrissent alors qu’ils n’étaient pas programmés. Ce sont les retards accumulés dans la journée, essentiellement ceux des compagnies low-cost. (Source : laprovence.com)
Florian, 40 ans, ne prend quasiment plus l’avion. « Depuis quelques années maintenant, je ne voyage plus qu’en voiture et surtout en train, même si ce n’est absolument pas facile en habitant à Marseille, car il faut passer par Paris, explique cet ancien grand habitué des tarmacs. Les voyages sont plus longs et j’ai conscience que tout le monde ne peut pas se permettre de prendre plus de temps pour voyager notamment pour le travail, mais on est confortablement installé, et c’est surtout moins pénible, car on n’a plus ces nombreux moments d’attente à l’aéroport. Les deux gros points négatifs restent le prix du billet, malheureusement souvent plus cher, trop cher pour beaucoup, que l’avion et la ponctualité de la SNCF… », argumente celui qui assume son « flygskam ». À en croire les chiffres avancés par les compagnies aériennes et les aéroports, le nombre de personnes atteintes d’« avihonte » semble s’être réduit comme peau de chagrin. « Ces chiffres traduisent avant tout l’envie de voyager de nouveau après le Covid plus qu’un véritable report modal. Il y a ce même phénomène pour le train », nuance Benjamin Martinie, fondateur de Hourrail, qui promeut le « voyage bas carbone », notamment en train. En effet, en 2024, la SNCF a battu pour la troisième année consécutive son record de fréquentation, transport 6% de voyageurs de plus. (Source : lefigaro.fr)
Agrandir les capacités d’aéroports en France est contradictoire avec les objectifs climatiques du secteur aérien, affirme jeudi l’ONG Transport & Environment (T & E), au moment où des infrastructures comme Paris-Charles-de-Gaulle et Beauvais planifient des extensions. Pour Jérôme du Boucher, responsable du secteur de l’aviation chez T & E France, « la décarbonation de l’aviation est déjà mal engagée en France. Si en plus les projets d’extension des aéroports voient le jour, le secteur n’aura plus aucune chance de respecter la trajectoire de baisse des émissions définie dans sa propre feuille de route », qui prévoit « zéro émission nette » à l’horizon 2050. (Source : sudouest.fr)