4733 7 novembre 2025
 

Conjoncture – Economie

Valeurs boursières (Evolution hebdomadaire des cours à la clôture du jeudi au jeudi) : ADP 119,20 € (+0,59%) ; Vinci 116,45 € (+0,04%) ; Air France 10,005 € (-13,19%) ; Airbus 208,65 € (-1,90%) ; Dassault Aviation 272,60 € (-0,15%) ; Safran 302,80 € (-0,85%) ; Thales 238,50 € (-2,97%). (Source : Boursorama)

 

Prix du pétrole (Evolution hebdomadaire des cours à la clôture du jeudi au jeudi) : Brent Londres : 63,27 $ le baril (-2,60%) ; WTI New York : 59,21 $ le baril (-2,26%). (Source : Bloomberg) Tonne de CO2 : 80,29 €/T (+2,16%) (Source : EEX)

 

Change (Evolution hebdomadaire du cours à la clôture du jeudi au jeudi) €/$ : 1,1540 (-0,27%) (Source : Bloomberg)

 

DGAC : la hausse de la TSBA impacte "les prix, les coûts et la dynamique du trafic aérien"

Selon une étude de la DGAC publiée en novembre 2025, la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) intervenue en mars 2025 pèse sur la compétitivité du transport aérien français. Les effets se font sentir sur les prix des billets, les coûts aéroportuaires et la dynamique de l’offre. Depuis le 1er mars 2025, la hausse de la TSBA (taxe de solidarité sur les billets d’avion) a généré 850 millions d’euros supplémentaires par an pour l’État, portant les recettes totales à 1,3 milliard d’euros. (Source : tourmag.com)

Analyse des premiers effets de la hausse de la TSBA

La DGAC vient de publier une étude qui dresse un bilan de la hausse de la Taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA). Le SCARA en propose une lecture analytique. L’exonération prévue pour les territoires ultramarins, la Corse et les DSP n’est encore pas appliquée, toujours en attente d’une réponse de l’Union Européenne. (Source : tourhebdo.com)

Fiscalité aérienne : la hausse de la TSBA pèse sur les prix et l’offre, alertent la DGAC et le SCARA

La Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) dresse un premier bilan de la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), entrée en vigueur en mars 2025. Impact sur les tarifs, ralentissement de l’offre et pression accrue sur la compétitivité : selon l’instance, l’augmentation de la TSBA a été répercutée « en grande partie, voire en totalité » dans les prix du transport aérien. Les organismes notent également une progression de l’offre de sièges en retrait qui, en France, n’a augmenté que d’environ +1,4% à +1,5%, contre +4,5% à +4,7% ailleurs sur le continent. Selon la DGAC, cette baisse risque d’entraîner une dégradation de la position concurrentielle des aéroports français sur le moyen et le long-courrier, notamment face aux grands hubs extra‑européens qui captent le trafic de correspondance. Le SCARA reprend les constats de la DGAC et met en avant l’effet dissuasif d’une fiscalité jugée non harmonisée en Europe. « La fiscalité française renchérit le prix des billets d’avion, détourne des capacités vers d’autres marchés européens et fragilise l’attractivité du pavillon national », affirme le syndicat dans un communiqué. Les compagnies privilégieraient alors, selon lui, les lignes moins taxées. « La perte d’attractivité de la France a des effets sur l’emploi et la connectivité », ajoute-t-il. (Source : lechotouristique.com)

Trafic, résultats, prévisions

Communication dans l’aérien (3/3) : les arguments “durabilité” et “souveraineté”

Entre transparence sur les défis climatiques et repositionnement stratégique autour de la souveraineté européenne, l’industrie aérienne cherche de nouveaux cadres narratifs pour reconquérir sa légitimité. Les compagnies régionales pourraient montrer la voie. (Source : deplacementspros.com)

Avis de turbulences pour l’aviation corse

L’aviation corse traverse une zone de fortes turbulences économiques et politiques. Entre licenciements, dépendance structurelle à la dotation de continuité territoriale et expérimentation d’un tourisme subventionné, l’équilibre du ciel insulaire reste fragile. (Source : .journaldelacorse.corsica)

Compagnies aériennes

Air France-KLM : contraint de revoir le modèle économique de KLM ?

Air France KLM est soumise à une forte pression pour revoir le modèle économique de sa filiale néerlandaise, en raison de la flambée des redevances aéroportuaires, des taxes sur les billets d’avion et de l’inflation aux Pays-Bas. "Toutes les options sont envisagées" pour préserver la rentabilité de KLM, a déclaré Ben Smith lors de la conférence de présentation des comptes trimestriels du groupe. Parmi les mesures envisagées figurent d’éventuels ajustements du nombre d’avions, ainsi que des types d’appareils, des destinations et des effectifs, a-t-il précisé. "Une part importante de notre activité repose sur les correspondances", a souligné le dirigeant cité par ’Bloomberg’. "Ce segment de notre modèle économique est fortement menacé". (Source : fortuneo.fr)

Emirates Group signe un bénéfice record de 3,3 milliards de dolars au premier semestre 2025‑2026

Le Groupe Emirates signe un nouveau semestre record pour l’exercice 2025‑2026. Avec un bénéfice avant impôt de 12,2 milliards d’AED (3,3  milliards de dollars), en hausse de 17 %, la maison‑mère d’Emirates Airline consolide sa place parmi les groupes aériens les plus rentables au monde. La compagnie a transporté 27,8  millions de passagers entre avril et septembre 2025 (+4 %), tandis que sa capacité en sièges‑kilomètres offerts (ASK) a progressé de 5 %. Cinq nouveaux Airbus  A350 ont rejoint la flotte, et 23  Boeing  777  et  A380 entièrement réaménagés sont sortis du vaste programme de modernisation lancé en 2022 (5 milliards USD d’investissement). Malgré la hausse des coûts opérationnels (+4 %), notamment du kérosène qui représente 30 % du total, l’entreprise reste bénéficiaire grâce à des remplissages stables (coefficient de 79,5 %) et à une forte fréquentation du hub de Dubaï. (Source : air-journal.fr)

Ryanair passe au tout-numérique : les cartes d’embarquement papier disparaissent dès le 12 novembre

La compagnie irlandaise met ainsi un terme définitif à l’impression des cartes d’embarquement papier – une évolution dans la continuité de sa stratégie de dématérialisation et d’efficacité opérationnelle. Selon la compagnie, près de 80 % de ses 207 millions de passagers annuels utilisent déjà la version numérique de leur carte d’embarquement. Le passage au 100 % digital promet, selon Ryanair, « une expérience de voyage plus rapide, plus intelligente et plus écologique ». Pour les 20 % restants, ce changement représente une adaptation nécessaire à un environnement toujours plus connecté et centré sur le mobile. (Source : air-journal.fr)

Une révolution à 10 000 mètres : Iberia offrira le WiFi gratuit sur tous ses vols

Iberia introduira progressivement à partir de 2026 une connectivité haut débit gratuite pour tous ses passagers, sur tous les vols — qu’ils soient court, moyen ou long-courriers. Cette annonce résulte d’un accord stratégique entre le groupe IAG (International Airlines Group), maison mère d’Iberia, et Starlink. (Source : air-journal.fr)

Après Air France-KLM, le groupe IAG déçoit à son tour au troisième trimestre

Le groupe IAG, a lui aussi enregistré des résultats un peu inférieurs aux attentes pour la période estivale, avec un chiffre d’affaires quasi stable, à 9,328 milliards d’euros et un bénéfice net en baisse de 2,3 %, à 1,4 milliard. La maison mère de British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus n’en reste pas moins le plus rentable des grands groupes de transport aérien long-courrier européens, avec une marge opérationnelle de 22 % au troisième trimestre, contre 13,1 % pour Air France-KLM et 12 % pour le groupe Lufthansa. Sur le même modèle de hub long-courrier, seule Turkish Airlines fait mieux en Europe, avec une marge de 29,6 % au T3, bien que la compagnie turque ait, elle aussi, enregistré une baisse de ses bénéfices trimestriels. IAG maintient ses objectifs annuels. De quoi conforter la place d’IAG sur la deuxième marche du podium européen en nombre de passagers et en chiffre d’affaires, derrière le groupe Lufthansa, mais devant Air France-KLM. Sur les neuf premiers mois de l’année, IAG totalise déjà 92,36 millions de passagers, contre 78,23 millions pour Air France-KLM et 103 millions pour Lufthansa group. (Source : lesechos.fr)

Qantas, bientôt des futurs vols directs reliant l’Australie à Londres et New York sans escale

La compagnie nationale australienne et Airbus dévoilent les premières images de l’A350-1000ULR (Ultra Longue Portée), à la suite de l’achèvement des principales étapes de production dans les ateliers toulousains. Les sections avant, centrale et arrière du fuselage, ainsi que les ailes, l’empennage et le train d’atterrissage, sont désormais assemblés. L’appareil sera transféré cette semaine dans un nouveau hangar pour l’installation des moteurs et des instruments de test en vol, en vue d’un programme d’essais en vol approfondis qui débutera en 2026. (Source : tourhebdo.com)

Aviation générale et d’affaires, drones, eVTOL, ADAVe

Bombardier : le Global 8000 certifié au Canada

Bombardier a annoncé le 5 novembre que l’avion d’affaire Global 8000 a reçu la certification de type de Transports Canada, augure d’une mise en service cette année. La certification aux Etats-Unis et en Europe devrait suivre. (Source : air-cosmos.com)

Les défenseurs de l’aérodrome de Reims-Prunay font plier le géant Edeis

C’est une décision de justice plutôt rare qui a fait le bonheur des usagers de l’aérodrome de Reims-Prunay. Confrontés ces dernières années à des hausses des redevances, une trentaine de pilotes et de passionnés d’aviation ont constitué une association dans le but de faire entendre leurs doléances à Edeis. À la fois société d’ingénierie et gestionnaire d’infrastructures, le groupe français exploite dix-neuf sites culturels, cinq ports et dix-huit aéroports en France, dont celui de Reims-Prunay, depuis 2013. « C’est une forme de vampire, qui récupère des délégations de service public un peu partout en France pour se faire de l’argent », image un adhérent de l’association de défense des usagers de l’aérodrome de Reims-Prunay, remonté contre cette forme de partenariat public-privé. Dans ce combat de David contre Goliath, ce sont finalement les usagers de l’aérodrome qui ont décroché un premier succès. Le 21 octobre dernier, le tribunal administratif de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a jugé que « les décisions par lesquelles la société Edeis Aéroport Reims a déterminé les tarifs des redevances aéroportuaires au titre des années 2023 et 2024 sont annulées ». En d’autres termes, la société privée, qui exploite depuis 2013 l’infrastructure pour le compte du Grand Reims, n’aurait pas dû collecter ces redevances — soit quelque 75 000 € en 2024 — et les usagers pourraient donc en demander le remboursement, si Edeis ne faisait pas appel. La raison du jugement est purement technique : ces tarifs auraient dû être approuvés par un vote du conseil communautaire du Grand Reims, or cela n’a pas été le cas. Ils sont donc « entachés d’incompétence », selon le tribunal administratif. (Source : lhebdoduvendredi.com)

Droit des passagers

Les parlementaires américains interrogent Delta Air Lines sur l’utilisation de l’IA dans la tarification des billets

Un groupe de deux douzaines de législateurs démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis a demandé mercredi au directeur général de Delta Air Lines DAL.N , Ed Bastian, de répondre à des questions sur l’utilisation éventuelle de l’intelligence artificielle générative pour aider à fixer le prix des billets. Delta a déclaré mercredi "qu’il n’y a aucun produit tarifaire que Delta a déjà utilisé, teste ou prévoit d’utiliser qui cible les clients avec des offres individualisées basées sur des informations personnelles ou autres." « Alors que Delta affirme avoir mis en place des "mesures de protection strictes pour garantir le respect de la législation fédérale", elle n’a pas expliqué en quoi consistaient ces mesures », écrivent-ils. "Nous interviendrons très fermement si une compagnie tente d’utiliser l’IA pour fixer individuellement le prix de ses sièges", a déclaré M. Duffy. (Source : zonebourse.com)

Développement durable

Les émissions de vos vols sont bien plus élevées que ce que suggèrent les calculateurs de carbone

Les outils existants qui calculent l’empreinte carbone des vols sous-estiment considérablement leur impact sur le réchauffement, affirment les créateurs d’un nouveau calculateur. Le nouveau calculateur, appelé Calculateur dynamique des émissions des passagers aériens (ATP-DEC), diffère des calculateurs existants de deux manières. Premièrement, plutôt que de supposer qu’un vol emprunte l’itinéraire idéal, il utilise les données de vols antérieurs pour estimer l’itinéraire le plus probable, le temps de vol et le temps passé au roulage avant le décollage et après l’atterrissage, ainsi que le niveau de remplissage probable d’un avion. Contrairement à d’autres calculateurs, celui-ci est dynamique dans le sens où les données des vols passés sont continuellement mises à jour, explique Goean. Par exemple, de nombreux vols empruntent des itinéraires plus longs en raison de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine – d’autres calculateurs de vols n’en tiennent toujours pas compte, affirment les chercheurs. La deuxième différence clé est que l’ATP-DEC prend en compte toutes les manières connues par lesquelles le vol peut affecter le climat, y compris la formation de traînées de condensation, d’oxydes d’azote et de vapeur d’eau. Les traînées de condensation, par exemple, peuvent avoir un effet de réchauffement plus important que les émissions de CO₂ d’un avion. D’autres calculateurs de vol n’incluent pas du tout ces facteurs ou utilisent une valeur moyenne. « Ils ne varient pas en fonction de l’avion, ni des conditions de carburant, ni des conditions extérieures », explique Sadhukhan. « Le nôtre est plus complet. » Goean dit que l’équipe mettra sa calculatrice à la disposition des autres et produira une application qui sortira au début de l’année prochaine. « Si une compagnie aérienne souhaite intégrer l’ATP-DEC, nous pouvons commencer dès demain », dit-il. Mais la mise en place des flux de données nécessaires peut prendre des semaines, voire des mois. (Source : issues.fr)

Industrie aéronautique – Recherche

Fin de partie pour le futur ATR brésilien : Embraer annule son programme de turbopropulseur

L’annonce, faite lors de la présentation des résultats du troisième trimestre 2025, marque un recentrage stratégique vers les jets régionaux et les avions d’affaires. Interrogé par un analyste lors de la conférence de presse financière du 5 novembre, Francisco Gomes Neto, PDG d’Embraer, a déclaré que « le projet de turbopropulseur a été annulé ». « Nous n’avons actuellement aucun plan dans cette direction. » Cette déclaration met fin à plusieurs années de développement conceptuel autour d’un nouvel appareil régional censé moderniser le modèle existant des turbopropulseurs, un segment dominé depuis des décennies par le franco-italien ATR. (Source : air-journal.fr)

Wizz Air convertit ses commandes d’A321XLR et reporte ses livraisons à 2033

Wizz Air vient d’annoncer un important réajustement de son carnet de commandes auprès d’Airbus : 88 avions, initialement prévus pour être livrés d’ici l’exercice fiscal 2030, seront désormais livrés à partir de 2033. Dans le cadre de ce recentrage, Wizz Air a converti 36 commandes d’A321XLR (un monocouloir à très long rayon d’action) en A321neo, réduisant ainsi son engagement sur le XLR à 11 appareils, contre 47 initialement prévus. Cette décision s’explique par la fermeture de sa filiale Wizz Air Abu Dhabi, où la majorité des XLR devaient être déployés. Les difficultés rencontrées dans le Golfe, notamment la fiabilité des moteurs dans un climat extrême et la volatilité géopolitique, ont rendu ce déploiement peu viable. Malgré ces ajustements, le carnet de commandes global de Wizz Air reste inchangé à 273 appareils. La compagnie vise désormais une croissance de capacité annuelle de 10 à 12% jusqu’en 2030, tout en s’assurant que sa flotte sera entièrement composée d’avions de génération « neo » (A320neo et A321neo) d’ici 2029. Ce choix renforce sa position d’acteur parmi les plus économes en carburant et en émissions de CO2. (Source : air-journal.fr)

Boeing se renforce en Asie Centrale

A l’occasion de la venue à Washington des dirigeants de cinq anciennes républiques soviétiques réunies au sein de la plate-forme diplomatique « C5+1 » créée par les USA, Boeing a engrangé une série de contrats avec trois compagnies nationales d’Asie Centrale. Uzbekistan Airways a annoncé la conversion d’options en une commande ferme de huit 787 Dreamliners, portant le carnet de commandes total de la compagnie aérienne nationale à 22 unités. Somon Air, compagnie aérienne nationale du Tadjikistan, s’est engagée pour sa part à commander jusqu’à 4 Boeing 787 Dreamliner et 10 Boeing 737 MAX. Enfin, Air Astana, compagnie aérienne nationale kazakhe, va acquérir jusqu’à 15 Boeing 787-9 Dreamliner. Avec trois autres avions 787-9 qui seront livrés par l’intermédiaire de loueurs, la flotte de 787 d’Air Astana atteindra 18 avions 787-9 afin de renforcer ses capacités long-courriers. (Source : aerobuzz.fr)

Airbus confirme 78 avions livrés en octobre : il en reste 235 pour remplir ses objectifs annuels

Airbus a officialisé dans son dernier communiqué en date du 7 novembre 2025 la livraison de 78 appareils en octobre, marquant une nette accélération par rapport aux mois précédents et rapprochant l’avionneur européen de son objectif annuel ambitieux. Ce chiffre porte le total des livraisons sur les dix premiers mois de l’année à 585 avions, distribués à 85 clients à travers le monde. Airbus vise à atteindre environ 820 livraisons d’ici la fin 2025, ce qui implique une montée en cadence significative lors des derniers mois de l’année, puisqu’il devra livrer 235 avions au total s’il veut réussir ses objectifs. Sur le mois d’octobre, Airbus a livré majoritairement des monocouloirs, avec 68 exemplaires, ainsi que 10 gros-porteurs. (Source : air-journal.fr)

Sécurité

Belgique, de nouveaux drones signalés ce jeudi soir dans le ciel : Le trafic aérien a repris

Ce jeudi soir, des drones ont de nouveau été observés dans le ciel à proximité de l’aéroport de Zaventem et de Liège ainsi que de la base militaire de Florennes. (Source : lalibre.be)

Crashs du 737 MAX 8 : la justice américaine abandonne les poursuites contre Boeing

oeing se tire d’affaire. Ce jeudi 6 novembre, un juge fédéral du Texas a ordonné l’abandon des poursuites pénales ouvertes à la suite des crashs de deux 737 MAX 8, survenus en 2018 et 2019, causant la mort de 346 personnes. Cette décision fait suite à une requête du ministère américain de la Justice, validant un accord conclu avec l’avionneur en mai dernier, rapportent Les Echos. L’arrangement, qui prévoit notamment le versement de 1,1 milliard de dollars, met fin à une procédure qui devait déboucher sur un procès à Fort Worth au Texas. Plusieurs proches des victimes, représentés par le cabinet Clifford au civil, ont exprimé leur indignation dans un communiqué et annoncé leur intention de faire appel « en urgence » de cette décision. Dans le cadre de cet accord, Boeing admet avoir cherché à « faire obstruction et à entraver » le travail du régulateur américain de l’aviation civile (FAA) et devra notamment verser plus de 444 millions de dollars dans un fonds d’indemnisation des familles, et payer une amende de 244 millions. (Source : capital.fr)