Le chauffage et la fréquence des voyages en avion sont les deux facteurs déterminants pour l’empreinte carbone individuelle des Français, indique un groupe d’experts du sujet, le Citepa, dans une étude publiée jeudi. Le Citepa, l’association mandatée par le gouvernement pour estimer les émissions de gaz à effet de serre de la France, a réalisé une étude auprès d’environ 2.000 personnes interrogées par OpinionWay entre novembre 2024 et février 2025. Le sondage a permis de déterminer que l’empreinte carbone des Français, mesurée en tonnes équivalent CO2 émises par personne et par an, variait fortement en fonction de leur mode de vie. Chez les sondés, elle va de 3,0 à 83,6 tonnes, avec une moyenne de 8,5 tonnes. Le Citepa note l’« impact des logements et du transport ». Dans les transports, les sondés divergent fortement selon qu’ils se déplacent ou non par voie aérienne, ce qui est nettement corrélé au niveau de revenus, mais aussi à l’âge. Ils sont 26% à avoir pris un vol en 2023, et « l’utilisation de l’avion est plus élevée chez les jeunes et les hauts revenus, contribuant significativement à l’empreinte carbone des transports », souligne le Citepa. (Source : lefigaro.fr)
470 milliards d’euros. C’est le montant de l’exonération fiscale qui pourrait être maintenue aux secteurs de l’aviation, du transport maritime et de la pêche jusqu’en 2035. Le 13 novembre prochain, les 27 ministres européens des Finances pourraient se prononcer en faveur de la révision de la directive européenne sur la taxation de l’énergie. Quels impacts un tel scénario pourrait-il avoir ? Décorticage d’une directive qui pourrait bien faire la différence. (Source : rtbf.be)