Devant la cour d’appel, Air France comme Airbus ont réitéré leur position. Les débats se concentrent sur la formation des équipages et la communication autour des failles des sondes Pitot, alors même que les familles restent en attente d’explications définitives sur le drame ayant marqué l’histoire de l’aviation civile française. Quelques 250 parties civiles sont encore présentes en appel, contre près de 500 en première instance, toutes conscientes qu’approche l’épilogue de ce marathon judiciaire. Air France est poursuivi pour ne pas avoir mis en œuvre de formation de pilotes adaptée aux situations de givrage des sondes Pitot, qui mesurent à l’extérieur de l’avion la vitesse de l’appareil, ni procédé à une information suffisante des équipages. « Nous avions les moyens de faire une formation en haute altitude mais si nous ne l’avons pas fait, c’est que nous pensions, en conscience, qu’elle n’était pas nécessaire au regard des informations qui étaient portées à notre connaissance », a justifié à la barre Pascal Weil, qui a répondu au nom d’Air France aux questions mardi et mercredi, cité par l’AFP. « Les pilotes avaient la solution. Ils avaient la solution, ils l’ont dit tous les deux. Il faut redescendre, ils l’ont dit. S’ils étaient redescendus, ils seraient là aujourd’hui », a-t-il ajouté, estimant que « les facteurs humains ont été prédéterminants » dans la catastrophe. La justice reproche à Airbus d’avoir sous-estimé la gravité des défaillances des sondes anémométriques, dont le givrage en haute altitude est le point de départ de l’accident, et de n’avoir pas pris toutes les dispositions nécessaires pour en informer d’urgence les compagnies aériennes qui en étaient équipées. Le représentant d’Airbus au procès, Christophe Cail, s’en est défendu : « Notre objectif, c’est zéro accident. Le moindre accident est un échec pour l’ensemble de notre communauté ». « Dès qu’on perçoit un risque, on va tout faire pour le corriger. La précaution, c’est de communiquer aux compagnies aériennes. Le principe de précaution que nous prenons est de regarder ce qu’on doit faire à court, moyen et long terme », a affirmé le pilote d’essai chez Airbus. (Source : air-journal.fr)
Le trafic aérien a été temporairement suspendu à l’aéroport de Brême dimanche en soirée à cause d’un survol de drone d’origine inconnue, a indiqué la police allemande à l’AFP. L’appareil a été repéré "aux abords immédiats de l’aéroport vers 19h30", selon un porte-parole de la police dans la ville hanséatique du nord de l’Allemagne. En conséquence, le contrôle aérien a, en accord avec la police fédérale, immédiatement suspendu les opérations de décollage et d’atterrissage. Le trafic a repris à partir près d’une heure plus tard. (Source : bfmtv.com)
Ce samedi 1ᵉʳ novembre, un avion de tourisme, avec à son bord trois personnes, s’est écrasé dans un massif de la commune de Roquefort-la-Bédoule, dans les Bouches-du-Rhône. Bilan : un mort et deux blessés, dont un grièvement. L’accident a eu lieu aux alentours de 17 heures dans un massif de Roquefort-la-Bédoule. Les trois hommes avaient décollé de l’aérodrome de Salon-Eyguières aux commandes d’un petit avion, un Dyn MCR-4S, quadriplace léger destiné aux pilotes privés et aux aéroclubs. Le pilote était licencié du club Rossi Levallois, indique un membre de l’aérodrome, qui rappelle qu’"il y a toujours beaucoup d’émotion quand ce type de drames survient, cela peut arriver à n’importe quel pilote". L’aéronef effectuait un vol "dans la région", et se serait crashé "a priori à cause des conditions météorologiques", apprend à l’AFP, une source proche du dossier. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Sur le tarmac de l’aéroport de Beauvais, les cris perçants d’une buse se mêlent au grondement des réacteurs. Pour réduire les risques de collision entre avions et oiseaux, des rapaces sont dressés à survoler les pistes et effrayer les volatiles. Jusqu’à présent, à Beauvais, les effaroucheurs utilisaient surtout des dispositifs acoustiques diffusant des cris d’oiseaux depuis des haut-parleurs installés sur leurs véhicules jaunes sillonnant le tarmac, ainsi que des moyens pyrotechniques. "Le problème, c’est que certaines espèces finissent par s’habituer", note le responsable du péril animalier de l’aéroport, Cédric Évrard. "On les effraie, elles partent, mais une heure plus tard, elles sont de retour. Avec les fauconniers, cet effet d’accoutumance disparaît." L’aéroport de Nantes, pionnier en France, dispose de sa propre fauconnerie. (Source : challenges.fr)
Alors que l’aéroport international Eleftherios Venizelos d’Athènes enregistre une fréquentation record depuis le début de l’année et a lancé d’ambitieux travaux d’agrandissement, des voix s’élèvent pour dénoncer les défaillances d’un système de contrôle aérien vieillissant et le manque de moyens humains et matériels qui y sont dédiés. L’Association hellénique des contrôleurs aériens (E.E.E.K.E.) met également en cause depuis plusieurs mois l’obsolescence du système de contrôle de trafic aérien. Selon eux, la pièce défectueuse à l’origine de la panne du 19 août avait ainsi été signalée depuis un an à l’Autorité de l’Aviation Civile, qui n’aurait pas pris les mesures adéquates. Un constat partagé par la Commission Européenne, en juillet 2022, après plusieurs mises en demeure, elle décide de saisir la Cour de Justice de l’Union Européenne pour le non-respect de certaines réglementations européennes, dont la mise en œuvre d’une structure « Datalink » modernisant le contrôle du trafic aérien. Plus récemment, c’est le manquement de la Grèce à publier des procédures de navigation basées sur la performance qui a été épinglé par la Commission Européenne. A chaque fois, quelques mois sont laissés au pays pour prendre les mesures nécessaires – sans résultat concret jusqu’à présent. (Source : lepetitjournal.com)