Le marché des boutiques duty free (hors-taxe) dans les aéroports internationaux dans le monde continue de traverser une période difficile. Pour la troisième année consécutive, les dépenses des passagers en « travel retail » ont baissé, malgré le retour du trafic aérien à des niveaux proches de ceux d’avant la pandémie de Covid. C’est ce que souligne l’étude annuelle 2025 du cabinet de conseil Kearney, basée sur un sondage de 3 000 voyageurs et dévoilée au salon Tax Free World Exhibition de Cannes. Alors que le nombre de passagers a presque retrouvé son niveau de 2019, les ventes en duty-free plafonnent à 74,1 milliards de dollars, en recul de 13 % par rapport au pic prépandémique. La dépense moyenne par voyageur dans les boutiques duty free a chuté à 15,50 dollars en 2024, soit un recul de 36 % par rapport aux niveaux précédant la crise sanitaire (24,30 dollars en 2019). Le chiffre d’affaires mondial du « travel retail » a ainsi ralenti sa croissance, attestant d’une décorrélation inquiétante entre trafic aérien et ventes. (Source : air-journal.fr)

L’aéroport Félix Eboué de Guyane connaît un tournant majeur dans sa gestion  : l’exploitation de la plateforme, essentielle pour l’économie et la mobilité du territoire, a été confiée pour 30 ans à un consortium privé, la Société Concessionnaire de l’Aéroport de Cayenne. Marquant la fin de la tutelle de la Chambre de commerce et d’industrie de Guyane, ce changement, initié par l’État, vise à dynamiser la compétitivité et l’attractivité de l’aéroport guyanais. «  Nous avons l’ambition de rendre l’aéroport plus moderne, plus performant et mieux adapté aux besoins du territoire  », a déclaré la SCAC, menée par le groupe Egis. Le nouvel exploitant s’est engagée à investir 85 millions d’euros sur quatre ans pour moderniser la plateforme, tout en garantissant la stabilité des taxes aéroportuaires. Félix Eboué se distingue comme la cinquième plateforme ultramarine française, avec un trafic ayant atteint 496 206 passagers en 2024, en hausse de 3 % par rapport à l’année précédente. Cette dynamique s’accompagne d’une forte augmentation des mouvements d’avions commerciaux, frôlant les 6 400 rotations sur l’année. Deux compagnies aériennes françaises assurent des vols réguliers depuis/vers la métropole : Air France depuis/vers Paris-CDG et Air Caraïbes depuis/vers Paris-Orly. L’aéroport guyanais a une capacité d’accueil totale de 600 000 voyageurs par an. (Source : air-journal.fr)

Le trafic passagers avait chuté brutalement après la liquidation du groupe CARE, maison mère d’Air Antilles en 2023. Mais depuis la reprise de la société en 2024, la fréquentation de l’aéroport de Grand-Case connaît une envolée record. La reprise de l’aéroport de Grand-Case illustre la résilience du transport aérien régional dans les Antilles françaises. Avec la stabilisation d’Air Antilles et la consolidation d’Air Caraïbes sur la desserte Guadeloupe – Saint-Martin, les perspectives pour 2025 s’annoncent encourageantes. Pour les acteurs économiques et touristiques, ce regain d’activité constitue un signal fort de reprise après une année de fortes turbulences. Et ce malgré les difficultés financières de la nouvelle société Air Antilles et son passage en licence temporaire. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)

Jean-Louis Baroux est un acteur reconnu du monde des compagnies aériennes. Créateur du World Air Transport Forum et de l’APG, il rappelle le passé glorieux des compagnies scandinaves et islandaises, qu’il met en miroir avec leur difficile actualité. (Source : deplacementspros.com)

Alaska Airlines tourne une page de son histoire : elle vient d’interrompre ses accords de partage de codes avec deux poids lourds du ciel, la sud-américaine LATAM et Singapore Airlines. Cette décision, effective depuis le 1er octobre 2025, reflète les grandes manœuvres en cours dans l’univers des alliances aériennes et pourrait changer la donne pour les voyageurs habitués à l’accumulation de points ou à des itinéraires combinés plus fluides. Depuis le 1er octobre 2025, les voyageurs ne peuvent plus acheter de billets sous code LATAM ou Singapore Airlines sur les vols opérés par Alaska Airlines, ni profiter de la réciprocité des programmes de fidélité, tels qu’Atmos Rewards ou KrisFlyer. (Source : air-journal.fr)

Spirit Airlines prévoit une réduction radicale de sa flotte dans le cadre de son redressement sous le régime de la faillite américaine. La low-cost ambitionne de se séparer de près de 100 avions et de revoir son réseau à la baisse. Ce plan, présenté aux créanciers, marque une rupture dans l’histoire de la compagnie, qui subit sa deuxième procédure de faillite en moins d’un an. Face à des pertes persistantes et à une demande en berne, Spirit Airlines choisit donc la voie d’une restructuration drastique. La compagnie américaine va réduire de moitié sa flotte et abandonner des pans entiers de son réseau, misant sur une taille moindre pour assurer sa survie et sa rentabilité future. (Source : air-journal.fr)

Les liaisons aériennes entre la France et l’Algérie connaissent un net renforcement pour la saison hiver 2025-2026, porté notamment par ASL Airlines qui augmente ses fréquences et dessert de nouvelles villes. Transavia France, pour sa part, maintient une offre compétitive sur les grandes destinations algériennes. Cette dynamique illustre l’importance de ce corridor aérien, une des routes les plus fréquentées depuis la France, malgré un contexte diplomatique tendu et les variations des prix des billets d’avion. (Source : air-journal.fr)

"Est-il déraisonnable de demander à la Guadeloupe, Département et Région, à la CTM Martinique et à la Collectivité de Saint-Barthélemy de participer, aux côtés de Saint-Martin, au sauvetage de la compagnie ?". La question est posée par le sénateur Victorin Lurel qui, au nom de la nécessaire continuité territoriale, interroge sur le fait que la Collectivité de Saint-Martin soit seule à tenter de sauver la compagnie aérienne Air Antilles, ainsi que ses emplois. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)

Deux agences américaines de régulation enquêtent sur deux collisions de drones de livraison en Arizona, qui n’ont pas fait de blessé, selon des documents publiés jeudi 2 octobre. Le rapport du régulateur de l’aviation civile, la FAA, indique que les deux incidents ont eu lieu mercredi à quelques secondes d’écart. Chacun des deux drones a touché une grue située à Tolleson, en banlieue de Phoenix, dans des "circonstances indéterminées", selon l’agence. Il s’agissait de modèles MK30, développés par Amazon lui-même et déployés fin 2024. Ils sont capables de transporter des charges allant jusqu’à 2,2 kg environ. De son côté, l’agence américaine d’enquête sur les accidents dans les transports civils, la NTSB, a fait savoir jeudi, dans un message posté sur X, qu’elle se penchait également sur ces deux collisions de drones. (Source : bfmtv.com)

Pilote privé et développeur, Geoffroy Vibrac a créé une plateforme gratuite avec pour objectif « d’inviter facilement ses amis à des vols ». Le scénario suivant est imaginé : vous avez envie de faire un vol très prochainement, les conditions météo sont favorables et l’avion prévu est libre. Au lieu de téléphoner ou d’envoyer des SMS à tous ses amis et proches en attendant les retours, l’application Friends.aero facilite la tâche. Après 4 clics pour créer un vol (départ, destination, date et heure, places disponibles) et 1 clic pour sélectionner parmi vos groupes « Famille », « Amis proches » ou « Collègues », le processus est automatique avec envoi d’un email d’invitation avec tous les détails, la gestion des réservations, le calcul du coût partagé ou non, etc. L’application ne se veut pas être du coavionnage (même si la « dérive » serait possible) car il ne s’agit pas de trouver des passagers inconnus, que la licence du pilote n’est pas vérifiée et que cette plate-forme est 100% gratuite. (Source : aerovfr.com)

À l’occasion de TICAD9, la Banque africaine de développement et le groupe japonais JGC Corporation initient une coopération stratégique pour produire et déployer du carburant d’aviation durable sur le continent. Cette alliance pourrait placer l’Afrique en première ligne de l’aviation verte mondiale. (Source : air-journal.fr)

Airbus a établi un nouveau record de livraisons en septembre 2025, avec 73 avions remis à ses clients, un chiffre inédit pour ce mois de l’année, rapporte l’agence Reuters, citant des sources industrielles. Ce résultat, qui doit être encore confirmé par l’avionneur européen, dépasse les attentes des analystes. Ces derniers tablaient sur un volume compris entre 69 et 70 appareils pour ce mois de septembre. Cette forte performance reflète une amélioration notable dans la gestion des retards d’approvisionnement, notamment au niveau des moteurs, qui avaient freiné la production ces derniers mois. En septembre 2024, Airbus avait livré seulement 50 appareils à ses clients. Le total des livraisons depuis le début de l’année atteint ainsi 507 avions, soit une progression de 2% par rapport à la même période en 2024, marquée par un démarrage plus faible. Ce regain d’activité permet à Airbus d’envisager un quatrième trimestre exceptionnel, avec l’objectif ambitieux de livrer 313 avions entre octobre et décembre, soit une hausse de 16% par rapport au dernier trimestre 2024. Cela permettrait d’atteindre voire dépasser l’objectif annoncé de 820 avions livrés en 2025. (Source : air-journal.fr)

Boeing s’apprête à accélérer la cadence de production de son avion vedette, le 737 MAX, après plusieurs années marquées par des difficultés industrielles, des contraintes réglementaires et des revers financiers. Selon Bloomberg, le constructeur américain aurait prévenu ses fournisseurs qu’il vise, dès octobre, un rythme de 42 appareils par mois, première étape d’une remontée progressive vers un niveau de production inédit depuis la crise du programme. D’après des informations rapportées par Bloomberg News, citant des sources proches du dossier, Boeing projette d’atteindre 42 exemplaires mensuels du 737 MAX dès ce mois-ci. L’avionneur planifierait deux nouvelles hausses : l’une en avril 2026, et une autre fin 2026, pour un objectif supérieur à 53 appareils par mois fin 2026, soit une cadence comparable à celle d’avant les déboires de l’appareil. (Source : air-journal.fr)

Face aux récentes violations de l’espace aérien de pays alliés européens (Danemark, Norvège, Allemagne, Belgique, Pologne, etc.) l’armée de l’Air et de l’Espace française a rappelé ses moyens de lutte anti-drones. (Source : air-journal.fr)

Jeudi 18 septembre 2025, un incident est survenu près de l’aéroport de Figari. Deux Rafales auraient évité in extremis un avion léger C172, après un survol autorisé de l’aérodrome. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) indique que des investigations sont en cours. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)

Cet incident rare impliquant un Boeing 787-8 d’Air India relance la question de la fiabilité des systèmes électriques de la flotte Dreamliner en Inde. Le 4 octobre 2025, le vol d’Air India reliant Amritsar à Birmingham a connu un événement inhabituel à environ 500 pieds d’altitude, lors de sa descente finale : le déploiement automatique de la Ram Air Turbine (RAT). Cette turbine, conçue pour fournir une alimentation électrique et hydraulique de secours en cas de perte totale de puissance, s’est activée alors que tous les paramètres de bord semblaient normaux. Le lendemain, la FIP a adressé une demande officielle à la DGCA afin de procéder à une inspection complète des systèmes électriques de tous les Boeing 787 en service en Inde. Le capitaine CS Randhawa a précisé à l’agence ANI : « Nous avons écrit à Manish Kumar, chargé de la sécurité aérienne à la DGCA, en mettant en copie le directeur général, le chef de l’AAIB et le secrétaire à l’Aviation civile ». Pour l’organisation, le déclenchement de la RAT sans perte moteur est un événement extrêmement rare qui doit être investigué à l’échelle nationale. (Source : air-journal.fr)

Une hausse des incivilités est observée à bord des avions en plein vol. Le personnel navigant a-t-il les moyens d’y répondre, et jusqu’où peut-il agir en cas d’urgence ? (Source : franceinfo.fr)

Le 14 octobre prochain, aucun avion ne décollera ni n’atterrira à l’aéroport de Charleroi, en raison d’une journée d’action nationale menée par le front commun syndical. Après Brussels Airport à Zaventem, c’est le deuxième grand aéroport belge à annoncer une annulation totale de ses vols, confirmant l’ampleur et l’impact de cette mobilisation sur le transport aérien. (Source : air-journal.fr)

KLM vient de mettre en service le tout premier simulateur d’Airbus A350 jamais installé aux Pays-Bas, marquant une avancée majeure dans la préparation de ses équipages avant l’intégration du biréacteur long-courrier dans sa flotte à la fin de 2026. À Amsterdam, l’installation de l’appareil a représenté un défi logistique insolite : le simulateur, trop volumineux pour passer par la porte principale du centre d’entraînement de Schiphol-Est, a dû être hissé par-dessus la clôture à l’aide d’une grue. Il est désormais totalement opérationnel et prêt à accueillir les premiers stagiaires. Les premières sessions de formation pour les pilotes d’A350 débuteront dans les prochaines semaines. (Source : air-journal.fr)

Le principal syndicat des contrôleurs aériens français, le SNCTA, a annoncé la suspension de son préavis de grève prévu les 7, 8 et 9 octobre, à l’issue d’échanges avec la Direction générale de l’aviation civile. La décision intervient après une séance de «  conciliation  » et «  compte tenu des accords trouvés  » avec la DGAC, a indiqué le syndicat sur son site, sans en préciser le contenu pour l’instant. (Source : air-journal.fr)

Les professionnels du tourisme aux États‑Unis s’inquiètent. L’U.S. Travel Association, qui fédère la majorité des acteurs américains du tourisme (compagnies aériennes, hôtels, voyagistes…), vient de publier une mise à jour de ses prévisions pour l’activité touristique entrante aux États‑Unis pour 2025. Et elles sont fortement contrastées. Si l’association se réjouit de la robustesse du marché domestique, elle s’inquiète pour le cœur de métier de la plupart de ses adhérents : le tourisme international. Selon l’U.S. Travel Association, « la baisse continue des visiteurs internationaux menace des milliards de dollars de dépenses et des milliers d’emplois ». (Source : lechotouristique.com)

Dans quelques jours, la Commission européenne va lever le voile sur ce projet. C’est une avancée qui pourrait fluidifier les transports en Europe et surtout les verdir. Alberto Mazzola, directeur exécutif de la Communauté des entreprises européennes de chemins de fer et d’infrastructures, a confirmé que la construction d’un réseau européen de lignes à grande vitesse reliant les grandes capitales de l’Union était bien dans les papiers de la Commission européenne. Celle-ci devrait faire une annonce en ce sens dans les prochains jours. (Source : tourmag.com)

Du 29 au 31 octobre 2025, le Barcelo Sevilla Renacimiento sera le théâtre de la 16ème édition du World Connect, un rendez-vous annuel organisé par APG et devenu incontournable pour les acteurs du transport aérien. Cette édition 2025 mettra à l’honneur un thème particulièrement actuel : « Le pouvoir de la communication dans le transport aérien ». (Source : air-journal.fr)