La cour administrative d’appel de Marseille a validé ce jeudi 18 septembre le permis de construire délivré par le préfet des Alpes-Maritimes pour le projet d’extension de l’aérogare de l’aéroport de Nice. Une association de défense de l’environnement en contestait la légalité. (Source : bfmtv.com)
Spirit Airlines, en grande difficulté financière, s’apprête à réduire d’un quart son offre de vols à partir de novembre et envisage de tailler dans les rémunérations de ses pilotes, pourtant négociées par leur syndicat, afin d’économiser 100 millions de dollars par an. La compagnie low cost américaine, qui a déposé son bilan pour la deuxième fois en moins d’un an, a prévenu qu’elle n’exclurait pas des milliers de suppressions de postes. (Source : air-journal.fr)
L’annonce a été faite le 17 septembre 2025 par le président du Gulf Air Group, Khalid Taqi, saluant une « carrière remarquable dans le management aérien » et « une expérience reconnue ». Gauss entrera officiellement en fonction le 4 novembre prochain. Cette arrivée marque une étape importante pour la compagnie, alors que son PDG sortant, Jeffrey Goh, quitte son poste après avoir conduit Gulf Air à travers la période délicate de l’après-Covid. (Source : air-journal.fr)
Aer Lingus a annoncé son plus grand programme transatlantique d’été pour 2026, comprenant une nouvelle route de Dublin vers l’aéroport international de Raleigh-Durham, en Caroline du Nord, l’année prochaine. Cette nouvelle route porte à vingt-six le nombre de destinations nord-américaines desservies par Aer Lingus, dans le cadre de sa stratégie de hub centré sur Dublin, qui relie efficacement l’Amérique du Nord, l’Irlande, le Royaume-Uni et l’Europe. Cette ligne inédite reliera directement pour la première fois les villes jumelles de Raleigh et Durham à l’Irlande, desservant la grande région de Caroline du Nord qui compte plus de 11 millions d’habitants. Le service sera assuré jusqu’à cinq fois par semaine par l’avion Airbus A321 XLR. (Source : air-journal.fr)
Luxair, la compagnie aérienne nationale luxembourgeoise, continue de contester les conditions fixées par la Commission européenne pour autoriser la fusion entre Lufthansa Group et ITA Airways en échange d’une réattribution des créneaux de vol à Milan-Linate en faveur d’easyJet. Luxair conteste désormais le choix d’easyJet, accusant la Commission européenne d’avoir mal appliqué les critères de sélection prévus par le règlement européen sur les concentrations. Selon Luxair, cette décision est insuffisamment motivée et repose sur une mauvaise interprétation des règles. Elle dénonce un « dépassement des compétences » de la Commission et un « abus de la procédure d’approbation », ainsi qu’une violation des principes fondamentaux tels que la sécurité juridique, l’égalité de traitement et la bonne administration. La compagnie aérienne nationale luxembourgeoise qualifie le système mis en place pour Milan-Linate d’« illégal » et réclame l’annulation de cette disposition en faveur de la low cost britannique easyJet. (Source : air-journal.fr)
Turkish Airlines a inauguré une nouvelle ligne reliant Istanbul à Port-Soudan, faisant passer à 63 le nombre de destinations africaines desservies par le transporteur national turc. Aucune autre compagnie mondiale ne dessert autant de villes sur le continent. (Source : air-journal.fr)
Mauvaise nouvelle pour les voyageurs. À partir du 7 février 2026, un nouveau décret français (n°2025-772 du 5 août 2025) perturbera considérablement l’accès des passagers aériens à la justice en cas de litige pour vol retardé ou annulé. Cette réforme, qui veut désengorger les tribunaux situés près des grands aéroports tricolores, instaurera des barrières inédites. Et complexifiera les démarches pour obtenir les indemnisations prévues par le règlement européen CE 261/2004 (lui aussi en cours de réforme à Bruxelles). (Source : lefigaro.fr)
L’alliance Oneworld, composée de compagnies aériennes, en partenariat avec Breakthrough Energy Ventures (BEV) annonce la création d’un fonds d’investissement dédié au développement et à la commercialisation des carburants d’aviation durables. (Source : deplacementspros.com)
Les analyses de Georgia Tech et Seabury Airline Strategy Group confirment le fort potentiel des turbopropulseurs ATR pour remplacer les avions régionaux de 50 places vieillissants. Pas moins de 300 avions régionaux de 50 places devraient être retirés du service au cours des 10 prochaines années. Ainsi, 12 millions de passagers supplémentaires pourraient bénéficier de services aériens sur de nouvelles liaisons régionales. La demande prévue pour les 20 prochaines années est de 300 appareils afin de répondre à la demande actuelle et émergente, dont 100 proviennent d’un transfert modal du transport terrestre vers le transport aérien. (Source : air-cosmos.com)
Et si c’était enfin le « momentum » d’ATR aux États-Uniens. Le leader mondial de l’aviation régionale disposerait, selon des études de deux cabinets conseils (Georgia Tech et Seabury Airline Strategy Group), d’un potentiel commercial très prometteur aux États-Uniens où l’avionneur franco-italien, détenu à parité par Airbus et l’italien Leonardo, n’a pourtant jamais réussi à percer durablement. Ces deux études confirment dans un premier temps un éventuel remplacement dans les dix prochaines années de 300 jets régionaux vieillissants de 50 places. Pour les États-Unis, ATR va décliner une nouvelle offre ad hoc. (Source : latribune.fr)
Delta Air Lines a annoncé un partenariat stratégique avec la jeune entreprise néerlandaise Maeve Aerospace pour accélérer le développement du MAEVE Jet, un avion régional hybride électrique innovant.
Ce nouvel appareil promet de réduire la consommation de carburant et les émissions jusqu’à 40% par rapport aux appareils régionaux actuels fonctionnant au carburéacteur classique, avec des réductions supplémentaires possibles grâce à l’utilisation de carburant d’aviation durable. Delta mettra à profit son expertise opérationnelle pour accompagner le développement commercial du MAEVE Jet. Ce dernier se distingue par une configuration monocouloir avec cinq sièges de front, combinant l’économie et le confort d’un appareil moyen-courrier aux vols régionaux. (Source : air-journal.fr)
Les matériaux ne cassent pas parce qu’ils sont faibles, mais parce qu’on les fatigue. Un composant métallique ou composite peut résister à une traction extrême, encaisser une chaleur d’enfer ou supporter des pressions colossales. Pourtant, ce n’est pas cela qui le mettra à terre. C’est une contrainte bien plus insidieuse : les sollicitations répétées. Une vibration, une micro-flexion, un choc thermique, répétés des millions de fois, peuvent finir par initier une fissure, invisible à l’œil nu, qui grandit lentement, jusqu’à la rupture. Le nouveau laboratoire commun ICARE, inauguré à Brest le 17 septembre 2025, s’attaque précisément à ce phénomène. Né du partenariat entre l’ENSTA Bretagne et Safran, ce centre de recherche appliquée entend décoder le comportement des matériaux fatigués. (Source : media24.fr)
La révolution tranquille de l’A321 XLR a commencé. Le dernier-né d’Airbus n’a pas beaucoup fait parler de lui depuis ses premiers vols commerciaux, en novembre 2024, sous les couleurs d’Iberia - ce qui est tant mieux pour un nouvel avion - mais ces premiers mois ont confirmé la capacité de cet appareil, sans équivalent chez Boeing, à changer les règles du jeu, en gommant la frontière entre gros-porteurs long-courriers et monocouloirs moyen-courriers. (Source : lesechos.fr)
À ce jour, le constructeur a reçu 1.435 commandes fermes pour cet appareil de la famille des gros-porteurs, dont 1.009 pour l’A350-900, 361 pour l’A350-1000 et 65 pour la version cargo, l’A350F. Airbus vient de livrer un appareil historique : le 100e A350-1000, le modèle le plus grand et le plus long de la famille A350. (Source : aerobuzz.fr)
L’enquête qui débute ce jeudi a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens d’Ajaccio en parallèle d’une autre déjà ouverte par la Direction générale de l’aviation civile. (Source : lefigaro.fr)
Les familles de quatre passagers décédés dans la catastrophe du vol Air India AI171 le 12 juin dernier ont déposé plainte aux États-Unis contre Boeing et l’équipementier Honeywell, qu’elles accusent de négligence. Selon elles, un dispositif de coupure carburant défectueux du Boeing 787-8 Dreamliner serait à l’origine du drame qui a coûté la vie à 260 personnes près de l’aéroport d’Ahmedabad, en Inde. La plainte, enregistrée mardi devant la cour supérieure du Delaware, soutient que le mécanisme de verrouillage du sélecteur carburant installé dans le poste de pilotage pouvait être désactivé de manière involontaire. Une telle action couperait l’alimentation en carburant, entraînant une perte de poussée critique au moment du décollage. Boeing, qui a conçu et installé le système, et Honeywell, qui l’a fabriqué, auraient été informés du risque dès 2018, après une mise en garde de la Federal Aviation Administration sur des défaillances similaires constatées sur plusieurs appareils. (Source : air-journal.fr)