Dès cet hiver, Ryanair va réduire sa capacité en France de 13% dans les aéroports de Bergerac, Brive et Strasbourg. Cela représente 750 000 sièges en moins et 25 lignes annulées. Dans un communiqué, la compagnie low cost déplore une « augmentation excessive de la taxe aérienne, qui a été augmentée de 180% en mars 2025 ». Une très mauvaise nouvelle pour ces aéroports, en particulier celui de Bergerac, a regretté sur Franceinfo le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la Dordogne, Christophe Fauvel. « Si Ryanair quittait définitivement Bergerac, on pourrait parler de la fermeture de l’aéroport. » Pourquoi une telle menace plane-t-elle sur l’aéroport ? Car Ryanair « pèse à peu près 70% du trafic de l’aéroport de Bergerac en année pleine », a rappelé Christophe Fauvel. (Source : capital.fr)
Le cabinet d’analyse aéronautique mondial (OAG) prévoit que l’aéroport international de Long Thành, dans le Sud du Vietnam, pourrait devenir l’un des méga-aéroports d’Asie, accueillant jusqu’à 100 millions de passagers par an au cours de la prochaine décennie. (Source : lecourrier.vn)
Le Groupe ADP a publié le 30 juillet ses résultats semestriels 2025, affichant une performance opérationnelle solide sur ses plateformes parisiennes. Au premier semestre, Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly ont accueilli plus de 51 millions de passagers, soit une progression de 4,5% par rapport à la même période l’an passé, mais qui reste en deçà du niveau prépandémique. Sur les six premiers mois de l’année, les aéroports du groupe ADP ont accueilli 179,1 millions de passagers (+5,1%), pour chiffre d’affaires global de 3,16 milliards d’euros, en hausse de 9,6%. Cette croissance est portée par le dynamisme du trafic passagers à Paris (+4,5%) et les activités commerciales sur les plateformes franciliennes. Paris-CDG confirme son statut de leader avec 34,6 millions de passagers (+4,3%), tandis que Paris-Orly enregistre une croissance de 5% (16,7 millions de passagers). Cependant, le gestionnaire d’aéroports voit son résultat net chuter de 72% au premier semestre, à 97 millions d’euros, affecté par des changes défavorables et la contribution exceptionnelle sur l’impôt des grandes entreprises. « Conformément à ce que nous avions annoncé le 1er juillet, le résultat net part du groupe est affecté par des effets comptables liés aux variations anormalement élevées des taux de change et par l’accroissement, temporaire, de la fiscalité en France », a déclaré le PDG du groupe Philippe Pascal à travers un communiqué. (Source : deplacementspros.com)