Des lasers pointés vers des avions en France ? C’est un phénomène qui mobilise tout particulièrement l’aviation civile, bien que le nombre de cas recensés soit en baisse. De quoi s’agit-il et de quels risques parle-t-on ? (Source : midilibre.fr)
Le National Transportation Safety Board tiendra une audience d’enquête de trois jours du 30 juillet au 1er août sur la collision en vol du 29 janvier 2025 entre un avion de ligne régional CRJ700 de PSA Airlines et un hélicoptère Sikorsky UH-60 Black Hawk de l’US Army au-dessus du fleuve Potomac, près de l’aéroport national Ronald Reagan de Washington. (Source : aerobuzz.fr)
La Direction générale de l’aviation civile (DGCA) indienne a constaté 51 « lacunes récurrentes en matière de formation » chez Air India lors de son audit de juillet 2025, notamment une formation insuffisante des pilotes, l’utilisation de simulateurs non homologués et un système de gestion des effectifs défaillant. L’audit confidentiel de 11 pages, examiné par Reuters le 29 juillet 2025, réalisé par dix inspecteurs de la DGCA et quatre auditeurs supplémentaires, n’est pas lié à l’accident mortel du vol AI171 d’Air India survenu le 12 juin 2025 à Ahmedabad, et qui a fait 260 victimes. Cependant, ces conclusions accentuent la pression sur la compagnie aérienne alors que l’enquête sur l’accident se poursuit. Le rapport confidentiel de la DGCA a relevé sept manquements « de niveau I » considérés comme graves, devant impérativement être corrigés avant le 30 juillet, ainsi que 44 autres non-conformités à résoudre d’ici au 23 août. D’après des responsables interrogés, l’audit a mis en évidence des « lacunes récurrentes dans la formation » de certains pilotes de Boeing 787 et 777. Ces pilotes n’auraient pas achevé les tâches de monitoring requises — consistant à observer le fonctionnement des instruments en cabine sans piloter — avant d’être évalués dans le cadre des contrôles périodiques obligatoires. L’audit critique également le système d’affectation des équipages qui n’émettrait pas d’alerte lorsque le nombre minimum de membres requis n’est pas respecté. Au moins quatre vols internationaux ont ainsi été opérés avec un équipage de cabine insuffisant. La DGCA pointe de même des risques opérationnels et de sécurité, notant que la compagnie n’a pas mené d’« évaluations de trajectoire » adaptées pour certains aéroports dits de catégorie C, caractérisés par leur complexité ou un terrain difficile. Selon le rapport, les formations destinées à ces aérodromes reposaient sur l’utilisation de simulateurs ne répondant pas aux normes requises, ce qui pourrait signifier une « sous-évaluation des risques lors de l’approche de ces aéroports ».
Enfin, la DGCA a récemment adressé des notifications à plusieurs cadres dirigeants de la compagnie en raison de 29 « défaillances systémiques », après avoir noté l’ignorance de nombreux avertissements répétés. (Source : air-journal.fr)
Le 11 septembre 1968, le vol Air France 1611 reliant l’aéroport d’Ajaccio-Campo dell’Oro à celui de Nice-Côte d’Azur s’écrase pendant sa phase d’approche, au large d’Antibes, tuant les 95 personnes à bord, dont 6 membres d’équipage. Officiellement, la caravelle a subi un incendie suivi d’une perte de contrôle. Mais, rapidement, la thèse d’un tir de missile accidentel par l’armée française émerge. L’Élysée fait obstruction pendant plusieurs décennies, mais, en mars 2018, un juge relance l’enquête, jugeant « sérieuse » la thèse du tir accidentel de missile. En 2019, le président Emmanuel Macron demande la levée du secret-défense. Au ministère des Armées, l’étude des pièces à déclassifier est confiée à un ancien haut responsable de la DGSE…, qui conclut qu’aucun élément nouveau n’existe dans les archives. Début 2025, la justice lance les démarches pour organiser une plongée sur l’épave et remonter des preuves. (Source : lepoint.fr)