Le 18 août 2023 à l’aéroport de Nice, un Airbus A380 d’Emirates a été immobilisé suite à la découverte de dommages importants sur le bec de bord d’attaque n°2 de l’aile droite, observés après l’atterrissage. Dans son rapport, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a exclu la possibilité d’une collision en vol avec un drone ou un oiseau. Les enquêteurs se sont appuyés sur les examens réalisés à la lampe UV, qui n’ont mis en évidence aucune trace d’impact, ainsi que sur la nature des déformations, incompatibles avec l’effet d’un choc. Le BEA pointe ainsi un défaut technique : “l’enquête a établi que cet endommagement n’est pas la conséquence d’une collision en vol. Il a également été établi que des défauts de collage des revêtements supérieurs et inférieurs avec le noyau en nid d’abeille préexistaient. Ils ont pu fragiliser la structure“. Les analyses approfondies des éléments endommagés ont permis de détecter plusieurs ruptures au niveau du collage, certaines apparaissant comme consécutives à l’événement de Nice, d’autres identifiées comme préexistantes. Le BEA assure que l’incident n’a eu aucune conséquence sur la sécurité du vol. Les simulations menées par Airbus ont notamment prouvé que l’endommagement du bec concerné n’avait pas affecté la sécurité ni les performances du super-jumbo. (Source : air-journal.fr)
Un tiers des 230 000 panneaux solaires installés à proximité de l’aéroport de Schiphol d’Amsterdam, hub de la compagnie KLM, devra être démonté, conformément à une décision de justice d’un tribunal hollandais. Le retrait de ces panneaux fait suite à de nombreux signalements de pilotes faisant état d’un éblouissement particulièrement intense à certaines périodes de l’année, lorsque la lumière du soleil se réverbère sur les panneaux solaires, les empêchant momentanément de voir. Cette situation a déjà entraîné la fermeture temporaire de pistes à l’aéroport de Schiphol, un point névralgique du transport aérien aux Pays-Bas. Les autorités aéroportuaires ainsi que la compagnie aérienne KLM avaient saisi la justice pour obtenir le démantèlement d’une partie des installations. (Source : air-journal.fr)
La compagnie aérienne indienne a réduit certains de ses vols internationaux à la suite de l’accident dans le cadre d’une “pause de sécurité” qui, selon la direction, lui a permis d’effectuer des contrôles de précaution supplémentaires sur ses avions long-courriers. La relance progressive du réseau international permettra de rétablir certains vols à partir du 1er août, le rétablissement complet étant prévu à partir du 1er octobre 2025, selon un communiqué. (Source : air-journal.fr)
Nouvelle frayeur dans le secteur de l’aviation. L’un des moteurs d’un avion de Delta Air Lines a pris feu peu après son décollage de l’aéroport international de Los Angeles, vendredi 18 juillet, obligeant l’appareil à faire demi-tour pour effectuer un atterrissage d’urgence. Aucun passager ou membre d’équipage n’a été blessé. L’Administration fédérale de l’aviation a ouvert une enquête pour déterminer la cause exacte de l’incendie. Une vidéo de l’incident montre des flammes jaillissant de ce qui semble être le moteur gauche du Boeing 767-400 pendant son ascension au-dessus de Los Angeles.Il s’agit du deuxième incendie de moteur d’un avion de la compagnie américaine Delta Air Lines depuis le début de l’année 2025. (Source : lefigaro.fr)
L’enquête menée par la Corée du Sud sur l’accident mortel d’un avion de Jeju Air en décembre dispose de « preuves claires » indiquant que les pilotes ont coupé le moteur le moins endommagé après une collision avec un oiseau, a déclaré lundi une source proche du dossier. Lors d’un briefing aux familles des victimes samedi, les enquêteurs ont indiqué que le moteur droit avait été plus gravement endommagé par la collision avec l’oiseau que le moteur gauche, et que des éléments circonstanciels suggéraient que les pilotes avaient coupé le moteur gauche, moins touché. (Source : zonebourse.com)
Deux personnes ont été blessées après la collision d’un Airbus A220 et d’un Boeing 787 sur l’aéroport de Charleston ce vendredi 18 juillet. Comme l’a rapporté le média américain Live5News, "l’extrémité de l’aile du Boeing 787-10 est entrée en contact avec la queue de l’A220, la coupant net". Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de cet incident rarissime. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Un avion régional de Delta en approche de Minot, dans le Dakota du Nord, a effectué une « manœuvre agressive » pour éviter une collision en vol avec un bombardier B-52, selon le pilote de Delta. L’incident s’est produit le 18 juillet, selon la compagnie aérienne. Le vol, opéré par SkyWest, avait décollé de Minneapolis. Une fois au sol, le pilote s’est excusé auprès des passagers pour cette manœuvre brusque et leur a expliqué la situation. « Vu sa vitesse… je ne sais pas à quelle vitesse ils allaient, mais ils étaient bien plus rapides que nous. J’ai pensé que le plus sûr était de tourner derrière lui », a déclaré le pilote, selon un enregistrement de la conversation. « Je suis vraiment désolé pour cette manœuvre agressive, elle m’a pris par surprise, ce n’est pas normal du tout. Je ne sais pas pourquoi ils ne nous ont pas prévenus, car la base aérienne est équipée d’un radar… bref, ce n’était pas drôle, mais je m’en excuse et vous remercie de votre compréhension. Une journée de travail vraiment pas agréable. » On ignore à quelle distance les deux avions se trouvaient l’un de l’autre ni si une alarme du poste de pilotage a été déclenchée pour avertir les pilotes d’une collision potentielle. Minot abrite une base aérienne avec des bombardiers B-52.
SkyWest a déclaré qu’elle enquêtait sur l’incident. (Source : air-journal.fr)
L’Azerbaïdjan s’apprête à soumettre des documents aux tribunaux internationaux concernant le crash d’un avion d’Azerbaijan Airlines, a déclaré le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev le 19 juillet. Aliyev a déclaré que les circonstances de l’incident étaient « claires comme le jour », mais que l’Azerbaïdjan n’avait reçu aucune réponse significative de la Russie sept mois après la catastrophe. Il a noté que le procureur général azerbaïdjanais adresse des requêtes au chef du Comité d’enquête russe, mais qu’il ne reçoit que la réponse : « L’enquête est en cours. » Le président a qualifié cette position de contre-productive et a réaffirmé l’intention de Bakou de saisir la justice internationale. (Source : air-journal.fr)