Selon Reuters, les tarifs aériens transatlantiques ont chuté à des niveaux observés pour la dernière fois avant la pandémie. Cette tendance reflète une diminution du nombre d’Européens voyageant vers les États-Unis, en raison d’inquiétudes concernant les contrôles frontaliers américains et les politiques du président Donald Trump. Cette évolution pourrait se prolonger pendant et au-delà de la période estivale. Les arrivées internationales aux États-Unis ont diminué de 2,8% en mai par rapport à l’année précédente, selon les données préliminaires du Bureau national du tourisme et des voyages américain, rattaché au ministère du Commerce. Quant aux voyages en provenance d’Europe occidentale, ils ont chuté de 4,4% sur la même période, principalement en raison d’une baisse des voyageurs danois et allemands. Les réservations futures suggèrent que ces baisses de la demande pourraient perdurer. Selon la société d’analyse OAG Aviation, les réservations totales vers les États-Unis pour juillet sont en baisse de 13% par rapport à l’année précédente. (Source : deplacementspros.com)
L’été 2025 montre des signes évidents de retard, mais les compagnies aériennes ne bradent pas leurs sièges d’avion. Au mois de juin 2025, les prix des billets d’avion augmentent de 3,3% en glissement annuel, toutes destinations confondues, selon le Baromètre Digitrips/L’Echo touristique (après +4,9% en mai). Ce taux dépasse largement la hausse des prix à la consommation (+0,9% selon l’Insee). Dans le détail, l’inflation touche fortement les vols long-courriers (+6%, à 703 euros) et les vols intérieurs (+5,7%, à 258 euros), sur une année. Les prix flambent à destination de la Guadeloupe (+24%, à 981 euros), de l’Albanie (+20%, à 332 euros), de la Martinique (+15%) et du Royaume-Uni (+15%). Les prix des billets à destination de la Tunisie augmentent aussi (+11%). Sans surprise, d’après le baromètre, rares sont les destinations où les prix diminuent : la Grèce (-5%), le Sénégal (-7%), le Japon (-5%), le Vietnam (-7%). (Source : lechotouristique.com)
Alors que le grand rush des départs en vacances de ou vers les Outre-mer a débuté, les syndicats de compagnies aériennes continuent de mettre la pression sur le gouvernement pour que les taxes sur le transport aérien arrêtent de s’envoler. Pointée du doigt, la taxe de solidarité sur les billets d’avion entrée en vigueur en mars. (Source : la1ere.franceinfo.fr)
Les patrons des compagnies aériennes ne goûteront pas forcément le comique de répétition… A peine entrée en vigueur la hausse de la taxe de solidarité, un autre tribut est à l’étude au sein de huit pays. Cette coalition éclectique rassemble, aux côtés de la France, le Kenya, la Barbade, l’Espagne, la Somalie, le Bénin, la Sierra Leone et Antigua-et-Barbuda. Ciment de cette alliance : « la contribution des premium flyers à des transitions équitables et à la résilience », selon l’Elysée. Cette « initiative transformatrice » a été annoncée en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, organisée à Séville. La coalition s’est fixée pour mission, d’après le communiqué publié par l’Elysée, « d’augmenter le nombre de pays appliquant des taxes sur les billets d’avion, y compris sur les voyages premium, et de taxer les jets privés sur la base des meilleures pratiques, tout en garantissant une harmonisation vers le haut et une plus grande progressivité dans les pays qui ont déjà mis en place de telles taxes ». Les classes avant et l’aviation d’affaires sont donc explicitement dans le viseur de cette nouvelle alliance, qui mise sur le soutien technique de la Commission européenne. ) (Source : voyages-d-affaires.com)