Ryanair, cible plusieurs pays européens, qui selon elle, pêchent par leurs performances en contrôle aérien, entraînant retards et annulations, dont la France, l’Espagne, l’Allemagne, la Grèce, la Grande-Bretagne… Ryanair a appelé lundi 16 juin la Commission européenne à exiger des prestataires de services de contrôle aérien en France, en Espagne, en Allemagne, en Grèce et au Royaume-Uni – « responsables de la majorité des retards ATC » – qu’ils dotent « correctement leurs centres de contrôle en personnel afin d’éliminer les retards évitables ». Selon Ryanair, la mauvaise performance de ces services ATC mal gérés contraste fortement avec « l’efficacité exemplaire » d’autres prestataires en Europe centrale, tels que ceux du Danemark, de la Belgique, des Pays-Bas, de l’Irlande et de la Slovaquie, qui ont assuré en 2024 un service ponctuel pour des milliers de vols, sans pénurie de personnel ni retards liés à une « capacité insuffisante ». (Source : air-journal.fr)
Les relations entre l’Algérie et le Mali connaissent une dégradation notable. Cette montée des tensions a conduit à une décision forte de Bamako qui, en avril 2025, a interdit le survol de son territoire par les avions ayant auparavant traversé le ciel algérien. Cette interdiction a forcé Air France à revoir ses itinéraires pour ses vols vers l’Afrique subsaharienne, préférant éviter le passage par l’Algérie. Pour les compagnies aériennes, cela signifie qu’il faut désormais contourner ce couloir, ce qui rallonge le trajet et augmente les dépenses liées à la navigation. Ce changement de politique montre comment un conflit bilatéral peut rapidement se traduire par des restrictions opérationnelles et affecter le secteur civil, avec un impact notable sur la fluidité du trafic aérien dans cette zone stratégique. (Source : lanouvelletribune.info)