Malgré les attaques aériennes qui se succèdent dans le conflit entre Iran et Israël, le trafic aérien retrouve peu à peu ses marques au Proche- et Moyen-Orient, notamment à Amman et Beyrouth. De nombreuses compagnies ont en revanche suspendus la desserte de Tel Aviv. Des retards attendus sur les aéroports d’Abu Dhabi et de Dubai. Une situation notamment due à l’engorgement des corridors aériens au sud de la zone de conflit. Et parce que l’Iran continue de bannir le survol de son territoire à toutes les compagnies aériennes. La situation du transport aérien s’améliore pourtant quelque peu au Proche- et Moyen-Orient même si l’on est loin de conditions idéales de vols. Les aéroports israéliens restent de leur côté totalement fermés au trafic aérien. (Source : voyages-d-affaires.com)

L’aéroport de Paris-Orly et celui de Paris-Charles-de-Gaulle ont accueilli respectivement 3,2 et 6,2 millions de passagers en mai, soit des hausses de 6,7% et de 1,7% sur un an. Surtout, ce trafic de mai dépasse les chiffres de 2019 (+1,8%), comme il l’avait déjà fait aux mois de décembre 2024 et février 2025.
Charles-de-Gaulle, premier aéroport français surtout tourné vers les long-courriers, n’a toutefois retrouvé que 95,7% de ses voyageurs d’il y a six ans, tandis qu’Orly, qui accueille des vols de courte et moyenne distances, dont de plus en plus de compagnies à bas coût, a atteint 104%. Sur les 5 premiers mois de l’année, le trafic des aéroports parisiens reste cependant légèrement en retrait (à 98,3%). En cumulé depuis le début de l’année, les deux grandes plateformes aériennes desservant Paris ont accueilli 41,6 millions de passagers au total, soit une hausse de 4,6% par rapport à la même période de 2024. (Source : zonebourse.com)

Le groupement Egis - Chambre de Commerce, d’Industrie, des Services et de Métiers de la Polynésie Française (CCISM) a signé le contrat d’exploitation des aéroports de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa, témoignant de son engagement au service du territoire et de la confiance renouvelée de la Polynésie française à son égard. (Source : egis-group.com)

La date est déjà connue, avec une inhabituelle précision. Le dimanche 28 mars 2027, le CDG Express, ou CDGX, le train direct reliant la gare de l’Est aux quais de la gare Aéroport-CDG 2, sera mis en service. « 80 % des travaux sont aujourd’hui achevés, c’est pourquoi nous sommes très confiants sur la date de mise en service. Tout le génie civil est terminé. En gare de l’Est et à l’aéroport, les quais sont prêts, les escalators et les ascenseurs aussi. Ils n’attendent plus que les trains et les voyageurs », confirme Michel Etchegaray, directeur général du gestionnaire d’infrastructure du CDG Express. Les premiers trains d’essai de la navette directe entre Gare-de-l’Est et l’aéroport Charles-de-Gaulle circuleront à l’automne au nord, pour une ouverture au printemps 2027. (Source : leparisien.fr)

Voler de l’Australie vers presque n’importe quelle grande ville du monde sans escale : c’est le pari que veut relever Qantas. La compagnie nationale relie déjà Perth à plusieurs métropoles occidentales dont Paris, ligne inaugurée en juillet dernier juste avant les JO grâce à ses Boeing 787-9. Des appareils capables d’assurer un Paris-Perth en 16 heures et 30 minutes, et jusqu’à 17 heures et 20 minutes au retour, vents contraires obligent. Mais cette autonomie reste insuffisante pour relier directement Sydney ou Melbourne à l’Europe ou aux États-Unis. Un défi quasi mythique pour l’île-continent, comme gravé dans son ADN aérien. D’où le nom évocateur du projet : « A350 Project Sunrise », clin d’œil à ces vols vers l’Est où l’on peut suivre le lever du soleil tout au long du trajet.
À LIRE AUSSI Airbus surplombe le marché aéronautique mondialCe rêve deviendra réalité en 2027, avec l’arrivée de douze Airbus A350-1000 ULR flambant neuf. (Source : lepoint.fr)

La justice thaïlandaise a clôturé le plan de restructuration de Thai Airways, mis en place durant la crise du coronavirus pour éponger des années de pertes et de mauvaise gestion, a indiqué lundi la compagnie aérienne. Thai Airways faisait face à une dette abyssale de plus de 400 milliards de bahts (10,6 milliards d’euros) lorsque le gouvernement a opté pour le redressement judiciaire en 2020, en pleine pandémie. Mais les problèmes de la compagnie aérienne étaient bien plus profonds, entre mauvaise gestion entachée de soupçons de corruption, controverse sur le choix des avions, appareils vieillissants et trop gourmands en kérosène. Thai Airways a déjà payé ses créanciers à hauteur de 94 milliards de bahts (2,50 Mds EUR), le restant de sa dette (95 Mds THB) étant étalé jusqu’en 2036, a précisé la compagnie. (Source : lefigaro.fr)

Royal Air Maroc a renforcé son offre pour son programme estival, marqué par une offre record de plus de 6,6 millions de sièges, représentant une hausse significative de plus de 700 000 sièges, comparée à l’offre de l’année 2024, et 95 destinations desservies à travers le monde. (Source : air-journal.fr)

Le classement Skytrax 2025 des meilleures compagnies aériennes a été dévoilé ce mardi 17 juin au Salon du Bourget. Qatar Airways décroche le titre, devant Singapore Airlines et Emirates. Air France se hisse à la 8e place mondiale. (Source : lefigaro.fr)

Environnementaux, réglementaires et socio-économiques, les défis s’accumulent dans le ciel de l’aviation d’affaires européenne à l’horizon 2040. Plutôt stable, ce secteur représente 7,7 % du chiffre d’affaires du transport aérien, selon l’European Business Aviation Association. Avec leurs 4.000 aéronefs, dont 500 sont basés en France, les compagnies de l’aviation d’affaires réalisent en Europe 1,5 million de mouvements d’aéronefs par an, dont 250.000 dans l’Hexagone. La France est le premier pays européen en termes d’activité et d’emplois, avec 100.000 postes directs et indirects sur un total de 400.000 en Europe. « L’impact économique du secteur s’élève à 32 milliards pour la France sur un total de 100 milliards d’euros pour l’Europe », a souligné Charles Aguettant, président de l’EBAA, France lors de l’assemblée annuelle qui s’est tenue à Paris en mai. (Source : lesechos.fr)

À plusieurs titres, je pense être légitimement concerné pour apporter mon grain de sel à l’article publié par La Quotidienne le 10 juin dernier, intitulé : « L’Union européenne a décidé de relancer la révision des droits des passagers aériens car les règles sont désormais obsolètes et toujours très complexes. » Cet article me semble directement inspiré par les transporteurs aériens. Car dès qu’il est question de « renforcement nécessaire des droits », il s’appuie exclusivement sur les exemptions de compensation. Jamais sur l’affirmation des droits des passagers. Ce n’est donc pas un renforcement, mais un recul maquillé. (Source : laquotidienne.fr)

Malgré la pression de l’Union européenne, les compagnies aériennes continuent à faire du greenwashing (écoblanchiment) en mentant à leurs passagers sur leur impact environnemental réel, accusent des associations de consommateurs dans un rapport mardi. « On fait croire aux voyageurs qu’ils choisissent un moyen de transport durable et non très polluant », dénonce Agustin Reyna, à la tête du Bureau européen des unions de consommateurs qui fédère une série d’associations. (Source : lefigaro.fr)

Dans le cadre de l’édition 2025 du Salon aéronautique du Bourget, TotalEnergies a fait un point sur ses objectifs en termes de production de SAF ("Sustainable aviation fuel" ou "carburant d’aviation durable). Dès 2028, le raffineur se dit être en mesure de produire plus d’un demi-million de tonnes par an de carburant d’aviation durable pour répondre à l’augmentation du mandat d’incorporation européen fixé à 6% à l’horizon 2030. TotalEnergies estime qu’il sera en capacité de fournir en SAF plus de 10% des volumes de jet fuel qu’elle commercialisera en Europe, et sera donc en avance sur les exigences du mandat d’incorporation. (Source : air-cosmos.com)

Le constructeur et le motoriste, partenaires de longue date, ont annoncé leur intention de collaborer au développement d’une technologie de propulsion avancée pour les turbopropulseurs, en vue de façonner l’avenir d’une aviation régionale à faible émission. (Source : air-cosmos.com)

Comme le souligne Benoît de Saint-Exupéry, directeur des ventes pour les avions commerciaux d’Airbus, « cette commande de 40 Airbus A220 marque une étape historique puisque nous accueillons officiellement LOT Polish Airlines au sein de la famille Airbus". Jusqu’à présent, la compagnie aérienne avait en effet le choix de la famille Embraer de jets régionaux dont elle exploite 45 exemplaires dans ses différentes versions. La commande de LOT Polish Airlines se répartit en 20 A220-100 et 20 A220-300. (Source : air-cosmos.com)

Malgré les incertitudes à court terme, à long terme, le trafic passagers augmentera de 3,6 % par an, porté par le PIB mondial (+ 2,5 %), la population urbaine (+ 1,2 milliard) et une augmentation de 1,5 milliard de la classe moyenne mondiale, qui représente la population la plus susceptible de prendre l’avion. Cette croissance nécessitera la livraison d’environ 43 400 nouveaux avions passagers et cargo au cours des 20 prochaines années. Quelque 34 250 seront généralement des monocouloirs et 9 170 des gros-porteurs. Environ 44 % de ces nouvelles livraisons (18 930) remplaceront des modèles de génération précédente, moins économes en carburant. L’un des principaux avantages de l’aviation est, selon l’avionneur européen, de « connecter les gens et de faciliter le commerce, même en période d’incertitude, non seulement au niveau national mais aussi au-delà ». Cela entraîne l’émergence de flux et l’évolution des marchés. Globalement, la croissance du trafic intérieur en Inde (+ 8,9 %) est la plus élevée au monde, suivie par celle du trafic entre l’Asie émergente et la Chine (+ 8,5 %) et celle entre le Moyen-Orient et l’Asie émergente (+ 5,3 %). (Source : air-journal.fr)

Airbus a annoncé ce mardi une commande de 100 avions A321neo, d’une valeur théorique de près de 13 milliards de dollars, par la compagnie vietnamienne Vietjet. Le protocole d’accord, qui prévoit la commande additionnelle potentielle de 50 appareils supplémentaires. (Source : lefigaro.fr)

Lundi 16 juin, Conscious Aerospace, KLM Royal Dutch Airlines et Transavia ont annoncé la signature d’un protocole d’accord trilatéral, marquant la poursuite d’une collaboration dynamique visant à échanger des connaissances opérationnelles et techniques sur l’application des systèmes de propulsion à pile à combustible pour l’avion régional Dash 8-300. (Source : air-journal.fr)

Le Royaume-Uni a autorisé mardi le rachat par Safran de certaines activités de Collins après les concessions acceptées par le groupe français afin de répondre aux craintes de l’administration britannique. (Source : tradingsat.com)

Huit mois après l’ouverture de son usine d’assemblage à Angers, Expliseat a franchi un cap industriel. Le site affiche en effet une capacité de production annuelle de plus de 32.000 sièges, dont 10.000 seront livrés dès 2025. Afin d’accompagner cette montée en cadence, l’entreprise a structuré ses opérations autour de deux équipes de production quotidiennes, et compte désormais 150 collaborateurs, répartis entre Angers (80) et Paris (70). Grâce à cette levée de fonds de 36 M€, Expliseat entend accélérer encore davantage sa dynamique industrielle : renforcer les capacités de son site d’assemblage, optimiser sa chaîne d’approvisionnement et consolider son positionnement d’acteur clé du secteur aéronautique. (Source : aerobuzz.fr)

Début juin, la Commission européenne a publié une mise à jour de sa liste de sécurité aérienne. Ce classement, fondé sur les critères établis par l’Organisation de l’aviation civile internationale, répertorie les transporteurs jugés non conformes. La Tanzanie ne pourra plus faire voler aucun de ses avions vers l’Europe. Cette décision fait suite à une évaluation menée par des experts de l’Union, qui ont relevé des manquements graves. Parmi les problèmes identifiés : un manque de personnel qualifié, des contrôles insuffisants sur les opérations de vol, et des lacunes dans la maintenance des avions. Au total, 169 transporteurs sont aujourd’hui bannis du ciel européen. 142 d’entre elles sont enregistrées dans 17 États dont les autorités aériennes ne garantissent pas des contrôles de sécurité efficaces. Figurent notamment l’Afghanistan, l’Arménie, la République démocratique du Congo, Djibouti, le Kirghizistan, le Népal ou encore le Soudan. S’ajoutent à cette liste 22 compagnies russes, ainsi que cinq autres transporteurs épinglés pour des manquements graves : Air Zimbabwe, Avior Airlines (Venezuela), Iran Aseman Airlines, Fly Baghdad et Iraqi Airways. Le communiqué mentionne aussi deux autres opérateurs, Iran Air (Iran) et Air Koryo (Corée du Nord). Ils sont autorisés à desservir l’Europe, mais uniquement avec des appareils dont le type a été spécifiquement approuvé par la réglementation en vigueur. (Source : lefigaro.fr)

Alors que les avions continuent de sillonner le ciel, une menace invisible plane désormais sur le secteur aérien : la guerre du cyberespace. Le 13 juin dernier, Thales a tiré la sonnette d’alarme dans un nouveau rapport consacré à la cybersécurité. Le document met en lumière une explosion inquiétante des attaques informatiques : en un an, leur nombre a bondi de 600 %. Compagnies aériennes, aéroports, systèmes de navigation, fournisseurs… aucun acteur de la chaîne n’est épargné. Le rapport souligne également la convergence croissante entre tensions géopolitiques et cyberattaques, dans un secteur désormais stratégique pour la souveraineté des États, la sécurité des flux et la stabilité économique mondiale. (Source : aerocontact.com)

  Thales : télécharger Cyber Threat Intelligence Report

Un avion de Saudia Airlines transportant des pèlerins de retour d’Arabie saoudite vers Jakarta a été dérouté mardi à la suite d’une alerte à la bombe et a atterri à Medan, a indiqué la direction de l’aviation civile indonésienne. Les passagers ont ensuite été évacués et une unité de déminage a entamé des recherches dans l’appareil, selon le communiqué de la direction de l’aviation civile. (Source : lorientlejour.com)

Le groupe canadien CAE estime qu’il faudra 1,5 million de professionnels de l’aviation civile dans le monde d’ici 2034. L’édition 2025 des prévisions analyse les besoins en pilotes, en techniciens de maintenance d’aéronefs, en personnel de cabine et, pour la première fois, en contrôleurs aériens. (Source : aerobuzz.fr)