« Le manque de voitures couchettes empêche la création de nouvelles liaisons nationales et internationales pouvant répondre à la forte demande des voyageurs », regrette la fédération Réseau Action Climat dans un rapport publié ce mardi. La SNCF dispose actuellement de 129 voitures couchettes, un parc sous-dimensionné pour répondre à la demande des voyageurs. Résultat : les Paris-Toulouse et Paris-Nice affichent souvent complets. L’État, qui a autorité sur l’offre d’Intercités de nuit, a lancé en janvier 2025 un appel d’offres pour l’achat de 180 voitures qui seraient livrées au minimum en 2030. Une commande salutaire mais insuffisante. Réseau Action Climat préconise « d’activer la clause optionnelle de cet appel d’offres » afin de permettre la commande de 340 voitures en tout. Mieux, l’ONG rêve d’un parc de 600 voitures d’ici à 2035, un volume qui permettrait de transporter 5,7 millions de passagers annuels, soit six fois plus qu’aujourd’hui. L’« effet réseau » ferait chuter le coût par passager et rendrait l’exploitation moins déficitaire qu’actuellement. Selon le RAC, « augmenter le nombre de trains de nuit en circulation permet de faire des économies d’échelle considérables [avec] une mutualisation de la maintenance, une optimisation des correspondances, une meilleure connaissance de l’offre par les usagers... » (Source : lefigaro.fr)