Si, officiellement, la haute saison de l’offre du transport aérien débute vers la fin du mois de mars (et se poursuit jusqu’à la fin du mois d’octobre), les vacances de Pâques signent en réalité le vrai lancement de la montée en puissance du trafic dans les aéroports régionaux. Et les habitants de l’ex-Languedoc Roussillon ont l’embarras du choix : celui entre cinq aéroports, six si l’on rajoute celui de Rodez, assez proche. (Source : midilibre.fr)
Paul Chiambaretto, professeur à la Montpellier Business School, est l’un des spécialistes français de l’univers du transport aérien. Il est directeur, au sein de MBS, de la chaire Pégase. L’avion a retrouvé des couleurs, après la pandémie du Covid-19. Fin 2024, on a dépassé le niveau du trafic aérien de 2019. Et ce, que ce soit à l’échelle mondiale, qu’à l’échelle de la France. Cela veut dire que, d’une certaine façon, on a tourné la page du Covid. Cela, c’est si l’on regarde les choses de manière globale. Maintenant, le transport aérien en 2025 n’est pas forcément le même qu’en 2019. Il y a eu des petits changements. On a beaucoup plus de voyageurs qui voyagent pour motifs personnels, des touristes qui vont voir leur famille ou pour autres motifs. On a beaucoup moins de voyageurs professionnels Le deuxième changement, à l’échelle de la France, c’est que nous avons de moins en moins de vols à l’intérieur de la France. On est, globalement, entre – 20 % et – 25 % par rapport à 2019. En revanche, les vols vers l’étranger ont considérablement augmenté, en particulier vers l’Afrique du nord, le Moyen-Orient, les États-Unis. En France, c’est l’international qui tire le trafic aérien que le domestique. Le fait majeur de ces dernières décennies, c’est l’émergence des compagnies low cost. Qu’ont-elles apporté et en quoi ont-elles bouleversé le paysage du transport aérien ? (Source : midilibre.fr)
Depuis l’émergence des compagnies à bas coût, les plateformes aéroportuaires régionales ont connu une dynamique inédite. Soutenues financièrement par les collectivités, elles sont devenues un enjeu pour le développement touristique et économique. Une stratégie risquée ? (Source : midilibre.fr)
Une innovation pour faire embarquer et débarquer les passagers des avions de l’aéroport de Madrid-Barajas Adolfo Suarez suscite la convoitise. Depuis peu, le site est devenu le premier des grands aéroports mondiaux à avoir remplacé l’ensemble des passerelles traditionnelles pour de nouveaux équipements automatisés, supervisés depuis des salles de contrôles dédiées. AENA, son gestionnaire, l’a annoncé lors de l’événement Passenger Terminal Expo & Conference organisé début avril dans la capitale espagnole. (Source : 01net.com)
L’objectif de son projet d’agrandissement est de concilier développement et décarbonation d’ici 2050. Une concertation publique est en cours, notamment en Seine-et-Marne, jusqu’au 5 juillet. Alors que 82 millions de voyageurs y transitent chaque année, ils seront 88 millions dans dix ans et 105 millions en 2050, selon certaines projections. Pour faire face à cet afflux programmé, l’une des plus grandes plateformes aéroportuaires d’Europe doit se réinventer aussi bien en termes d’accueil que de prise en charge des futurs voyageurs. L’aménagement de l’aéroport de Roissy doit s’opérer en deux phases. D’ici 2035, la priorité sera donnée au développement de capacités d’accueil, en connexion entre le train et l’avion et à l’amélioration de la compétitivité du hub d’Air France. Il va notamment s’agir de connecter les postes de stationnement existants (accessibles uniquement par bus) à une salle d’embarquement. À l’est du terminal 2E, six postes avions gros porteurs seront ainsi reliés avec la création d’une nouvelle salle d’embarquement appuyée sur les zones d’enregistrement actuelles. “Dans un contexte de compétition intense, cette stratégie de développement répond à des objectifs de compétitivité et à nos ambitions en matière d’intermodalité et de décarbonation’’, souligne Anne Rigail, directrice générale Air France. Aujourd’hui, le trafic ferré à l’aéroport de Roissy représente 15 millions de voyageurs. Ceux-ci seront deux fois plus à utiliser le train ou le métro en 2035 et trois fois plus en 2050. Le train jouera donc un rôle majeur comme mode d’accès à la plateforme. ADP s’est ainsi fixé pour objectif, en 2035, de doubler la part des passagers venant à l’aéroport par les transports collectifs. (Source : mesinfos.fr)