Livraisons de pièces détachées, modification des programmes de vol : les tensions commerciales mondiales liées aux hausses des droits de douane imposées par les États-Unis bouleversent l’équilibre du secteur aérien. (Source : lechotouristique.com)

Le monde du voyage d’affaires retient son souffle. Droits de douane, restrictions d’entrée, risques de rétention aux frontières... Les récentes décisions de Washington créent un climat flou et tendu dans l’industrie, avec près d’un tiers des gestionnaires mondiaux qui prévoient désormais une chute des déplacements professionnels en 2025. Le dernier sondage de la GBTA, qui a interrogé plus de 900 professionnels du secteur, du monde entier, durant la première semaine d’avril, dessine un horizon assombri par l’incertitude et la méfiance. Près d’un tiers (29%) des acheteurs de voyages mondiaux s’attendent à une baisse du volume des voyages d’affaires dans leurs entreprises en 2025, avec une diminution moyenne de 21%. De même, 27% des acheteurs prévoient une réduction moyenne de 20% de leurs dépenses en voyages d’affaires cette année. Avec des dépenses mondiales en voyages d’affaires prévues à 1.630 milliards de dollars américains en 2025, cela pourrait représenter une baisse potentielle allant jusqu’à 88 milliards de dollars. (Source : deplacementspros.com)

Depuis le 16 avril 2025, l’aéroport d’Istanbul est sous les feux des projecteurs. Non pas pour ses performances techniques ni pour ses capacités d’accueil hors norme, mais pour un modèle économique qui fait grincer des dents. Avec des prix allant jusqu’à 25 euros pour un simple burger et 6 euros pour une banane, le hub turc illustre une logique managériale redoutable, fondée sur la captation maximale du client captif. D’un point de vue économique, les revenus non aéronautiques (boutiques, restauration, services annexes) sont devenus le nerf de la guerre pour les aéroports internationaux. À Istanbul, ce levier semble avoir été poussé jusqu’à saturation. La rentabilité de chaque mètre carré commercial est optimisée par des prix élevés, une rotation rapide, et une absence quasi totale de concurrence intérieure. (Source : nlto.fr)

Le 17 avril, l’aéroport d’Istanbul İGA est devenu le premier aéroport d’Europe à mettre en œuvre avec succès le système d’exploitation à triple pistes, signifiant sa capacité d’opérations de décollage et d’atterrissage simultanés sur trois pistes indépendantes. Grâce à ce nouveau système, qui devrait contribuer significativement à l’économie turque, l’aéroport iGA d’Istanbul dispose désormais de la capacité d’opérations de décollage et d’atterrissage simultanés sur trois pistes indépendantes. Cette opération a permis de faire passer la capacité horaire de l’aéroport de 120 à 148 mouvements d’avions (+23 %). Cette transformation opérationnelle optimise non seulement la gestion du trafic à Istanbul, mais aussi dans l’espace aérien européen, le rendant plus rapide, plus sûr et plus efficace. Les 28 mouvements d’avions supplémentaires par heure se traduisent par des temps d’attente plus courts pour les compagnies aériennes, moins de retards pour les passagers et une réduction des émissions de carbone pour l’environnement. (Source : air-journal.fr)

La grève nationale menée le 31 mars a eu un impact négatif significatif sur le nombre de passagers en mars, relève l’aéroport bruxellois. En mars 2025, 1,734 million de passagers ont transité par Brussels Airport, soit une baisse de 0,5 % par rapport à mars de l’année dernière. (Source : air-journal.fr)

Interpellé par courrier par Raphaël Arnault, député La France insoumise de la première circonscription de Vaucluse, sur « l’aberration écologique nuisible aux habitants » que constituerait l’aéroport d’Avignon-Provence, le ministère des transports vient de répondre que la plate-forme vauclusienne constituait un site de formation important et un ‘hub’ de sécurité civile. Elle abrite surtout également base héliportée de RTE veillant sur l’ensemble du réseau électrique haute tension national. (Source : echodumardi.com)

Le débat sur la piste longue est relancé. Les élus du département ont adopté ce jeudi matin une délibération pour demander au gouvernement la concrétisation du projet de piste longue à l’aéroport de Pamandzi. Le ministre des Outre-mer avait pourtant annoncé une préférence technique pour la création d’un nouvel aéroport à Bouyouni. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)

All Nippon Airways et Singapore Airlines commenceront à exploiter des vols en partage de revenus entre Singapour et le Japon à partir de septembre 2025, avec la mise en vente des produits tarifaires communs pour ces services dès mai 2025, renforçant ainsi leur partenariat commercial. Cela permettra à ANA et SIA d’offrir aux clients une valeur ajoutée surpassant les partenariats actuels de partage de codes, en proposant une gamme plus diversifiée d’options tarifaires, une meilleure synchronisation des horaires de vol entre Singapour et le Japon, et une connectivité sans rupture avec les transporteurs de Star Alliance. (Source : air-journal.fr)

Cet été, China Eastern Airlines renforce considérablement sa présence en Europe en lançant deux nouvelles lignes vers Milan et Copenhague. La compagnie aérienne capitalise sur son accès à l’espace aérien russe, qui lui confère un avantage concurrentiel sur les transporteurs européens, permettant des vols plus économes en carburant et des temps de trajet plus courts. Cette nouvelle liaison vers Milan complète la ligne existante Xi’an-Milan, lancée en septembre 2024, et concurrencera directement la liaison quotidienne d’Air China sur la ligne Shanghai-Milan. (Source : air-journal.fr)

Le prototype d’aéronef japonais ADAVe SD-05 à trois places de SkyDrive a volé pour la première fois au cours d’un événement médiatique en amont de l’exposition universelle 2025 à Osaka, Japon, le 9 avril. Pendant le vol, qui a duré environ quatre minutes, l’aéronef piloté à distance et hautement automatisé a atteint une altitude de 5 mètres. (Source : air-cosmos.com)

La startup Archer Aviation a présenté jeudi à New York un partenariat avec la compagnie United Airlines, visant à créer un service de taxi aérien électrique reliant le cœur de Manhattan aux aéroports new-yorkais en moins de quinze minutes. « Je ne pense pas que quiconque soit empressé de passer 90 minutes assis dans une voiture pour parcourir quinze miles », ou 25 km, a déclaré à l’AFP Adam Goldstein, patron d’Archer Aviation, faisant référence aux nombreux embouteillages à New York. Son véhicule à décollage et atterrissage vertical (eVTOL), baptisé Midnight, doit permettre d’atteindre l’un des trois aéroports proches de New York (La Guardia, Newark et JFK) « en cinq à dix minutes ». Mais Archer doit encore franchir un certain nombre d’obstacles avant que son appareil, dont il a présenté un prototype jeudi à New York, puisse lancer ses vols commerciaux. À commencer par l’obtention de la certification de Midnight par la FAA aux États-Unis. La startup a aussi engagé une démarche similaire aux Émirats arabes unis, où elle envisage une entrée en exploitation au quatrième trimestre 2025. (Source : lefigaro.fr)

L’industrie aéronautique bouillonne avec l’arrivée de technologies qui rendent le vol plus propre, moins bruyant et plus accessible. Dans ce remue-ménage, l’avion hybride-électrique d’Electra sort du lot grâce à son mélange d’efficacité énergétique et de performance. Ce modèle STOL (décollage et atterrissage courts) se présente comme une vraie révolution pour simplifier les opérations aériennes tout en limitant son empreinte sur l’environnement. Ce nouvel appareil d’Electra a été pensé pour répondre aux exigences actuelles du transport aérien tout en respectant la nature. Capable de transporter jusqu’à 1 361 kg de fret ou neuf passagers, il offre une flexibilité remarquable. Sa portée de 2 037 km facilite des trajets régionaux, et sa vitesse de croisière avoisine les 322 km/h. Dans la suite des développements, un démonstrateur technologique neuf places est prévu pour 2026, avec une certification FAA et un lancement commercial envisagé pour 2028. Ces jalons démontrent bien la volonté d’Electra de se positionner comme un acteur majeur dans le monde des avions hybrides-électriques. La réaction du marché a été vraiment impressionnante. En effet, plus de 2 200 précommandes ont été enregistrées, correspondant à une valeur totale d’environ 9 milliards de dollars. Ce succès confirme l’intérêt grandissant pour des solutions de transport aérien à la fois écologiques et rentables. Pour comparer, Archer Aviation, qui travaille sur des engins eVTOL (décollage et atterrissage verticaux électriques), a amassé plus de 6 milliards de dollars en commandes provisoires. (Source : lenergeek.com)

La start-up parisienne, lauréate 2024 du programme Propulse de l’Agence de l’innovation pour les transports, propose des solutions pour réduire les émissions de CO2 de l’aviation mais aussi pour limiter la formation des traînées blanches dans le sillage des avions. Elles participent en effet au réchauffement climatique. (Source : latribune.fr)

Après un demi-siècle de statu quo sur le marché mondialisé de l’aéronautique, le conflit commercial déclenché par Donald Trump secoue Airbus, qui se prépare au pire, mais bouscule aussi Boeing, son principal concurrent américain. (Source : tv5monde.com)

Jeudi 17 avril, la Cour internationale de justice a annoncé que l’Iran avait déposé une plainte contre le Canada, la Suède, l’Ukraine et le Royaume-Uni à propos du vol Ukraine International Airlines 752. Téhéran avait abattu par erreur l’engin en 2020, peu après son décollage. Le recours de l’Iran à la CIJ vise à faire appel d’une décision prise en mars par l’OACI. Cette dernière, basée à Montréal, s’est estimée compétente pour statuer sur une plainte contre l’Iran déposée par les quatre pays, accusant Téhéran d’avoir « utilisé des armes contre un aéronef civil en vol ». Mais la République islamique veut faire déclarer l’OACI incompétente par la CIJ afin d’annuler sa décision. (Source : ouest-france.fr)

Un moteur d’avion d’United Airlines a pris feu après avoir heurté et ingéré un animal, a priori un lapin, au départ de l’aéroport international de Denver. Le Boeing 737-800 d’United, avec 153 passagers et six membres d’équipage, a atterri sans encombre à Denver, son aéroport de départ, sans qu’aucun blessé ne soit signalé, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué. La compagnie a déclaré qu’il s’agissait d’un « probable impact animalier ». La tour de contrôle a signalé ensuite aux pilotes d’United la présence de lapins sur les aires de pistes et a signalé une probable ingestion d’un lapin, aspiré lors du décollage dans les réacteurs du 737. (Source : air-journal.fr)

Lors d’un vol interne reliant Mumbai à Bangalore, en Inde, un passager s’est retrouvé coincé dans les toilettes pendant la quasi-totalité du trajet à cause d’un dysfonctionnement du loquet. Face à ce risque et ayant eu vent de l’histoire de ce passager, la FAA a appelé Boeing à changer ses loquets dysfonctionnels, ce qui concerne des milliers de ses appareils, notamment les modèles 737. Sachant qu’un nouveau loquet s’achète environ 481 dollars (environ 422 euros), le coût total de ces remplacements pourrait coûter jusqu’à 3,4 millions de dollars (environ 3 millions d’euros) aux compagnies aériennes et aux opérateurs. Presse-Citron précise toutefois que la garantie pourrait intervenir et prendre en charge une grande partie des dépenses. (Source : ouest-france.fr)

Depuis 2017, Nantes-Atlantique est le seul aéroport civil de France à posséder sa propre fauconnerie. Cinq rapaces sont dressés pour chasser les autres oiseaux de la piste. Et éviter ainsi de potentiels accidents. (Source : ouest-france.fr)

Un citoyen américain armé d’un couteau a détourné un petit avion de la compagnie Tropic Air, au Belize, jeudi 17 avril, avant d’être abattu, ont rapporté nos confrères outre-Atlantique d’ABC News. Trois passagers ont été blessés par l’individu. Selon ABC News citant la police, l’agresseur voulait quitter le pays à bord de l’aéronef. Il a finalement été abattu par un des 13 autres passagers, qui était muni d’une arme à feu. Toujours selon le média américain, la police était en contact par SMS avec un passager de l’avion. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame. (Source : lefigaro.fr)