Le divorce est consommé entre Safran et les élus écolos. Après le coup de gueule du patron du motoriste aéronautique Olivier Andriès lundi, déclarant ne plus vouloir investir dans les villes dirigées par des écologistes, Sandrine Rousseau lui a répondu mercredi soir. « Aujourd’hui, dans les stratégies industrielles, ce n’est pas l’aviation et l’industrie d’armement qui doivent être prioritaires », a tranché la députée parisienne. Alors qu’Olivier Andriès a mis en avant les 500 emplois que devrait créer la future fonderie de Safran à Rennes, prévue pour être opérationnelle en 2027, Sandrine Rousseau a repoussé cet argument. « 500 emplois pour quoi faire ? De quelle pérennité ces emplois sont-ils le nom ? Si c’est pour détruire la planète, on a 500 emplois qui vont durer un temps très court et n’auront pas de débouchés industriels intéressants », a-t-elle jugé. (Source : lefigaro.fr)
Dernier épisode de la guerre économique que se livrent les États-Unis et la Chine par taxes douanières interposées, Pékin a ordonné à ses compagnies aériennes de cesser de prendre livraison d’avions venant du constructeur américain Boeing, rapporte l’agence de presse Bloomberg. Cela concerne un total de plus de 50 Boeing en fabrication. China Southern Airlines attend trente-sept Boeing 737 Max et deux long-courriers 787-9. China Eastern Airlines doit être livrée de sept Max 8 et six 787-9. Quant à Air China, elle est concernée par quatre 737 MAX 8. À terme, Pékin a ordonné à Air China, China Eastern Airlines et China Southern Airlines de ne pas réceptionner 45, 53 et 81 appareils respectivement que Boeing devait leur livrer entre 2025 et 2027. Cela concerne aussi les contrats en cours de négociation. Le mois dernier, Development Bank Financial Leasing, la division aéronautique d’une banque chinoise, a annoncé qu’elle allait acheter cinquante 737 Max 8, avec des livraisons prévues entre 2028 et 2031, ce qui est la plus grosse commande pour Boeing par la Chine depuis 2015. Ce gel des livraisons est, comme c’est souvent le cas, une arme à double tranchant. Pour Boeing, c’est une catastrophe industrielle et financière. À Renton, où, près de Seattle, sont assemblés les 737, des lignes de production devront être gelées avec du chômage technique à la clé. Les conséquences financières sont dramatiques pour Boeing, en délicatesse avec ses comptes, car on sait que jusqu’à 85 % du prix d’un avion est versé lors de la livraison. Si celle-ci a lieu… Pour les transporteurs chinois, c’est une limitation forcée des plans de vol à venir et de la croissance liée à des avions supplémentaires. (Source : lepoint.fr)
Les E190-E2 et E195-E2 d’Embraer ont obtenu leur certificat d’acceptation de type de la part de l’Autorité de l’aviation civile de Mongolie Cette étape importante ouvre la voie à l’introduction de la famille E-Jets E2 sur le marché aéronautique mongol en pleine croissance. (Source : air-journal.fr)
Embraer a annoncé le 15 avril que LOTAMS deviendrait le premier centre de service agréé Embraer d’Europe pour la famille d’avions E2, suite à l’achèvement du processus d’autorisation et d’audit mené par l’Autorité polonaise de l’aviation civile. (Source : air-journal.fr)