L’affréteur de l’hélicoptère qui s’est désintégré en vol avant de finir sa course dans le fleuve new-yorkais Hudson, faisant six morts, « met fin à ses activités immédiatement », a annoncé dimanche l’autorité américaine de régulation de l’aviation. La FAA a également annoncé le lancement d’un « examen immédiat de la licence et des antécédents de sécurité » de l’entreprise, qui proposait de survoler New York avec des vues spectaculaires sur ses gratte-ciel ou la Statue de la Liberté. Il s’agit de l’accident le plus meurtrier depuis 2018 à New York, a détaillé vendredi sur X Steven Fulop, le maire de Jersey City, la ville située de l’autre côté de l’Hudson. « La sécurité est la priorité numéro un de la FAA, et nous n’hésiterons pas à agir pour protéger le public », a averti l’autorité basée à Washington. Une « table ronde sur la sécurité des hélicoptères » se tiendra le 22 avril, a-t-elle fait savoir. (Source : lefigaro.fr)
La FAA a proposé une nouvelle consigne de navigabilité (CN) concernant les Boeing 787-8, 787-9 et 787-10 Dreamliner. Cette mesure fait suite à des signalements de corrosion sur les raccords inférieurs de certains cabinets de toilette. Les toilettes des Boeing 787 sont confrontées à un problème de sécurité, selon un récent rapport de la FAA. L’agence a identifié des problèmes de corrosion sur les raccords inférieurs des toilettes Jamco de la gamme 95/96, causés par « l’interaction galvanique entre les composants en aluminium et en fibre de carbone dans l’environnement humide des toilettes ». La directive proposée par la FAA décrit les mesures essentielles que les compagnies aériennes doivent prendre pour atténuer ce risque. Elles doivent d’abord mener des inspections approfondies sur les huit ensembles de robinetterie inférieurs et le seuil de la cloison centrale des toilettes concernées. Elles devront consigner tout problème identifié sur les fiches de modification. (Source : air-journal.fr)
L’espace aérien européen est l’un des plus fréquentés et des plus complexes au monde. Face à la demande croissante de trafic, il est essentiel que tous les usagers de l’espace aérien soient visibles en vol et puissent se voir mutuellement. Si les avions commerciaux sont depuis longtemps équipés de systèmes anticollision (TCAS), leur coût et leur poids les rendaient inaccessibles aux petits avions d’AG, principalement utilisés par des pilotes privés.
L’une des actions clés du plan de vol 2030+ de l’AESA pour l’AG a consisté à collaborer avec la communauté aéronautique afin de développer des solutions abordables pour relever le défi de la sécurité que représente la prévention des collisions en vol, notamment dans les espaces aériens non contrôlés où les avions n’utilisaient jusqu’alors que la séparation visuelle (système dit « voir et éviter »). Le développement technologique a atteint un stade où des dispositifs de visibilité à faible coût sont à la portée de tout pilote d’AG. (Source : air-journal.fr)
Le pilote d’un avion-cargo a été contrôlé avec une alcoolémie positive en septembre dernier, à l’aéroport de Dublin. L’Irish Aviation Authority vient d’annoncer que sa licence avait été retirée. Un commandant de bord ivre, ce n’est malheureusement pas si rare. En juillet 2023, un pilote de 63 ans avait été arrêté en état d’ébriété à l’aéroport de Roissy. Il s’apprêtait à prendre les commandes de son Boeing en direction des États-Unis. Il avait écopé de 6 mois de prison avec sursis, 4 500 € d’amende et un an de suspension de son titre aéronautique. (Source : ouest-france.fr)
Un petit avion s’est écrasé ce samedi dans l’État de New York, faisant six morts, d’après les médias américains. L’agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui enquête sur l’accident, a indiqué lors d’un point presse que l’avion transportait six personnes, mais n’a pas directement confirmé le nombre de morts ce dimanche. (Source : lefigaro.fr)