Malgré un bénéfice net quasiment divisé par deux et une forte hausse de la pression fiscale, le gestionnaire d’aéroports Groupe ADP, tout juste doté d’une nouvelle équipe dirigeante, a atteint ses objectifs financiers annuels en 2024. (Source : tradingview.com)
L’entreprise contrôlée par l’État français a vu son chiffre d’affaires croître de 12,1% sur un an à 6,16 milliards d’euros, un niveau sans précédent, fortement tiré par les résultats de TAV Airports et épousant la vigueur du trafic aérien mondial qui a dépassé pour la première fois l’année dernière sa fréquentation de 2019.
Trafics en hausse de 8,1% Si le bénéfice net du groupe est en repli de 45,8% à 342 millions d’euros, il s’agit d’un effet comptable ponctuel négatif de 330 millions lié à ses activités en Inde (fusion de deux sociétés). Sans l’effet comptable et autres éléments exceptionnels, le bénéfice net aurait été de 638 millions d’euros, proche des 631 millions de 2023, a fait valoir ADP. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a, lui, progressé de 5,7% à 2,07 milliards d’euros, malgré la pression fiscale. Coté trafic, l’exploitant des deux premiers aéroports français, Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, ainsi qu’une vingtaine d’autres installations dans le monde, directement ou via des partenaires, a accueilli au total 363,7 millions de passagers en 2024, une hausse de 8,1% sur un an. « À Paris, la tendance d’un trafic domestique en décroissance et d’un trafic international en forte progression se poursuit. Les données de trafic sont conformes aux attentes, dépassant les niveaux de 2019 au niveau du Groupe », précise Philippe Pascal. À Paris, cette croissance a été plus faible (+3,7%) mais les voyageurs y ont été prodigues, dépensant 32,1 euros par personne (et jusqu’à 87 euros en moyenne au T1 de Charles de Gaulle) dans les boutiques et restaurants des « zones réservées » situées après le passage des contrôles de sécurité, soit 4,9% de plus qu’en 2023. « Nous tablons sur un développement de nos infrastructures à Paris très progressif et s’adaptant au millimètre à la demande. Nous n’allons certainement pas relancer un projet de T4 ou de grands projets comme à Londres-Heathrow, le sujet est plutôt de mieux relier nos terminaux entre eux et de développer nos gares et la complémentarité avec le train », ajoute Justine Coutard. Le nouveau PDG évoque parmi ses autres priorités l’accélération de la décarbonation du secteur, la concertation publique concernant CDG qui sera lancée au printemps, et plus globalement la mise en place d’un nouveau modèle de l’aérien… « Nous sommes sur la bonne voie, et avons bien l’intention d’accélérer à Paris comme à l’international », martèle-t-il. (Source : lechotouristique.com)
Les derniers chiffres de la fréquentation aéroportuaire en janvier 2025 sont en hausse par rapport à Janvier 2024. 222 890 passagers sont passés par l’aéroport Guadeloupe - Maryse Condé en ce début d’année. C’est près de 4% de plus qu’à la même époque l’an dernier. À l’international d’abord, en janvier 2025, c’est l’Europe qui affiche la plus forte progression, 30% de fréquentation de plus que l’an dernier à la même époque. Une progression qui s’explique par le nombre croissant de croisiéristes en provenance d’Italie, de Milan et Rome précisément. Puis vient la destination Amérique du Nord, en hausse, elle, de 5% principalement grâce au Canada et à Miami puisque l’arrêt des rotations avec New York a au contraire un impact négatif. Enfin l’Hexagone, près de 3% de plus qu’en janvier 2023. Sur le régional cette fois, avec la reprise d’Air Antilles et l’arrivée de nouvelles compagnies sur Saint-Barthélemy, ce sont les Îles du Nord qui enregistrent la plus forte croissance en 1 an, près d’1/4 de passagers de plus. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)