4597 20 février 2025
 

Aéroports

Objectifs atteints pour ADP malgré des exceptionnels et une fiscalité alourdie

Malgré un bénéfice net quasiment divisé par deux et une forte hausse de la pression fiscale, le gestionnaire d’aéroports Groupe ADP, tout juste doté d’une nouvelle équipe dirigeante, a atteint ses objectifs financiers annuels en 2024. (Source : tradingview.com)

ADP : des résultats solides, une nouvelle gouvernance et de nouvelles ambitions

L’entreprise contrôlée par l’État français a vu son chiffre d’affaires croître de 12,1% sur un an à 6,16 milliards d’euros, un niveau sans précédent, fortement tiré par les résultats de TAV Airports et épousant la vigueur du trafic aérien mondial qui a dépassé pour la première fois l’année dernière sa fréquentation de 2019.
Trafics en hausse de 8,1% Si le bénéfice net du groupe est en repli de 45,8% à 342 millions d’euros, il s’agit d’un effet comptable ponctuel négatif de 330 millions lié à ses activités en Inde (fusion de deux sociétés). Sans l’effet comptable et autres éléments exceptionnels, le bénéfice net aurait été de 638 millions d’euros, proche des 631 millions de 2023, a fait valoir ADP. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a, lui, progressé de 5,7% à 2,07 milliards d’euros, malgré la pression fiscale. Coté trafic, l’exploitant des deux premiers aéroports français, Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, ainsi qu’une vingtaine d’autres installations dans le monde, directement ou via des partenaires, a accueilli au total 363,7 millions de passagers en 2024, une hausse de 8,1% sur un an. « À Paris, la tendance d’un trafic domestique en décroissance et d’un trafic international en forte progression se poursuit. Les données de trafic sont conformes aux attentes, dépassant les niveaux de 2019 au niveau du Groupe », précise Philippe Pascal. À Paris, cette croissance a été plus faible (+3,7%) mais les voyageurs y ont été prodigues, dépensant 32,1 euros par personne (et jusqu’à 87 euros en moyenne au T1 de Charles de Gaulle) dans les boutiques et restaurants des « zones réservées » situées après le passage des contrôles de sécurité, soit 4,9% de plus qu’en 2023. « Nous tablons sur un développement de nos infrastructures à Paris très progressif et s’adaptant au millimètre à la demande. Nous n’allons certainement pas relancer un projet de T4 ou de grands projets comme à Londres-Heathrow, le sujet est plutôt de mieux relier nos terminaux entre eux et de développer nos gares et la complémentarité avec le train », ajoute Justine Coutard. Le nouveau PDG évoque parmi ses autres priorités l’accélération de la décarbonation du secteur, la concertation publique concernant CDG qui sera lancée au printemps, et plus globalement la mise en place d’un nouveau modèle de l’aérien… « Nous sommes sur la bonne voie, et avons bien l’intention d’accélérer à Paris comme à l’international », martèle-t-il. (Source : lechotouristique.com)

Guadeloupe Maryse Condé : le trafic passager en hausse de 4% en janvier 2025

Les derniers chiffres de la fréquentation aéroportuaire en janvier 2025 sont en hausse par rapport à Janvier 2024. 222 890 passagers sont passés par l’aéroport Guadeloupe - Maryse Condé en ce début d’année. C’est près de 4% de plus qu’à la même époque l’an dernier. À l’international d’abord, en janvier 2025, c’est l’Europe qui affiche la plus forte progression, 30% de fréquentation de plus que l’an dernier à la même époque. Une progression qui s’explique par le nombre croissant de croisiéristes en provenance d’Italie, de Milan et Rome précisément. Puis vient la destination Amérique du Nord, en hausse, elle, de 5% principalement grâce au Canada et à Miami puisque l’arrêt des rotations avec New York a au contraire un impact négatif. Enfin l’Hexagone, près de 3% de plus qu’en janvier 2023. Sur le régional cette fois, avec la reprise d’Air Antilles et l’arrivée de nouvelles compagnies sur Saint-Barthélemy, ce sont les Îles du Nord qui enregistrent la plus forte croissance en 1 an, près d’1/4 de passagers de plus. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)

Compagnies aériennes

Etihad au top avec un bénéfice record de 476 millions de dollars pour 2024

Etihad Airways a annoncé avoir réalisé un bénéfice record de 476 millions de dollars en 2024. La compagnie aérienne a profité des améliorations d’efficacité réalisées au cours de l’année et s’est lancée dans d’importants projets d’expansion internationale. Etihad a déclaré qu’une augmentation globale de 32 % du nombre de passagers au cours des douze mois a également contribué à cette hausse, ainsi qu’une réduction des coûts de carburant et une augmentation des revenus du fret. (Source : air-journal.fr)

Alaska Airlines et Hawaiian Airlines doivent faire avec les retards de livraison des Boeing 737 MAX et 787

Boeing informe Alaska Airlines Group que les délais de livraison des gros-porteurs 787-9 Dreamliner et 737 MAX seront prolongés, ce qui aura des répercussions sur la stratégie de croissance de la flotte du transporteur, qui vient d’acquérir Hawaiian Airlines. (Source : air-journal.fr)

La compagnie ouzbèke Qanot Sharq acquiert cinq nouveaux Airbus A321neo LR/XLR auprès d’ALC

Qanot Sharq, la compagnie aérienne privée pionnière d’Ouzbékistan, va acquérir cinq Airbus A321neo de dernière génération. Un contrat de location avec Air Lease Corporation (ALC) permettra à la compagnie aérienne de recevoir trois A321-200neo XLR et deux A321-200neo LR. Cela renforce encore sa flotte et étend sa portée internationale. Les livraisons sont prévues pour 2026 et 2027, à partir du carnet de commandes existant d’Air Lease Corporation auprès d’Airbus. (Source : air-journal.fr)

Kenya Airways ajoute un Boeing 737-800 et recherche d’autres avions

Kenya Airways a élargi sa flotte avec l’ajout d’un Boeing 737-800, portant sa flotte à 35 appareils. Elle a également engagé des pourparlers pour d’autres appareils monocouloirs et gros-porteurs. (Source : air-journal.fr)

Aviation générale et d’affaires, drones, eVTOL, ADAVe

Les données de la production Aviation générale selon la GAMA pour l’année 2024.

Fidèle à sa tradition, la GAMA a en effet annoncé ce jour les résultats pour l’année 2024 en matière de livraisons d’appareils neufs et de chiffre d’affaires pour l’industrie de l’aviation générale. Comparées aux données de 2023, les statistiques révèlent une augmentation pour quasiment tous les segments de marchés, avec un chiffre d’affaires de 31,2 milliards de dollars, en augmentation de 13,3%, un résultat donc supérieur à 30 milliards comme l’an passé, niveau qui n’avait pas été atteint depuis une décennie, et ce deux années de suite. Le nombre de livraisons d’aéronefs (avions et hélicoptères) a de nouveau dépassé le nombre de 4.000 unités (4.079). Si les discours sont optimistes à partir de ces résultats, des difficultés restent présentes pour 2025, toujours en matière de chaîne d’approvisionnement ou de la transition de la 100LL vers d’autres carburants mais aussi du côté des taxes d’importation suite aux nouvelles orientations imposées par Trump, même si ce dernier n’a pas été cité par Pete Bunce, président de la GAMA. Pour en revenir aux chiffres 2024 comparés à ceux de 2023, les pistons ont progressé de 4,2% (1.772 unités), les jets de 4,7% (764 unités) alors que les turboprops ont connu une légère baisse de -1,9% avec 626 appareils livrés. Pour les avions (pistons, turboprops et jets), le chiffre d’affaires a atteint les 26,7 milliards de dollars (+14,3%). Côté hélicoptères, les chiffres sont plutôt stables avec 210 hélicoptères à pistons (+1 par rapport à 2023) et 746 hélicoptères à turbine (+3 unités), pour un chiffre d’affaires de 4,5 milliards de dollars (+7,6%). (Source : aerovfr.com)

Il n’y aura « pas autant » de projets de type « taxis volants » à l’avenir chez ADP, déclare le nouveau PDG

Les « taxis volants », c’est fini ? ADP ne mènera à l’avenir « peut-être pas autant » d’opérations comme celle des « taxis volants » parisiens qui n’a jusqu’ici pas abouti, le groupe aéroportuaire souhaitant se mobiliser sur d’autres priorités d’investissement, a reconnu jeudi son nouveau PDG. « Quand on fait de l’innovation, on parie », a remarqué Philippe Pascal lors d’une conférence de presse de présentation des résultats financiers annuels de l’entreprise dont il a pris les rênes mardi : « Il s’avère que ça n’a pas marché, pour l’instant ». (Source : lefigaro.fr)

Droit des passagers

Delta Air Lines offre 30 000 dollars aux passagers impliqués dans le crash de l’avion de Toronto

Delta Air Lines a annoncé qu’elle offrirait 30 000 dollars à chaque passager qui se trouvait à bord de l’avion qui s’est écrasé à l’atterrissage à l’aéroport international Pearson de Toronto. Un porte-parole de la compagnie a expliqué : « Ce geste n’est assorti d’aucune condition et n’affecte pas les droits » des passagers. (Source : air-journal.fr)

Ryanair : la passagère embarque une gourde en métal et on lui fait payer 60 euros de frais

À l’aller le 1er février, la Britannique n’essuie aucune remarque de la part du personnel. Mais au retour, trois jours plus tard, l’équipe Ryanair, chargée de faire embarquer les passagers, voit autrement : le contenant est en effet considéré comme un second bagage : la gourde doit être rangée dans le sac à dos. La passagère s’exécute mais l’affaire n’était pas terminée. On lui demande donc de repasser par la porte d’embarquement, la gourde est logée vite fait dans le sac à dos, qui s’arbore désormais d’« une bosse ». Las ! Le sac est désormais « trop gros » rétorque un autre employé de Ryanair. « Vous devrez aller là-bas et payer pour monter à bord du vol. » Elle leur a de nouveau demandé pourquoi elle ne pouvait pas prendre la bouteille dans sa main comme elle l’avait fait sur le vol aller. Ruby a été informée que la bouteille d’eau devait rentrer dans le sac ; sinon, elle serait classée comme un « deuxième sac », ce qui n’était pas autorisé avec son billet. Finalement, la passagère cède et règle près de 60 euros pour pouvoir embarquer avec sa gourde en métal. (Source : air-journal.fr)

Développement durable

Les nuisances aériennes sont-elles prises en compte dans le Plan local d’urbanisme de Toulouse ?

Selon le collectif contre les nuisances aériennes de l’agglomération toulousaine, le futur Plan local d’urbanisme de Toulouse Métropole ne prendrait pas en compte les « risques et nuisances » issus du trafic des avions. Faux, rétorque la collectivité. On vous explique pourquoi. (Source : lejournaltoulousain.fr)

SAS appelle à une action politique pour libérer le potentiel de carburant durable (e-SAF) en Europe

SAS Scandinavian Airlines, en tant que membre principal du projet SkyPower, rejoint 75 acteurs majeurs de l’aviation et de l’énergie pour demander un soutien politique urgent afin d’accélérer le développement du e-SAF dans l’UE. (Source : air-journal.fr)

Industrie aéronautique – Recherche

Airbus prévoit une hausse de livraisons en 2025 mais signale de nouvelles provisions

Airbus a signalé jeudi des pressions sur sa chaîne de production et confirmé un retard pour la version cargo de son A350, tout en prévoyant une hausse de 7% de ses livraisons commerciales à environ 820 avions en 2025 et en continuant à assainir les projets spatiaux et de défense en difficulté. Le plus grand constructeur aéronautique européen a passé une provision de 300 millions d’euros pour sa division spatiale en difficulté, tout en signalant des risques potentiels pour l’avenir à long terme de son avion de transport militaire A400M, dont les ventes sont faibles. Airbus a fait état d’un résultat opérationnel ajusté de 5,35 milliards d’euros pour 2024, dont 2,56 milliards au quatrième trimestre alors que le constructeur est confronté à des problèmes persistants dans ses chaînes d’approvisionnement. Le chiffre d’affaires annuel a augmenté de 6% pour atteindre 69,23 milliards d’euros dont 24,72 milliards ont été générés au cours du dernier trimestre 2024. (Source : latribune.fr)

  Air et Cosmos : Airbus a accumulé un bénéfice d’exploitation de 23,4 Md€ depuis 2020 - Après avoir réussi à dégager un bénéfice d’exploitation de 6,6 Md€ au pire moment de la crise créée par la pandémie de Covid-19, soit les années 2020-2021, Airbus continue depuis d’accumuler de confortables bénéfices. L’année 2024 n’a pas dérogé à cette tendance avec un bénéfice d’exploitation de 5,35 Md€, légèrement en recul par rapport à 2023 (- 8 %), mais toujours confortable. En fait, le constructeur européen accumulé un bénéfice d’exploitation de 23,4 Md€ sur la période 2020-2024. Et ce malgré, en 2024, des charges exceptionnelles récurrentes sur le programme A400 M et un nombre de livraisons d’avions commerciaux, certes en progression mais en dessous des objectifs initiaux.

Trump menace Boeing d’acheter ses avions présidentiels à d’autres pays

Le président américain a déclaré mercredi que son administration « examinait des alternatives » à l’Air Force One de Boeing, l’avion de la présidence américaine. Car le groupe aéronautique, chargé d’en livrer deux avant 2024, a finalement repoussé l’échéance à 2027. (Source : latribune.fr)

Airbus se fixe comme objectif de livrer 820 avions commerciaux en 2025

L’avionneur européen a déclaré que les livraisons augmenteraient de 7 % par rapport aux 766 avions fabriqués l’année dernière (735 en 2023), alors qu’elle a fait état d’une baisse de 8 % de ses revenus pour 2024 hors diverses charges, à 5,4 milliards d’euros. Son objectif, raté de très peu, était de livrer 770 avions l’année dernière. Dans le détail, elle a livré en 2024 75 A220, 602 appareils de la famille A320neo, 32 A330 et 57 A350. (Source : air-journal.fr)

Sécurité

300 décès en 2024 : l’avion est-il toujours aussi sûr ?

Ces derniers mois, de nombreux accidents d’avion ont eu lieu sur la planète et des dysfonctionnements ont été constatés sur bon nombre d’appareils, notamment les Boeing. De quoi mettre à mal l’argument sécuritaire mis en avant par l’aviation ? Alors, est-il risqué de prendre l’avion en 2025 ? Ce n’est pas vraiment l’avis d’un professeur de statistiques de la MIT Sloan School of Management, qui rappelle dans le New York Times que douze millions de personnes prennent l’avion quotidiennement. (Source : capital.fr)

Emploi, travail, formation, grève

Lutte contre les violences sexuelles : Air France annonce un nouveau tour de vis

La directrice générale d’Air France a annoncé mercredi une série de mesures pour renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans son entreprise, qualifiant ces agissements d’« inacceptables » dans une déclaration transmise à l’AFP. Anne Rigail s’est exprimée à l’issue d’une rencontre en soirée avec le ministre des Transports Philippe Tabarot, qui avait réclamé des « explications » dans la foulée de la diffusion la semaine dernière par Radio France d’une enquête faisant état d’une « banalisation » de ces violences au sein de la compagnie aérienne emblématique. (Source : lefigaro.fr)

Autres modes de transport

Les français SNCF, Keolis et Systra embarquent dans le projet de TGV au Canada

Le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau a arbitré le modèle économique d’un futur train rapide circulant sur 1.000 km et le consortium qui en aura la charge. Trois groupes tricolores font partie du projet, mais le calendrier est encore très flou. (Source : lesechos.fr)