La taxe sur les billets d’avion introduite il y a près de trois ans pour décourager les vols sur de courtes distances, a rapporté l’an dernier 42,3 millions d’euros aux caisses de l’Etat, selon le SPF Finances. Le nouveau gouvernement fédéral prévoir de "simplifier" cette taxe, selon l’accord de la coalition Arizona. Cette taxe s’élève à deux euros pour les vols de plus de 500 kilomètres au sein de l’Union européenne et à quatre euros pour les vols de plus de 500 kilomètres hors Union européenne. Cela a rapporté respectivement 22,1 et 16,3 millions d’euros en 2024. Le nouveau gouvernement prévoit, dans les deux cas, de porter cette taxe à cinq euros. (Source : rtbf.be)

Les organisations syndicales représentatives du secteur aérien (SNPL France Alpa, l’UNSA Transports, l’UNSA PNC, CFE-CGC, la FNEMA, la CGT Transports, le SNPC et la CFDT), constituées en intersyndicale manifestent également leur colère vis-à-vis du gouvernement et des parlementaires qui, « par ce choix, porteront bientôt la responsabilité de la destruction de milliers d’emplois, et, qui plus est, sans aucun bénéfice environnemental ». L’Intersyndicale affirme que l’argument écologique « n’est qu’un prétexte pour tenter de justifier cette ponction purement budgétaire » puisque cette mesure ne contribuera en rien à la décarbonation du secteur aérien. Bien au contraire, elle va le priver de ses facultés d’investissement et lui faire prendre le risque de rater son virage environnemental, et de menacer un peu plus son avenir. (Source : air-journal.fr)

En 2024, les entreprises européennes ont dépensé en moyenne 1,3% de plus pour les voyage d’affaires, par rapport à 2023. La Suisse et les Pays-Bas sont les pays où la hausse a été la plus importante (+4,9 et 8,1%), contrairement à l’Allemagne qui enregistre un recul de 1,5% des dépenses dans le BT. Parmi les tendances observées au cours de 2024, « l’Airplus Business Travel Index » met en avant la popularité des vols du week-end. En détail, 16,3 % des voyages d’affaires ont commencé un samedi ou un dimanche, contre 15,8% en 2023. Ces chiffres confirment la tendance au « bleisure », qui consiste à combiner un voyage loisir avec un voyage d’affaires. Les « voyages durables » ont également la cote. Les vols intérieurs continuent de baisser, passant de 32,3% à 31,4% et les déplacements d’une journée se rarifient (6,5%). En moyenne, la durée du séjour atteint 6,1 jours, contre 5,9 jours en 2023. Selon Airplus, la tendance est également à la réservation anticiper avec une moyenne de 28,9 jours avant le départ afin de garantir une plus grande sécurité dans la planification pour les entreprises et obtenir des tarifs avantageux. Enfin, les destinations les plus populaires en 2024 restent inchangées avec, en première position, les Etats-Unis pour les vols intercontinentaux, devant la Chine et l’Inde. En Europe, l’Allemagne reste la première destination pour les voyageurs d’affaires, devant l’Espagne et le Royaume-Uni. La France se classe 4ème, au pied du podium. (Source : deplacementspros.com)

L’Office fédéral allemand des statistiques qui vient de rendre public les résultats de l’année 2024 pour les 22 principaux aéroports allemands. Ces derniers ont accueilli 211,4 millions de passagers. Soit une hausse de 7,7 % de passagers par rapport à l’année 2023. Si l’on compare ces résultats à ceux de l’avant-Covid en 2019, le volume de passagers en 2024 s’avère toujours inférieur de 9,7 %. Les aéroports avaient en effet enregistré en 2019 un record absolu de 226,7 millions de passagers. Le trafic international s’est davantage rapproché du niveau d’avant la pandémie. Avec une hausse de 8% en 2024, il atteint 92,2% du niveau de 2019. En revanche, le Destatis confirme l’effondrement du trafic intérieur. Il n’a augmenté que de 3,7% en 2024 pour atteindre 11,9 millions de personnes. En 2024, le nombre de passagers du trafic aérien intra-allemand reste ainsi inférieur de près de la moitié (-48,5 %) de celui de l’année 2019. L’Office fédéral des statistiques donne également des chiffres précis par destinations au départ des aéroports allemands. Ce qui permet d’avoir un instantané de l’évolution du trafic par pays, notamment la France. Celle-ci est la septième destination la plus importante avec 3,16 millions de passagers au départ des aéroports allemands. La France classe en quatrième position dans l’Union Européenne, derrière l’Espagne (14,75 millions de voyageurs), l’Italie (6,96 millions) et la Grèce (4,89 millions). Elle précède le Portugal (2,66 millions) et l’Autriche (2,27 millions). Comparé à 2019, le trafic entre Allemagne et France a cependant diminué de 19,65%. A cette époque en effet, le nombre de passagers au départ d’Allemagne vers la France flirtait avec la barre des 4 millions. Si l’on regarde les aéroports allemands générant le plus de trafic avec la France, Francfort arrive en tête avec 905 729 passagers au départ, talonné par Munich (851 232 passagers). En troisième position arrive Berlin avec 696 390 passagers puis Hambourg (269 967 passagers) et Düsseldorf (184 754 passagers). (Source : voyages-d-affaires.com)

Le mois dernier a été le mois de janvier le plus chargé jamais enregistré à Heathrow, avec plus de 6,3 millions de passagers transitant par le seul aéroport du Royaume-Uni, soit une augmentation de plus de 5 % par rapport à la même période l’année dernière. Janvier a marqué le onzième mois consécutif où Heathrow a enregistré en moyenne plus de 200 000 passagers par jour, les voyages transatlantiques étant l’un des principaux contributeurs de cette croissance. Plus de 1,2 million de passagers ont voyagé entre le Royaume-Uni et les États-Unis, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2024. (Source : air-journal.fr)

Philippe Pascal va prendre la tête du Groupe ADP. La candidature de l’actuel directeur financier du gestionnaire des aéroports parisiens a été soumise par Emmanuel Macron. Elle a été validée par l’Assemblée nationale et le Sénat. Reste désormais à acter définitivement sa nomination en conseil des ministres. (Source : lechotouristique.com)

L’année dernière, "les aéroports européens ont finalement dépassé leurs volumes de passagers d’avant Covid-19, avec plus de 2,5 milliards de voyageurs", a précisé ACI Europe dans un communiqué, citant des données provisoires. Cela représente une hausse de 7,4% sur un an, et une progression de 1,8% par rapport aux niveaux pré-pandémiques, selon l’association qui fédère plus de 600 aéroports du Vieux continent et au-delà, jusqu’en Asie centrale et en Israël. Ce sont les liaisons aériennes internationales qui ont tiré la reprise, avec une progression de 8,8% sur un an. En revanche, la fréquentation des lignes intérieures est restée 6,3% inférieure aux niveaux de 2019, selon ACI Europe, qui a évoqué "un report modal partiel vers le train" dans certains pays. Olivier Jankovec a aussi décrit une reprise "à plusieurs vitesses", dont les compagnies à bas coût et les aéroports qui les accueillent sont sortis gagnants. Parmi les plus grands marchés pour le transport aérien dans le périmètre d’ACI Europe, la Turquie (+23,1% depuis 2019) semble également profiter de ce phénomène, tandis que l’Italie (+17%) et l’Espagne (+13%) touchent les dividendes du tourisme. En revanche, les aéroports en Allemagne (-16,6% sur cinq ans) et en France (-3%) souffrent d’une forte baisse de la demande intérieure. (Source : bfmtv.com)

  ACI Europe : European airport passenger traffic finally exceeds annual pre-Covid levels in 2024

Les programmes de fidélisation rapportent des dizaines de milliards, mais ils sont victimes de leur succès. En changeant les règles, les compagnies provoquent de la frustration chez leurs meilleurs clients, note le “Financial Times”. (Source : courrierinternational.com)

Arrivée à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry en juillet 2023, Qatar Airways va arrêter la desserte lyonnaise en mai prochain. Les vols long-courriers au départs des aéroports provinciaux de l’hexagone ne sont-ils pas rentables ? Qatar Airways a déjà annulé en juillet 2024 la desserte de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Lors de l’arrêt de la desserte de Toulouse, Bruno Balerdi, directeur commercial client et communication de l’aéroport toulousain, déclarait alors à France 3 : “La ligne fonctionn[ait] bien sur les déplacements loisirs (de la grande Occitanie vers l’Asie) et moins bien pour les voyages d’affaires. (Source : air-journal.fr)

Le PDG de Ryanair a relancé le conflit qui l’oppose au gouvernement espagnol, depuis l’annonce mi-novembre d’une lourde amende contre sa compagnie, en donnant mardi le coup d’envoi d’une campagne promotionnelle se moquant ouvertement du ministre de la Consommation, grimé en clown. (Source : boursorama.com)

Le gouvernement portugais souhaite un "consensus élargi" avec l’opposition autour de la privatisation de la compagnie aérienne TAP Air Portugal qui doit être lancée cette année, a indiqué mercredi le ministre portugais en charge des Transports. (Source : swissinfo.ch)

Volotea a annoncé des résultats 2024 record, avec une marge de rentabilité brute (EBITDA) de plus de 18 % et une marge opérationnelle (EBIT) proche de 5 %, avec une augmentation de 17 % du chiffre d’affaires par rapport à 2023. En 2024, Volotea a convenu d’une augmentation de capital significative pouvant atteindre 100 millions d’euros, planifiée en deux phases, avec la participation de ses actionnaires actuels et de son équipe dirigeante. De plus, la compagnie aérienne grecque Aegean Airlines a rejoint cet accord, aux côtés des investisseurs américains de renom, PAR Capital et Hill City, tous deux reconnus dans le secteur aérien. En France, Volotea consolide sa présence et prévoit une offre de 8 millions de sièges en 2025 (+8 % par rapport à 2024). Sur le plan opérationnel, l’augmentation des capacités de Volotea s’est traduite par près de 450 routes et 12,5 millions de sièges proposés en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à l’année précédente. La compagnie a également transporté 11,4 millions de passagers l’an dernier. En 2024, Volotea a également inauguré trois nouvelles bases : Brest et Rodez en France, ainsi que Bari en Italie. Pour accompagner cette forte croissance opérationnelle, la compagnie a élargi ses effectifs de 15 % en 2024, dépassant ainsi les 2 000 employés en haute saison. Volotea a transporté en 2024 près de 7 millions de passagers en France, une augmentation de 17 % par rapport à 2023 (et 104 % en comparaison à 2019). La compagnie dessert 270 lignes, dont 53 % d’exclusivités (près de 6 % de plus que l’année précédente), la France étant son premier marché. (Source : air-journal.fr)

Alors que s’est tenu, du 20 au 24 janvier, le Forum économique mondial à Davos, les jets privés ont afflué en Suisse. L’occasion d’un portrait-robot de ce secteur si particulier des transports aériens, entre positionnement de luxe et énorme empreinte carbone pour une poignée d’élus et controverses. (Source : boursorama.com)

Les principales compagnies aériennes américaines ont demandé mardi au ministère américain des Transports d’abandonner une étude lancée par l’administration Biden sur la question de savoir si les transporteurs devraient être tenus de verser des indemnités aux passagers en cas de perturbation des vols. (Source : boursorama.com)

La fermeture de l’espace aérien russe aux compagnies aériennes occidentales après l’invasion de l’Ukraine les a forcées à des détours qui ont fait croître de 1 % supplémentaire les émissions mondiales de CO2 du transport aérien en 2023, selon une étude parue mercredi. (Source : lapresse.ca)

  Communications Earth & Environment : Airspace restrictions due to conflicts increased global aviation’s carbon dioxide emissions in 2023

Faute d’un écosystème nécessaire, Airbus a reporté ses projets d’avion à hydrogène. Ce qui devrait soutenir le développement des appareils utilisant les carburants verts. (Source : lecho.be)

Boeing a livré 45 avions le mois dernier, soit le total mensuel le plus élevé depuis décembre 2023, selon les données de l’avionneur publiées mardi. Le total des livraisons de janvier comprenait 40 737 MAX. Il est à noter que selon le directeur financier Brian West, il semble qu’au moins 10 d’entre eux étaient des MAX sortis d’un stockage à long terme où ils attendaient la fin des travaux de remise en état. En tous les cas, c’est un bien meilleur début d’année que celui de janvier dernier. A l’époque, Boeing n’avait livré que 27 avions, dont 25 MAX, subissant un (nouveau) tremblement de terre après la perte d’un panneau de fuselage d’un MAX d’Alaska Airlines en plein vol le 5 janvier 2024. Selon les infos de Seattle Times, West a déclaré que Boeing avait pour objectif d’atteindre 38 MAX par mois, soit le plafond actuel imposé par la FAA, « plus tard cette année ». Et ensuite, après avoir prouvé que la production répond aux normes de qualité, il souhaite obtenir l’approbation de la FAA pour augmenter encore cette cadence de production. (Source : air-journal.fr)

Le rapport An Ambitious Agenda for European AI lève le voile sur la façon dont les grands industriels européens misent sur l’IA pour redéfinir leur activité. L’occasion d’en apprendre plus sur la façon dont Airbus et Safran s’appuient sur l’intelligence artificielle pour optimiser la conception, la fabrication et la maintenance des avions. (Source : tom.travel)

  Rapport An Ambitious Agenda for European AI

Suite à l’enquête sur l’incendie survenu à l‘aéroport international de Busan Gimhae le 28 janvier, indiquant que l’explosion d’une batterie ou la surchauffe d’un ordinateur portable pourrait être à l’origine de l’incendie survenu dans un Airbus A321 d’Air Busan, différentes compagnies aériennes coréennes ont annoncé de nouvelles directives pour les batteries à l’intérieur de la cabine. Air Busan et Korean Air ont ainsi annoncé de nouvelles directives de manipulation des batteries, notamment des contrôles de sacs supplémentaires à la porte d’embarquement. Air Busan interdit les batteries dans les compartiments supérieurs. Korean Air exige que les passagers stockent les batteries dans une pochette transparente dans la poche du siège avant. (Source : air-journal.fr)

Un débris spatial qui entre en collision avec un avion de ligne. Ce n’est encore jamais arrivé. Mais des chercheurs estiment aujourd’hui que le risque augmente chaque jour un peu plus. C’est ce que des chercheurs de l’université de Colombie-Britannique expliquent dans la revue Scientific Reports. Selon leurs calculs, le risque de voir un débris spatial heurter un avion — avec les conséquences désastreuses que cela suppose — ne cesse de grandir. En cause, à la fois l’accroissement du trafic aérien et le déploiement massif de satellites. Comme ceux de la constellation Starlink de SpaceX. Car ils finiront, tôt ou tard, par retomber sur Terre. « Les régions autour des grands aéroports ont 0,8 % de chance par an d’être touchées par une rentrée incontrôlée », rapportent les chercheurs. « Ce taux monte à 26 % pour les zones plus grandes, mais qui restent très fréquentées, comme celles que l’on trouve dans le nord-est des États-Unis, dans le nord de l’Europe ou autour des grandes villes de la région Asie-Pacifique. » Le risque est d’autant plus grand que même un tout petit morceau de fusée peut causer des dommages graves à un avion de ligne. (Source : futura-sciences.com)

Un incident rare est survenu à l’aéroport international Galeão de Rio de Janeiro le 11 février 2025 : un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie aérienne brésilienne Gol Linhas Aéreas Inteligentes est entré en collision avec un véhicule au sol lors du décollage. Tous les passagers de l’avion ont pu être évacués sains et saufs. Les premiers rapports indiquent que le véhicule avec lequel l’avion est entré en collision appartenait au personnel de l’aéroport et se trouvait sur la piste en service sans autorisation. Dans des enregistrements radio diffusés par l’agence de presse brésilienne Globo, l’équipage du cockpit a informé les contrôleurs aériens de la collision et de la raison du décollage interrompu. Dans un communiqué, l’aéroport de Galeão a confirmé que le véhicule au sol impliqué était bien l’un de ses propres appareils opérationnels. Les circonstances qui ont conduit à la collision font actuellement l’objet d’une enquête par les autorités. (Source : air-journal.fr)

Les voyageurs devront prendre leur mal en patience ce jeudi. Un mouvement de grève des contrôleurs aériens et une manifestation nationale imposent aux autorités belges de fermer purement et simplement l’espace aérien. Une mesure qui débutera donc le 13 février dès 6h45, et doit être levée à 22h15 jeudi soir. Tous les vols au départ et à destination de Brussels Airport sont annulés jeudi. Les responsables de l’aéroport préviennent toutefois que des perturbations sont également à prévoir vendredi, en raison du report des déplacements. (Source : voyages-d-affaires.com)

En 2024, la Slovénie a enregistré 5 053 536 touristes internationaux. Soit une augmentation de 6,3% par rapport à 2023. Des performances qui confirment la dynamique positive qui entoure la destination. Notamment sur le marché français, avec 217 554 arrivées (+8% par rapport à 2023 et +40% par rapport à 2019). (Source : lechotouristique.com)

Si la mesure exacte de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en France est un peu trop récente pour en tirer des conclusions définitives, l’effet “Renfe” peut délivrer quelques enseignements. Depuis juillet 2023, l’opérateur espagnol opère deux lignes AVE reliant Lyon à Barcelone et Marseille à Madrid, et vient de passer le cap du million de voyageurs sur ces routes. Outre le constat de ce succès qu’observe-t-on ? Selon les données de Trainline, l’arrivée de la Renfe sur l’axe France-Espagne a entraîné une diminution notable des tarifs et une hausse significative des réservations dès la première année. Par exemple, en comparant l’année 2023 à 2022, les prix moyens ont chuté de 67 % sur la ligne Marseille-Madrid et de 17 % sur la ligne Lyon-Barcelone. Parallèlement, les réservations ont augmenté de 263 % pour Marseille-Madrid et de 140 % pour Lyon-Barcelone. Cette tendance s’est poursuivie l’année suivante, avec une baisse supplémentaire de 21 % du prix moyen du billet Barcelone-Lyon entre l’été 2023 et 2024, accompagnée d’une augmentation de 244 % du nombre de voyageurs. Forte de ces bons résultats, la Renfe prévoit d’étendre ses services en France en lançant une nouvelle ligne entre Perpignan et Toulouse au cours du deuxième trimestre 2025. (Source : deplacementspros.com)