Après quatorze heures de travaux, les sept députés et sept sénateurs ont validé une version commune du budget de l’Etat. Les deux chambres doivent désormais le valider, sauf si François Bayrou décide d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution.
Les parlementaires ont également trouvé un compromis sur la hausse de la taxe sur les billets d’avion, qui passerait de 2,63 euros à 7,30 euros pour un billet en classe économique vers la France ou l’Europe, alors que le gouvernement visait 9,50 euros initialement. Au total, le dispositif rapporterait environ 800 millions à 850 millions d’euros à l’Etat, calcule un parlementaire. (Source : lemonde.fr)
Perpignan Rivesaltes Méditerranée a accueilli 500 528 passagers en 2024. Il s’agit de la meilleure année en nombre de passagers depuis deux décennies. La ligne vers Paris Orly, opérée par Transavia, représente près de la moitié du trafic. En 2023, 3 547 vols commerciaux se sont posés à Perpignan mais l’activité de l’infrastructure ne s’arrête pas là avec plus de 52 000 mouvements d’avion non commerciaux. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Après avoir mis aux normes la piste (6,9 M€) de l’aéroport Caen-Carpiquet, la CCI Caen Normandie a lancé la procédure d’extension de l’aérogare actuelle pour un coût de 7,08 M€ supporté par la Région Normandie et l’exploitant de l’aéroport à hauteur de 25% chacun. Au total, l’aéroport a accueilli un peu plus de 291.000 passagers sur l’année, avec la montée en puissance de la ligne sur Marseille (66.500 passagers). En 2025, 9 lignes régulières seront opérées au départ de Caen. (Source : aerobuzz.fr)
Rachel Reeves, ministre britannique des Finances, a annoncé ce mercredi que le gouvernement soutiendrait la création d’une troisième piste à l’aéroport d’Heathrow, à Londres. L’objectif : faire de la Grande-Bretagne « l’endroit le mieux connecté au monde pour les affaires ». Le projet est pourtant loin de faire l’unanimité. Décrié par une partie du camp travailliste, il est surtout vivement critiqué par les organisations écologistes. En 2020, le maire de Londres, Sadiq Khan, et plusieurs associations, avaient traîné le projet d’agrandissement de l’aéroport devant la justice. La Cour Suprême avait tranché et pour autant donné le feu vert à une extension. Seulement, celle-ci n’avait jamais vu le jour, freinée par le Covid-19 et de nombreux autres obstacles – économiques, sociaux et écologiques. À la suite de cette annonce, le maire de Londres a par ailleurs de nouveau réagi : « Une troisième piste à Heathrow aurait un impact sévère sur le bruit, la pollution de l’air et le respect de nos objectifs en matière de changement climatique. C’est pourquoi je m’y oppose.
Reeves a annoncé qu’elle souhaitait qu’un permis de construire pour la troisième piste soit approuvé avant les prochaines élections, qui doivent avoir lieu en 2029. (Source : lechotouristique.com)
Spirit Airlines a déclaré mercredi dans des documents réglementaires qu’elle rejetait la dernière offre de fusion (la troisième) de l’ultra low-cost Frontier Airlines et qu’elle poursuivrait plutôt son plan de restructuration après faillite. La compagnie aérienne à bas prix a déclaré qu’elle s’attendait à sortir de la faillite au premier trimestre de cette année. (Source : air-journal.fr)
Comme d’autres entreprises majeures du Caillou, Air Calédonie a grandement souffert des évènements de mai. La compagnie avait dû lancer un plan de survie pour éviter la cessation de paiement. Qu’en est-il aujourd’hui ? (Source : la1ere.francetvinfo.fr)
Les deux Airbus A340-300 ont été vendus 2 millions de dollars à une entreprise chinoise. Les deux aéronefs étaient mis en vente depuis le mois de mars 2024. Cette somme permettra d’apurer une partie de la dette d’Air Madagascar. Cette vente va également soulager les finances de l’État qui était obligé de payer l’entretien de ces deux appareils, devenus inutiles. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)
Royal Jordanian a annoncé vendredi avoir repris ses vols entre Amman et Damas, interrompus depuis 13 ans. Après un premier vol vendredi, la compagnie a précisé qu’elle assurerait dans un premier temps quatre vols par semaine vers la capitale syrienne. (Source : lorientlejour.com)
Dans la consolidation du transport aérien européen, les groupes Air France-KLM et Lufthansa Group sont engagés dans un duel pour acquérir une participation minoritaire au capital de la compagnie aérienne espagnole Air Europa. Dans la période de reprise post-Covid, l’aérien européen s’est engagé dans des opérations de consolidation. En 2023, Air France-KLM a déjà pris une participation de 19,9 % dans la scandinave SAS et a manifesté un fort intérêt pour la future privatisation de la portugaise TAP Air Portugal, prévue en 2025. De son côté, Lufthansa Group, qui a pris une participation de 41 % dans l’italienne ITA Airways (ex-Alitalia), a acquis la semaine dernière 10% de la lettonne airBaltic, et lorgne également sur TAP Air Portugal. (Source : air-journal.fr)
En Suède comme en France, la conduite en état d’ébriété est un délit. Mais pour la première fois, cette règle s’est appliquée… au pilotage d’un drone. Un homme de 55 ans, qui faisait voler l’un de ces appareils avec un taux d’alcool de 0,69 g/l, a été condamné à une lourde amende, rapporte la chaîne suédoise SVT Nyheter. La présidente du tribunal de district, Karin Hellmont, a expliqué au Sweden Herald qu’ils avaient utilisé les mêmes critères de sanction que pour la conduite en état d’ivresse d’une voiture. « C’est un avion, même s’il vole tout seul. Il est contrôlé par quelqu’un au sol et peut tomber d’une grande hauteur et blesser quelqu’un », a-t-elle argumenté. Les faits remontent au mois de juillet dernier. Le pilote, ivre, survolait un rassemblement de voitures anciennes à Rättvik, une ville du centre de la Suède, dans une zone temporairement fermée au trafic aérien, comme le souligne The Guardian. La police avait d’ailleurs repéré le drone alors qu’elle pilotait son propre appareil pour surveiller l’événement. (Source : 20minutes.fr)
Aucun avion n’a pu décoller ou atterrir pendant près d’une heure à cause d’une défaillance informatique de Skeyes, le gestionnaire du contrôle aérien national. « En raison d’un problème technique au niveau du contrôle aérien, aucun trafic aérien n’est actuellement possible en Belgique ». Aucun avion n’a pu atterrir ou décoller à l’aéroport de Bruxelles-National à Zaventem, ainsi qu’à Charleroi, Anvers, Ostende et Liège. Tous les avions se trouvant en dessous de 7500 mètres d’altitude ont ainsi été détournés vers les pays voisins. Quatre d’entre eux ont ainsi atterri à l’aéroport de Lille-Lesquin. Le système de Skeyes est revenu à la normale peu après 16H. « Nous sommes de nouveau opérationnels. Le système est à nouveau opérationnel et stable. Le trafic aérien peut reprendre progressivement », a déclaré Kurt Verwilligen auprès des médias belges, sans que la cause du problème ne soit évoquée. (Source : lefigaro.fr)
Une motion sera étudiée ce jeudi en séance plénière du conseil régional, visant à mettre la pression sur la direction générale de l’aviation civile (DGAC) dont les contrôleurs aériens doivent quitter l’aéroport de Merville-Lestrem à partir de 2028. (Source : lavoixdunord.fr)
Objet de l’affaire : Déterminer si un passager qui crée un compte de fidélité sur le site internet de la compagnie aérienne peut être réputé avoir donné son "accord signé" pour recevoir un remboursement sous forme de bons de voyage au lieu d’un remboursement en argent. La CJUE rejette l’interprétation selon laquelle la simple création d’un compte de fidélité constitue une acceptation explicite et univoque du remboursement sous forme de bons de voyage. Cette décision renforce les droits des passagers aériens et leur droit à un remboursement en argent, sauf accord clair et non équivoque. Elle précise les conditions dans lesquelles une compagnie aérienne peut proposer des alternatives au remboursement monétaire. La passagère initiale disposait d’une réservation confirmée pour un vol Düsseldorf – Brisbane avec correspondance à Abou Dhabi. Le vol a été annulé, et l’organisateur de voyage chargé de la réservation a fait faillite avant d’avoir remboursé la passagère. La passagère a été informée par Etihad Airways qu’elle pouvait bénéficier d’un remboursement sous forme de miles utilisables sur des vols futurs. Pour en bénéficier, elle a créé un compte de fidélité sur le site internet de la compagnie. Cependant, elle n’a jamais reçu les miles promis, ce qui l’a conduite à exiger un remboursement intégral en argent. (Source : philippe-gonet-avocat-mti.fr)
Le partenariat a été signé avec le consortium formé par H2V et Hy2gen, lors du salon Hyvolution, pour viser la fourniture de carburants de synthèse à Lyon-Saint Exupéry, Lyon-Bron et Clermont-Ferrand à l’horizon 2030. Dans un deuxième temps, cette étude sera étendue aux aéroports alpins opérés par VINCI Airports (Grenoble, Annecy, et Chambéry). (Source : air-cosmos.com)
Le collectif contre les nuisances aériennes de l’agglomération toulousaine exige un couvre-feu strict des vols de nuit, seule mesure efficace selon lui pour assurer la tranquillité nocturne des riverains de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Chantal Beer-Demander sa présidente répond à nos questions. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Depuis plusieurs années, le géant américain de l’aviation traverse une tempête. En août 2024, Kelly Ortberg prend les rênes de l’entreprise et semble incarner un renouveau tant attendu. En ce début d’année 2025, certains analystes du secteur recommencent à croire en un avenir plus serein pour Boeing. (Source : zonebourse.com)
La France a annulé l’autorisation donnée à la compagnie aérienne iranienne Air Tour de voler vers Paris le 31 janvier, sans donner aucune explication. (Source : azertag.az)
Les boîtes noires de l’avion de ligne qui s’est abîmé dans la rivière Potomac, à Washington, à la suite d’une collision avec un hélicoptère de l’armée américaine, mercredi 29 janvier, ont été retrouvées. Cruciaux pour l’enquête, l’enregistreur vocal du cockpit et l’enregistreur des données de vol de l’appareil exploité par la compagnie PSA sont en cours d’analyse, a fait savoir le NTSB. Plus tôt, l’un des responsables du NTSB, Todd Inman, avait insisté sur le fait que l’agence ne disposait pas d’« assez d’éléments pour être en mesure d’établir » les causes de l’accident aérien qui a provoqué la mort de soixante-sept personnes, mercredi. Il n’est pas possible à ce stade de déterminer si une erreur humaine ou un incident mécanique est en cause, a-t-il précisé. « Notre objectif est d’avoir un rapport préliminaire dans les trente jours », a-t-il ajouté. En attendant, « nous ne spéculerons pas sur ce qui a pu causer cet accident », a-t-il souligné. Selon un rapport préliminaire du régulateur de la FAA, cité par des médias américains, les effectifs de la tour de contrôle de l’aéroport n’étaient « pas normaux pour cette heure de la journée et ce volume de trafic ». Un seul contrôleur aérien, au lieu de deux normalement, gérait à la fois le trafic des hélicoptères et des avions de ligne, relève ce rapport, qui a fuité. (Source : lemonde.fr)
Il y a dix ans, le pilote professionnel américain Rick Redfern se préparait à atterrir à l’aéroport national Reagan Washington lorsqu’il a aperçu un hélicoptère des garde-côtes en vol stationnaire à une quinzaine de mètres du fleuve Potomac. Les contrôleurs aériens ont rapidement averti le pilote de l’hélicoptère de rester à l’écart, évitant ainsi une catastrophe potentielle. Sept pilotes américains ont déclaré à Reuters que l’atterrissage à l’aéroport Reagan était particulier en raison de l’encombrement de l’espace et de l’impossibilité de communiquer directement avec les avions militaires, qui utilisent des fréquences radio différentes. L’aéroport dispose également de pistes plus courtes, notamment la piste 33, qui est généralement réservée aux petits avions, a expliqué l’un des sept aviateurs. Un pilote d’United Airlines, qui effectue des vols à destination et en provenance de Washington depuis 20 ans, a décrit cet espace aérien comme l’un des plus difficiles à gérer en raison de la combinaison de pistes courtes, d’un trafic intense et de restrictions de sécurité strictes. Le pilote a insisté sur la nécessité d’être particulièrement vigilant et bien reposé lors des vols à destination de Washington. "Vous devez absolument vous surpasser lorsque vous atterrissez et décollez de Reagan", a ajouté Kathleen Bangs, ancienne pilote de ligne de longue date. (Source : zonebourse.com)
"L’hélicoptère n’avait rien à faire là" nous explique Gérard Feldzer, ingénieur pilote de ligne français et président d’Aviation sans frontières que nous avons contacté. Mais pour l’heure on ne sait pas encore si l’hélicoptère militaire était équipé d’un tel système. "Normalement le contrôle aérien doit réguler et discuter avec l’hélicoptère. Il semble qu’il n’y ait pas eu de coordination entre le contrôle aérien militaire et civil. Il y a peut-être eu une mauvaise coordination des contrôles aériens. Je pense que ce sera compliqué d’avoir toutes les informations avec le secret militaire..." précise Gérard Feldzer. (Source : TourMag.com)
"On ne sait pas pourquoi l’hélicoptère est entré en collision avec la trajectoire de descente de l’aéronef commercial", a assuré jeudi le président d’American Airlines, Robert Isom. Peu avant lui, c’est le secrétaire américain aux Transports Sean Duffy qui a expliqué que "nous n’avions pas à faire à une situation inhabituelle". "Il est fréquent que des hélicoptères croisent des avions sur cet aéroport", a-t-il développé en conférence de presse depuis l’aéroport Reagan. Pour lui, l’hélicoptère suivait le schéma habituel de vol. "Si vous vivez dans la région de Washington, vous verrez des hélicoptères le long de la rivière", a-t-il affirmé. Reste donc à définir qui est sorti de sa trajectoire habituelle pour entrer en collision avec l’autre. Les pilotes de l’hélicoptère volaient-ils avec des lunettes spéciales pour voir dans le noir ? "Les lunettes de vision nocturne amélioreront votre vision et vous permettront de mieux voir", "il fait sombre au-dessus de l’eau, donc il est plus facile pour eux de voir ce qu’ils voient avec", a expliqué Jonathan Koziol, le chef d’état-major d’une division de l’armée américaine, à nos confrères. Mais ce dernier a également précisé que l’armée "permet également aux pilotes de voler sans aide extérieure la nuit, sans lunettes". On ignore si l’équipage du Black Hawk portait ces lunettes, cela sera déterminé dans le cadre de l’enquête. Certains médias américains, comme CNN assurent déjà qu’au moment de l’accident, "seul un contrôleur travaillait, alors qu’ils doivent être deux à la tour de contrôle". Ils tiennent cette information d’une source interne au contrôle aérien, à l’aéroport Ronald Reagan de Washington DC. Information confirmée par un rapport préliminaire interne de la Federal Aviation Administration (FAA) en charge de l’enquête, consulté par les journalistes du New York Times. (Source : ladepeche.fr)
Dans un enregistrement audio rendu public, les contrôleurs aériens de l’aéroport Ronald Reagan ont échangé avec les militaires qui se trouvaient dans l’hélicoptère, quelques secondes avant le crash. L’objectif : savoir si ces derniers avaient un visuel sur l’avion de ligne qui se trouvait à proximité. Dans le cadre de cet accident, se pose aussi la question du "Traffic collision avoidance system" (TCAS). Il s’agit là d’un dispositif "qui permet de détecter l’approche dangereuse d’un autre aéronef", explique Jean Serrat, consultant aéronautique. (Source : ladepeche.fr)
En 2024, l’Île Maurice a accueilli très exactement 1 382 127 touristes venus de l’étranger, soit une augmentation de 6,7% par rapport à 2023. Et un score qui frôle le record enregistré en 2019, année pendant laquelle la destination avait reçu 1 383 488 touristes internationaux. Le marché français a été particulièrement dynamique avec 339 421 voyageurs hexagonaux comptabilités (+6,2%). Nouveau record en date. (Source : lechotouristique.com)