Retardé puis annulé au dernier moment « pour des raisons techniques », un vol Transavia qui devait relier Dakar à Nantes lundi dernier, le 27 janvier, a inopinément laissé en rade 200 passagers dans la capitale du Sénégal. Et le faux départ s’éternise. Seul un quart des voyageurs, des familles avec enfants en priorité, ont pu trouver une place à bord d’un vol Air France, lundi soir. La centaine de personnes restantes demeurait cependant à la merci du bon vouloir des compagnies aériennes. Le lendemain du vol Transavia annulé, les passagers ont ainsi appris qu’aucune solution gratuite ne leur était présentée, si ce n’est un vol vers Paris, le 28 janvier, que 30 personnes ont accepté. Le reste des passagers échoués à Dakar a été invité à payer un nouveau billet d’avion pour regagner Nantes, alors que les prochains vols vers cette destination étaient soit complets, soit particulièrement onéreux. Nous n’avons aucun moyen de retour », témoignait mardi, Frédéric Walczak, un passager du vol à nos confrères sénégalais de Press Afrik , qui évoquaient un climat de frustration et de fatigue palpable à l’aéroport de Dakar. « Aucun responsable ne nous a contactés. On essaie d’appeler le service client de Transavia, mais en vain. On nous demande de tout prendre en charge nous-mêmes, ce qui est scandaleux », poursuivait le voyageur. Sollicité jeudi par Le Figaro, Transavia France a déclaré que les passagers encore sur place, logés temporairement dans des hôtels à proximité de l’aéroport, ont désormais reçu une proposition d’acheminement avec un départ prévu le samedi 1er février. « Consciente de cette situation difficile pour les passagers concernés, Transavia France s’est engagé à rembourser les frais de transport jusqu’à Nantes pour les personnes trouvant une autre alternative », a indiqué la compagnie aérienne, en ajoutant prendre en charge les frais d’hébergement et de restauration à Dakar, jusqu’au départ des derniers voyageurs. « Transavia France présente ses excuses aux passagers concernés et veillera au bon remboursement de leurs frais engagés dans les meilleurs délais ». (Source : lefigaro.fr)