Sécurité
Un personnel de cabine de SWISS, un steward, victime d’une intoxication de fumée lors d’un vol le 23 décembre, qui était toujours hospitalisé en « soins intensifs » dans un hôpital à Graz en Autriche, est décédé. (Source : air-journal.fr)
Le vol d’Alaska Airlines en provenance de Milwaukee avait atterri à l’aéroport international de Seattle-Tacoma. Et alors que les passagers débarquaient, une femme est devenue anxieuse et a ouvert la sortie de secours au-dessus de l’aile, selon les informations communiquées par l’aéroport international de Seattle-Tacoma. L’avion était stationné après son atterrissage. La femme a été aidée à descendre de l’aile par les pompiers. L’équipe de crise de la police portuaire a pris la décision d’envoyer la femme à l’hôpital pour examen. (Source : air-journal.fr)
L’avion de ligne Embraer E-190, transportant 62 passagers et cinq membres d’équipage, s’est écrasé à environ 3 km de l’aéroport, après avoir été dérouté et tenté un atterrissage d’urgence mercredi 25 décembre. Au moins 38 occupants ont perdu la vie dans l’accident, dont les deux pilotes. 32 autres ont survécu à l’accident selon le parquet général d’Azerbaïdjan et 29, dont trois enfants, ont été hospitalisés. La cause de l’accident fait l’objet d’une enquête criminelle ouverte par le bureau du procureur général d’Azerbaïdjan. Les autorités examinent diverses possibilités, notamment des dysfonctionnements techniques potentiels et des conditions météorologiques défavorables. Ce qui suscite désormais beaucoup d’interrogations, c’est qu’en voyant l’empennage de l’avion, ainsi que les stabilisateurs horizontaux et verticaux, il apparaît qu’ils ont été endommagés par des éclats d’obus, selon des images vidéo circulant sur les réseaux sociaux. Les enquêtes se poursuivent après la récupération des boîtes noires de l’avion. (Source : air-journal.fr)
Air Journal : Crash Azerbaijan Airlines : la Russie promet d’identifier et de punir les coupables - Le procureur général d’Azerbaïdjan a déclaré lundi que la Russie s’était engagée à identifier et à punir les responsables du crash de l’avion d’Azerbaïdjan Airlines le 25 décembre, a rapporté l’agence de presse AFP. Bakou assure que l’aéronef a été touché par des tirs russes. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a exigé que la Russie assume la responsabilité de l’accident qui a eu lieu au Kazakhstan, et ce alors qu’il affirmait que les autorités russes tentaient de dissimuler la cause du crash en proposant des théories alternatives pour « dissimuler le problème ».
Crash Azerbaijan Airlines : le Kazakhstan va envoyer les boîtes noires au Brésil - Le Kazakhstan a décidé d’envoyer les enregistreurs de vol d’Azerbaijan Airlines au Brésil, ont indiqué des sources gouvernementales kazakhes à Euronews dans un communiqué. Dans le communiqué, le gouvernement d’Astana a déclaré avoir pris cette décision car l’avion d’AZAL (Azerbaijan Airlines), un Embraer E190, a été fabriqué au Brésil et intervient « après des consultations avec l’Azerbaïdjan et la Russie ».
Selon les médias sud-coréens, l’équipage n’a pas réussi à atterrir une première fois et a effectué une remise des gaz. Lors de la deuxième tentative, le train d’atterrissage a mal fonctionné, ce qui a entraîné un atterrissage d’urgence sur le ventre. Incapable de décélérer complètement, l’avion a heurté à grande vitesse, à l’extrémité de la piste, la clôture en béton du périmètre de l’aéroport. En feu, la carcasse de l’appareil est intégralement calcinée à l’exception de la queue, d’où ont été extraits les deux survivants. Parmi les pistes examinées par les enquêteurs figurent une collision entre un oiseau et l’avion et les conditions météorologiques. En effet, la tour de contrôle a émis un avis concernant un risque de collision aviaire et peu après, les pilotes ont lancé un appel de détresse, a indiqué un responsable du ministère sud-coréen des Transports. Il n’a pas précisé si l’avion a dit avoir heurté des oiseaux. Cependant, avant l’atterrissage, l’un des passagers a envoyé un message à l’un de ses proches pour lui dire qu’un oiseau était coincé dans l’aile de l’avion, a rapporté l’agence de presse sud-coréenne News1. Selon le ministère sud-coréen des Transports, les enquêteurs ont récupéré les deux boîtes noires de l’épave : l’enregistreur vocal du cockpit et l’enregistreur de données de vol .
Air journal : Crash Jeju Air : la Corée du Sud va inspecter tous les Boeing 737-800 du pays - Les autorités sud-coréennes ont annoncé lundi qu’elles procéderaient à des inspections de sécurité de tous les Boeing 737-800 exploités par les compagnies aériennes du pays, alors qu’elles tentent de déterminer les causes du crash aérien qui a tué 179 personnes dimanche. La tension grandit dans le pays alors qu’un autre incident vient d’être révélé. Juste un jour après la tragédie, un autre Boeing 737-800 exploité par Jeju Air, qui avait décollé de l’aéroport international de Gimpo, a été contraint de revenir en raison du même problème de train d’atterrissage. Cet incident a intensifié les spéculations selon lesquelles la mauvaise maintenance de la compagnie aérienne pourrait avoir joué un rôle dans l’accident précédent.
La police sud-coréenne perquisitionne l’aéroport de Muan et les bureaux de Jeju Air - Dans un communiqué rapporté par l’agence de presse AFP, la police a déclaré : « En relation avec l’accident d’avion survenu le 29 décembre, une opération de recherche et de saisie est menée à partir de 9 heures du matin le 2 janvier à trois endroits ». Le communiqué ajoute : « La police prévoit de déterminer rapidement et rigoureusement la cause et la responsabilité de cet accident conformément à la loi et aux principes ». Selon l’agence de presse Yonhap, ces perquisitions ont été ordonnées pour « négligence professionnelle ayant entraîné la mort ». Les lieux examinés comprennent l’aéroport de Muan, le bureau de Jeju Air à Séoul et un bureau régional de l’aviation. La police a également interdit au PDG de Jeju Air, Kim E-bae, de quitter la Corée du Sud. Un porte-parole de Jeju Air a déclaré que la compagnie évaluait la situation.
Le Figaro : Crash d’avion en Corée du Sud : l’appareil avait effectué 13 vols dans les 48 heures précédant le drame - Le Boeing 737-800 qui s’est écrasé dimanche à l’aéroport international de Muan avait visité huit aéroports différents en moins de deux jours. Rapporté par mois, le taux d’exploitation de Jeju Air surpasse de loin ses concurrents de la péninsule coréenne. La moyenne du taux mensuel d’opération par appareil de Jeju Air était de 418 heures lors du troisième trimestre, tandis que Jin Air et T’Way affichent respectivement une moyenne de 371 heures et de 386 heures.
Aerobuzz : Le crash du 737 de Jeju Air pose le problème des infrastructures de l’aéroport - Sur la vidéo chacun peut constater que l’équipage a contrôlé son atterrissage train rentré et a réussi à rester sur l’axe de la piste avant de percuter violemment un mur en béton. Ce mur était destiné à protéger des antennes situées dans l’axe de la piste. La réglementation de l’OACI définit des normes quant à l’implantation de ces antennes et à leur résistance.
Le soir du 28 décembre, un Boeing 737-800 de KLM a effectué un atterrissage d’urgence à l’aéroport Sandefjord d’Oslo Torp après avoir connu une panne hydraulique peu après son décollage de l’aéroport d’Oslo-Gardermoen. Les pilotes ont opté pour un déroutement vers l’aéroport d’Oslo Torp Sandefjord, où l’avion a atterri environ 50 minutes après le départ. Lors de l’atterrissage, l’avion a dévié du côté droit de la piste, s’arrêtant sur de l’herbe. Les équipes d’urgence sont intervenues rapidement et tous les passagers ont été évacués en toute sécurité par les escaliers d’embarquement. Aucune blessure n’a été signalée parmi les personnes à bord. (Source : air-journal.fr)
La collision entre un Airbus A350 de Japan Airlines et un Bombardier Dash 8 des garde-côtes japonais, survenue le 2 janvier 2024 sur le tarmac de l’aéroport Tokyo-Haneda, est due à des erreurs humaines, selon un rapport préliminaire. Selon Bureau japonais de la sécurité des transports qui a rendu public ce rapport, l’équipage de l’avion des garde-côtes était concentré sur la mission à venir et a pénétré sur la piste sans autorisation alors que l’Airbus A350 de Japan Airlines était en approche finale, ce qui a provoqué la collision. L’enquête reproche également aux contrôleurs aériens de ne pas avoir tenu compte de l’alarme d’occupation de la piste, qui retentissait depuis plus d’une minute. Si les contrôleurs avaient réagi à l’alarme, ils auraient eu suffisamment de temps pour demander au Bombardier Dash 8 de s’arrêter et faire demi-tour. (Source : air-journal.fr)
Les passagers ont affirmé que la jeune fille d’environ 16 ans, était devenue furieuse après qu’une fillette de 10 ans a commencé à tousser bruyamment. Après une dispute entre ces deux-là, la jeune fille aurait ensuite menacé les membres de l’équipage qui tentaient de la calmer, puis s’est précipitée vers l’arrière de la cabine. Elle a essayé d’ouvrir la porte et aurait même cassé la poignée. Les membres de l’équipage l’ont tirée à l’écart et l’ont maîtrisée. Un porte-parole d’easyJet a confirmé que le vol avait été accueilli par la police à son arrivée à Bari en raison d’un passager « perturbateur » à bord. (Source : air-journal.fr)
Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs du CNRS et de l’Institut national de géophysique et de volcanologie montre que le risque de turbulences aériennes a triplé en 44 ans, un phénomène lié au réchauffement climatique. Publiée dans Geophysical Research Letters et rapportée par Futura-Sciences, l’étude souligne que « les turbulences, en particulier celles d’air clair, représentent une menace croissante pour la sécurité des vols. L’instabilité des courants-jets, amplifiée par le réchauffement global, élargit les zones touchées par ces phénomènes, augmentant les risques pour les passagers et les équipages ». (Source : air-journal.fr)
L’année 2024 s’achève sur un triste bilan pour la sécurité aérienne. Alors que 2023 avait été la meilleure année de l’histoire du transport aérien, avec seulement un accident mortel d’avion de ligne ayant fait 72 victimes, 2024 aura connu cinq catastrophes aériennes, ayant entraîné la mort de 302 personnes au total, sur des vols réguliers d’avions de ligne (hors charters et aviation d’affaires). Le transport aérien n’avait pas connu de bilan aussi lourd depuis 2018, qui s’était soldée par 11 accidents mortels et 511 morts, dont les 189 occupants du Boeing 737 Max de Lion Air . Cette année 2024 met aussi un coup d’arrêt à l’amélioration constante de la sécurité aérienne constatée depuis 2020. (Source : lesechos.fr)
Deux avions ont frôlé la collision, vendredi 27 décembre dernier, sur les pistes de l’aéroport international de Los Angeles. Une enquête a été ouverte pour mieux comprendre les faits. (Source : ladepeche.fr)
La fin du vol avait causé une belle frayeur aux passagers en provenance de Tunisie. Le 1er octobre 2022, un Boeing 737 de Transavia transportant 171 personnes atterrit de manière un brin brutale sur le terrain de l’aéroport de Nantes-Atlantique. Même l’équipage, pourtant habitué aux vols, est surpris par la violence du choc, par le rebond inhabituel de l’appareil et par l’étrange bruit entendu sous le fuselage, lors du roulement de l’avion sur la piste. Les passagers inquiets étaient loin de se douter que leur aéronef venait de perdre deux pneus de son train d’atterrissage avant, éclatés lors du premier contact musclé avec la piste. Plus de deux ans plus tard, un rapport d’enquête de sécurité du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), rendu le 24 décembre 2024, éclaire les circonstances de cet accident qui n’a fait aucun blessé. L’avion, en revanche, a été gravement endommagé. Comme le signalent toutefois les enquêteurs du BEA, le copilote du vol Djerba-Nantes avait eu à faire atterrir l’avion sur la piste 21 de l’aéroport. Soit un segment réputé complexe à appréhender. Désaxée, la piste en question présente également plusieurs changements de pente, avec en particulier une bosse pouvant « perturber la perception visuelle du pilote », occasionnant ainsi de fréquents atterrissages durs. Dans ses recommandations, présentées en conclusion du rapport, le BEA suggère à Vinci, le concessionnaire de l’aéroport, de « faire figurer dans l’AIP (la publication d’information aéronautique, NDLR.) les non-conformités identifiées de l’approche et de la piste », étant donné que les pentes problématiques sont mal indiquées aux exploitants aériens. Le BEA prend également acte des mesures prises par Transavia dans la foulée de l’accident, en particulier en retirant les aéroports à l’approche plus complexe des destinations visitées par les pilotes en « adaptation en ligne ». (Source : lefigaro.fr)