La plateforme est d’ores et déjà soumise à un certain nombre de restrictions afin de limiter les nuisances environnementales. Elles datent pour la plupart de 2003. Malgré ces restrictions, il convient d’étudier les moyens de diminuer la forte gêne sonore. Une étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE) a été lancée sur Paris-CDG, sous l’autorité du préfet du Val d’Oise. L’état d’avancement de la démarche a été présenté, lors d’une réunion à la préfecture du Val d’Oise le 17 décembre 2024, à différentes parties prenantes, membres de la commission consultative de l’environnement (CCE) de la plateforme aéroportuaire, représentants des entreprises et élus. Cette consultation, du 23/12/2024 au 28/02/2025, vise à mieux apprécier la capacité des compagnies aériennes à satisfaire les nouvelles mesures opérationnelles envisagées et à recueillir les observations des parties prenantes sur ces nouvelles mesures opérationnelles. Elle vise également à bien calibrer les différents types de restrictions visant à inciter les compagnies à accélérer l’amélioration de leur flotte, afin d’atteindre l’objectif de réduction de bruit. Elle fera l’objet d’une synthèse qui sera publiée sur ce site, avec l’ensemble des contributions reçues. Elle pourra conduire à l’élaboration de scénarios de restrictions dont les conséquences sur le bruit seront évaluées ainsi que le rapport coût-efficacité. A l’issue de ces travaux, un rapport de synthèse de l’étude d’impact de l’approche équilibrée sera transmis par le préfet du Val-d’Oise aux ministères chargés des transports et de la transition écologique. (Source : consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr)
L’enquête publique complémentaire sur une mesure de régularisation du permis de construire de l’extension de l’aéroport de Nice Côte d’Azur qui devait se terminer le 14 décembre a été prolongée par arrêté préfectoral, jusqu’au 27 décembre. La seconde étude d’impact, quant à elle, est terminée et les différentes parties en ont eu connaissance. C’est la cour administrative d’appel de Marseille qui avait estimé que la première étude n’était pas assez complète et ordonné ce complément. Pour l’aéroport, "l’étude d’impact indique que, même sans agrandir le terminal 2, le trafic aérien va augmenter de 1% par an sur les dix prochaines années. Avec l’extension, la hausse pourrait atteindre 2,1% par an. C’est donc bien ce delta de 1,1% par an qui correspond à l’impact de l’extension soit un nombre de mouvements d’avion supplémentaires, annuel et à horizon 2034, d’environ 14.000 mouvements". Les associations écolos, comme le Collectif citoyen 06 et le parti Les Écologistes, ne sont pas d’accord et évoquent 28.700 vols de plus d’ici 10 ans dans l’absolu. Et donc de la pollution supplémentaire. (Source : nicematin.com)