Plusieurs dizaines d’habitants de Pessac, de Talence et de Martignas, qui soutiennent la fermeture de la piste secondaire de l’aéroport de Bordeaux Mérignac, se sont rassemblés ce mardi 10 décembre devant l’hôtel de Bordeaux Métropole, où se tenait une réunion sur le sujet. La décision de l’Etat sur la suppression ou le maintien de la piste sécante, qui représente 15% du trafic de la plateforme pourrait n’intervenir qu’en 2026, mais divise l’agglomération depuis des mois. Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, par ailleurs maire d’Eysines, est favorable à sa conservation, afin d’éviter un report des vols dans le couloir aérien au dessus de sa ville, déjà la plus exposée aux nuisances. « Il ne serait pas juste que l’ensemble du trafic soit reporté sur les mêmes », a-t-elle redit à Sud Ouest ce dimanche. Promettant un « débat élargi, documenté, nourri d’expertises, d’expériences », elle déplorait « la façon dont certains ont souhaité poser ce débat [qui] n’avait qu’un but : cliver. » Allusion probable aux positions affirmées par les maires de Pessac et Talence, membres de l’opposition métropolitaine. (Source : rue89bordeaux.com)
La Cour d’appel de Bruxelles a rejeté la demande en cessation environnementale formulée par la Région flamande estimant que la surcharge de nuisances sonores sur le Noordrand (Grimbergen, Meise, Wemmel, etc.) ne sont pas démontrées. Elle estime par ailleurs que les demandeurs (Région flamande et communes) ne prouvent pas l’atteinte à la santé publique que causeraient les nouvelles procédures de décollage par satellites (PBN). Une étude de l’Université libre de Bruxelles, réalisée à la demande du Comité de concertation (Codeco) démontre que le travail préalable de préparation de la transition vers le guidage des avions en mode satellitaire a été correctement réalisé. Pour de nombreux observateurs, l’arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles est un sérieux revers pour la Flandre et les communes du Noordrand défendues par l’ancien-vice-Premier ministre, Johan Vande Lanotte. (Source : lpost.be)
Selon une étude menée par Amadeus et Accenture, les solutions informatiques peuvent favoriser des activités plus durables en réduisant les émissions de CO2. Dans l’aérien, elles pourraient permettre de réduire de 0,6% l’empreinte carbone du secteur. (Source : tom.travel)