La demande de transport aérien est repartie à la hausse après la pandémie de Covid-19 et se heurte à nouveau aux limites de la capacité aéroportuaire dans de nombreuses villes, ce qui a des répercussions sur les retards, la croissance économique et les prix des billets d’avion. « Dans certains endroits, le débat ne porte plus sur la question de savoir si l’expansion doit être autorisée, mais plutôt sur la question de savoir si la capacité existante doit être plafonnée, voire réduite », explique Oliver Jankovec, directeur général de l’association de l’industrie aéroportuaire ACI EUROPE, à Euractiv. Ces restrictions des capacités aéroportuaires interviennent dans le cadre d’un débat houleux : l’aviation peut-elle concilier une croissance débridée et des objectifs de réduction nette des émissions de gaz à effet de serre ? La voie de la décarbonation de l’aviation est techniquement difficile et repose sur des technologies qui sont encore en train d’émerger ou qui ne sont pas encore disponibles à grande échelle. Des limites strictes en matière de capacité aéroportuaire ne suffiraient pas à elles seules à décarboner le secteur de l’aviation, mais elles faciliteraient grandement la tâche. Denise Auclair, responsable de la campagne Travel Smart de l’organisation non gouvernementale (ONG) Transport & Environment, cite des études qui concluent que d’ici 2030, l’aviation doit réduire ses émissions de 30 % par rapport à 2019. « Mais au lieu de cela, nous constatons que les émissions du secteur augmentent », déplore-t-elle. Se référant à une proposition néerlandaise visant à fixer un plafond de CO2 pour l’aviation, Denise Auclair affirme que « cela pourrait se traduire dans toute l’Europe par un budget carbone pour les aéroports individuels ». (Source : euractiv.fr)
Gevo a obtenu un financement conditionnel de 1,46 milliard de dollars du DOE pour son projet Net-Zero 1 situé à Lake Preston, dans le Dakota du Sud. Ce projet ambitionne de produire environ 60 millions de gallons de SAF par an en utilisant des matières premières entièrement issues des États-Unis. Net-Zero 1 sera le premier projet de grande envergure aux États-Unis à transformer l’amidon de maïs en carburant d’aviation et à recevoir un prêt du Loan Programs Office du DOE. Parallèlement, Montana Renewables a reçu une garantie de prêt de 1,44 milliard de dollars pour développer la prochaine phase de son installation MaxSAF à Great Falls, Montana. Ce projet prévoit d’augmenter la capacité de production de Montana Renewables à 300 millions de gallons d’ici 2026, positionnant ainsi l’entreprise parmi les plus grands producteurs de SAF au monde. (Source : energynews.pro)