Le secteur aérien français a demandé lundi au gouvernement une « véritable concertation » sur le projet d’augmentation de la taxation de ses activités, jugée « totalement disproportionnée et contre-productive ». Bercy a confirmé jeudi la cible d’une taxation supplémentaire d’un milliard d’euros de l’aérien en France, lors de la présentation du projet de loi de finances (PLF) 2025. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue de l’Union des aéroports français Thomas Juin, Pascal de Izaguirre a souhaité que l’étude d’impact soit consacrée au « bien-fondé et aux conséquences » de la taxation, et non à ses « modalités d’application » comme évoqué par le gouvernement. « Cette taxe sur le seul secteur aérien nous paraît totalement disproportionnée et contre-productive », a-t-il ajouté, réclamant que l’activité - qui représente 100.000 emplois directs et 400.000 indirects en France selon lui - soit moins mise à contribution. Selon la Fnam, les compagnies aériennes vont contribuer à 55% de l’effort de « verdissement » dans le PLF 2025 alors que le secteur est responsable de 6% des émissions de CO2 en France. (Source : lefigaro.fr)

Sans surprise, le projet du gouvernement d’augmenter massivement les taxes provoque une déferlante de protestations, au sein du transport aérien français et au-delà. Disons-le tout de suite, c’est un combat presque désespéré auquel va devoir se livrer le transport aérien français pour tenter de limiter les dégâts face aux projets de taxes contenu dans le futur amendement au projet de loi de finances 2025. (Source : TourMag.com)

L’impact que peut avoir l’augmentation drastique des taxes aériennes sur l’activité d’un important secteur de l’économie est particulièrement visible en Allemagne. Voyages d’Affaires revient sur le malaise qui gagne tout le transport aérien dans ce pays. (Source : voyages-d-affaires.com)

"Une augmentation potentiellement significative des taxes sur l’aviation pourrait entraîner un ’vent contraire’ de quelques points de pourcentage sur le trafic parisien au cours des prochaines années", affirme UBS dans une note sur ADP. Le broker reste à Neutre sur la valeur. Alors que l’Iata a évoqué une élasticité moyenne de la demande de 0,5x aux variations des prix des billets d’avion, tandis qu’ACI Europe a évoqué une élasticité de 0,2x, le broker estime qu’un niveau plus proche de 0,2x est plus réaliste : "pour une augmentation de 10 % du prix du billet, les volumes baissent de 2 %". "Nous constatons une élasticité de la demande supérieure à la moyenne pour les lignes low-cost", ajoute UBS. Ce dernier estime par ailleurs qu’une variation de 1% du trafic a un impact d’environ 1% sur l’Ebitda du groupe. (Source : optionfinance.fr)

Cette année, l’été s’est terminé avec plus de 184 000 vols au départ des aéroports français entre juin et août. Selon les données d’AirHelp, l’entreprise technologique spécialisée dans les droits des passagers aériens, environ 62 % des passagers ont voyagé à l’heure prévue, sans que leur itinéraire de vacances ne soit perturbé. Cependant, plus de 11 millions de personnes ont vu leur vol perturbé, bien que dans la plupart des cas il s’agisse de retards compris entre 15 minutes et 3 heures, sans droit à une compensation financière. (Source : tourhebdo.com)

Après que des compagnies aériennes telles qu’Eurowings et Ryanair ont réduit leurs connexions en Allemagne en raison de frais et de coûts excessifs, le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, craint un impact négatif sur l’Allemagne en tant que lieu d’activité. Selon lui, cette tendance inquiétante va nuire au secteur aérien allemand, car la hausse des coûts rend plus difficile pour les compagnies aériennes de maintenir des liaisons aériennes importantes. « Je suis très préoccupé par la connectivité de nos sites commerciaux », a déclaré M. Spohr au journal allemand Bild am Sonntag. « L’augmentation extrême des coûts publics pour le trafic aérien entraîne une nouvelle baisse des services. De plus en plus de compagnies aériennes évitent les aéroports allemands ou annulent des correspondances importantes. » (Source : air-journal.fr)

Au total, 2,48 millions de passagers ont utilisé l’aéroport de la capitale allemande Berlin-Brandebourg en septembre, soit environ 90 000 passagers de plus qu’au mois d’août précédent. Ce chiffre de passagers correspond à une augmentation de 9,1 % par rapport à septembre 2023 avec environ 2,27 millions de passagers. Au total, 19,06 millions de passagers ont été accueillis à l’aéroport berlinois cette année de janvier à septembre, ce qui correspond à une augmentation de 10,9 % par rapport à la même période de l’année précédente (17,19 millions). (Source : air-journal.fr)

L’OAG présente le Top 10 des aéroports les plus connectés d’Amérique latine, en les classant en fonction du ratio de connexions internationales par rapport au nombre de destinations desservies. (Source : air-journal.fr)

Au mois de septembre, Brussels Airport (Bruxelles-Zaventem) a accueilli exactement 2 250 282 passagers, soit une augmentation de 5 % par rapport à septembre 2023. (Source : air-journal.fr)

La Commission européenne a approuvé, en vertu du règlement européen sur les concentrations, la création d’une entreprise commune par TAV Havalimanlari Holding, basée en Turquie, et controlée par Aéroports de Paris, basée en France et Fraport, basée en Allemagne. La transaction concerne principalement le marché des exploitations des aéroports. La Commission a conclu que la concentration envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, compte tenu de l’impact limité sur l’Espace économique. La transaction notifiée a été examinée dans le cadre de la procédure simplifiée du contrôle des concentrations. (Source : abcbourse.com)

Virgin Australia a enregistré son deuxième bénéfice annuel consécutif. La compagnie aérienne a annoncé lundi avoir enregistré une hausse de 6,8 % de son chiffre d’affaires sur un an. Ces résultats la placent dans une position financière plus solide alors qu’elle envisage une éventuelle introduction en bourse. Ces résultats interviennent également seulement deux semaines après que Qatar Airways a annoncé qu’elle achèterait une participation de 25 % dans le deuxième transporteur australien. (Source : air-journal.fr)

Cebu Pacific a acheté la compagnie aérienne AirSWIFT d’Ali Capital pour environ 30 millions de dollars américains, permettant au transporteur d’établir une ligne vers le site touristique populaire d’El Nido, Palawan aux Philippines. L’acquisition devrait être finalisée d’ici fin 2024 ou début 2025, sous réserve de l’approbation réglementaire. (Source : air-journal.fr)

Elliott Investment Management a décidé de porter son combat contre Southwest Airlines devant les investisseurs en convoquant une assemblée extraordinaire des actionnaires au cours de laquelle ils pourront voter pour de nouveaux candidats au poste de directeurs qui, en fin de compte, orienteront la stratégie de l’entreprise. (Source : air-journal.fr)

Etihad Airways espère profiter de la congestion de l’aéroport de Dubaï pour gagner de nouveaux clients pour sa base d’Abou Dhabi, sur le marché très concurrentiel des vols long-courriers transitant par le Golfe, a rapporté The Financial Times. La compagnie aérienne souhaite plus que tripler le nombre de passagers pour atteindre 30 millions d’ici 2030, contre 13 millions l’année dernière, en incitant davantage de personnes à faire une escale à Abu Dhabi lors de leurs vols long-courriers. (Source : air-journal.fr)

Eve a annoncé avoir obtenu un accord de prêt de 88 millions de dollars US auprès de la Banque nationale de développement du Brésil (BNDES) pour financer le développement de l’usine de production d’aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (ADAVé ou eVTOL) de la société à Taubaté, dans l’État de São Paulo. (Source : air-cosmos.com)

Aujourd’hui en France, il est moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d’essence dans sa voiture. Et cette injustice est un choix. Le kérosène est l’un des seuls carburants qui n’est pas taxé : c’est ce qu’on appelle en finance publique une niche fiscale. Le secteur aérien bénéficie de nombreuses niches fiscales de ce type : en tout et pour tout, ce sont près de 10 milliards d’euros de cadeaux fiscaux qui sont donnés chaque année en France à ce secteur particulièrement polluant et injuste. (Source : greenvoice.fr)

Alors que l’américain Boeing annonce un plan de licenciement de 17 000 personnes, l’européen Airbus taille dans ses frais de fonctionnement. L’objectif est de se concentrer sur les cadences de production. (Source : francetvinfo.fr)

L’avionneur américain a suspendu les négociations avec les machinistes à l’arrêt depuis quatre semaines et a annoncé, vendredi 11 octobre, des licenciements massifs. L’issue du conflit est incertaine. Un cabinet estime le montant des dégâts à 4,987 milliards de dollars. (Source : courrierinternational.com)

Dix ans après leur mise en service, les moteurs Trent XWB ont désormais accumulé 20 millions d’heures de vol sur les deux versions de l’Airbus A350. 1.600 Trent XWB ont été livrés depuis le lancement de l’A350 et Rolls-Royce détient un carnet de commandes pour 1.000 moteurs. (Source : aerobuzz.fr)

Sir Tim Clark a ouvertement critiqué Boeing quelques jours seulement après que le constructeur a repoussé les premières livraisons du très attendu 777X jusqu’en 2026 au plus tôt, soit six ans plus tard que prévu initialement. « Emirates a dû apporter des modifications importantes et très coûteuses à nos programmes de flotte en raison des multiples manquements contractuels de Boeing », a déclaré Clark à Bloomberg dans un communiqué. En raison d’une grève en cours impliquant des dizaines de milliers de machinistes sur les lignes d’assemblage des avions Boeing à Portland et Seattle, Clark a déclaré : « Je ne vois pas comment Boeing peut faire des prévisions significatives sur les dates de livraison, affirmant que des « discussions sérieuses » doivent désormais avoir lieu avec le géant de l’aéronautique. (Source : air-journal.fr)

L’avionneur américain, confronté à des problèmes de production et à une grève d’ampleur dans des usines américaines, a annoncé ce mardi son intention de lever jusqu’à 25 milliards de dollars sur les marchés financiers, ainsi que l’obtention de lignes de crédit de 10 milliards de dollars auprès de plusieurs banques. (Source : latribune.fr)

Dans une dernière série de sanctions, le Conseil de l’Union Européenne a adopté hier des mesures restrictives à l’encontre de sept personnes et de sept entités, dont trois compagnies aériennes iraniennes, à la suite des transferts de missiles et de drones iraniens à la Russie. Trois compagnies aériennes iraniennes, Iran Air, Saha Airlines et Mahan Air figurent parmi les entités visées par la dernière série de sanctions. (Source : air-journal.fr)

Le conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban a poussé les compagnies aériennes à arrêter de desservir l’aéroport de Beyrouth. Faut-il craindre pour la sécurité des vols internationaux, alors que des pilotes d’Air France ont vu, en survolant l’Irak, des missiles balistiques tirés depuis l’Iran ? Bertrand Vilmer, ancien pilote d’essai expérimental et expert des accidents aériens auprès de la cour d’appel de Paris et de la Cour de cassation, répond à RFI. (Source : rfi.fr)

Au cours de ce vol UL607 de 10 heures, un différend serait apparu à propose du besoin de la femme copilote d’utiliser les toilettes. Les procédures de sécurité standard exigent qu’un autre membre de l’équipage de cabine, généralement le chef de cabine, entre dans le cockpit pour accompagner le pilote dans le cockpit à ce moment-là. Mais le commandant de bord a fermé la porte et a refusé de la rouvrir. Des mots ont été échangés via la liaison de communication entre le cockpit et « l’extérieur », et il aurait fallu des efforts considérables de la part du chef de cabine pour persuader le commandant de bord de mettre fin à l’affrontement, selon une source familière du dossier. Les deux pilotes ont procédé à l’atterrissage sans autre incident à Colombo, mais la copilote a déposé une plainte, qui a été transmise à l’Autorité de l’aviation civile (CAA), l’organisme de réglementation de l’aviation. (Source : air-journal.fr)

Le Comité de l’aviation civile de la République d’Arménie a prolongé de 16 ans le certificat d’opérateur aérien d’Armenian Airlines, a annoncé le transporteur. Toutes les compagnies aériennes certifiées en Arménie sont inscrites sur la liste noire européenne depuis le 2 juin 2020, « après une évaluation plus approfondie des capacités de supervision de la sécurité du pays. Cette décision fait suite aux auditions du Comité arménien de l’aviation civile et de six transporteurs aériens arméniens », précisait alors la Commission européenne. (Source : air-journal.fr)

Le 77ème Sommet annuel international sur la sécurité aérienne, qui se déroulera à Rio de Janeiro le mois prochain, tâchera de mettre en avant les avantages de l’intelligence artificielle pour améliorer la sécurité aérienne. L’objectif de l’aviation est de mettre en place un régime de sécurité proactif qui permettra aux compagnies aériennes, aux régulateurs, aux fournisseurs de services de navigation aérienne et aux autres acteurs du secteur d’identifier, de comprendre et d’atténuer les risques émergents bien avant qu’ils ne provoquent un accident ou un incident. L’intelligence artificielle (IA) et l’informatique avancée sont considérées comme essentielles pour atteindre cet objectif, mais comment l’industrie exploite-t-elle ce potentiel et fait-elle de la sécurité proactive une réalité ? (Source : air-journal.fr)

Après la compagnie aérienne émiratie Emirates qui a interdit aux passagers de transporter des bipeurs et talkies-walkies à bord, en soute tout comme en cabine, l’Aviation civile iranienne a pris la même mesure de sûreté. « Tout appareil de communication, à l’exception des téléphones, est banni à bord (…) et des vols cargo », a rapporté l’agence de presse iranienne ISNA, citant le porte-parole de l’Aviation civile iranienne. (Source : air-journal.fr)

Depuis le début des années 2000, les pays du Moyen-Orient, confrontés à des enjeux de diversification économique, développent leur activité touristique. Les ambitions grandissantes de l’Arabie saoudite redistribuent les cartes dans une région dont l’économie se détourne progressivement des énergies fossiles. Tour d’horizon des stratégies mises en place. (Source : lechotouristique.com)