Les prévisions de trafic d’Airports council international prévoient une progression mondiale du transport aérien de passagers de 10% en 2024, atteignant 9,5 milliards de passagers, dépassant les niveaux de trafic de 2019. S’appuyant sur des données provenant de plus de 2700 aéroports répartis dans 180 pays et territoires, le dernier Rapport annuel 2024 sur le trafic mondial des aéroports de l’ACI indique donc que le trafic mondial de passagers en 2024 dépassera celui de 2019 de 4%. Le trafic international devrait atteindre 4,1 milliards de passagers cette année (43% du total) quand le trafic intérieur atteindra lui 5,4 milliards de pax (57%). À noter que le taux de précision de ces prévisions indiqué par l’ACI s’établit à 99,99%. (Source : lechotouristique.com)

Amsterdam-Schiphol a enregistré une augmentation de 8,7 % des volumes de fret au cours du premier semestre 2024, avec 738 414 tonnes traitées, par rapport à la même période en 2023. Le fret aérien a augmenté de manière significative de 23,3 %, atteignant 305 593 tonnes, en raison d’une augmentation de 12,5 % des vols de passagers. Le tonnage des avions cargo est resté stable à 432 820 tonnes malgré une réduction de 5,4 % des vols cargo. (Source : air-journal.fr)

« Réconcilier l’aéroport avec son territoire. » C’est le titre de la tribune signée par le Medef, la Confédération des petites et moyennes entreprises, l’U2P et la Chambre de commerce et d’industrie de Loire-Atlantique. Autant dire que la mission n’est pas gagnée. Alors que des élus demandent un élargissement du couvre-feu (actuellement de minuit à 6 h) et un plafonnement des vols, le patronat alerte sur les conséquences. Selon lui, cela affecterait les compagnies aériennes et menacerait de « nombreux emplois ». Il milite pour une approche équilibrée. C’est-à-dire ? « Il est crucial de ne pas réduire l’aéroport à un facteur de nuisance. » Les patrons restent favorables à un développement de l’aéroport. « Tout en s’assurant que les intérêts économiques ne compromettent pas les engagements environnementaux. (Source : ouest-france.fr)

Le rapport de l’Inspection générale de l’environnement et développement durable a fait bouger les lignes à propos du maintien ou non de la piste secondaire de l’aéroport, dite sécante. Un sujet qui anime les débat de l’agglomération bordelaise depuis maintenant deux ans. Un pas de plus vers le maintien du statu quo, vient d’être franchi. Et non des moindres. Le bureau de la CCI Bordeaux Gironde a acté le maintien de la piste sécante. La balle est maintenant dans le camp de l’État. (Source : sudouest.fr)

Southwest Airlines prévoit de réduire ses services à destination et en provenance de d’Atlanta l’année prochaine, supprimant plus de 300 postes de pilotes et d’hôtesses de l’air, selon une note de la compagnie. Ces changements interviennent alors que la pression monte de la part de l’investisseur activiste Elliott Investment Management, qui révoquer le PDG Robert Jordan ainsi que le président exécutif Gary Kelly. Southwest a déclaré au personnel qu’elle ne fermerait pas sa base d’équipage à Atlanta, l’aéroport le plus fréquenté au monde et également le siège de Delta Air Lines. Au lieu de cela, elle réduira ses effectifs de 200 PNC et de 140 pilotes pour le mois d’avril 2025. La compagnie aérienne ne licencie pas non plus les équipages, mais ils devront probablement postuler pour travailler dans d’autres villes. (Source : air-journal.fr)

Southwest Airlines a nommé Robert « Bob » Fornaro au poste de membre du conseil d’administration, avec effet immédiat. Fornaro est un dirigeant de compagnie aérienne accompli avec quatre décennies d’expérience dans le secteur. Il a précédemment siégé au conseil d’administration de Spirit Airlines de mai 2014 à septembre 2019 et en tant que président et chef de la direction de janvier 2016 à décembre 2018, période au cours de laquelle il a dirigé le transporteur low cost pendant une période de croissance et de transformation substantielles. (Source : air-journal.fr)

Textron Aviation a annoncé son absence à la messe annuelle de l’aviation d’affaires, la convention NBAA qui se tient cette année à Las Vegas du 22 au 24 octobre 2024. Ils sont désormais trois avionneurs, et pas des moindres, qui seront absents lors de cet évènement, Gulfstream Aerospace, Dassault Aviation et maintenant Cessna. (Source : air-cosmos.com)

L’IATA va créer le Matchmaker Sustainable Aviation Fuel pour mettre en relation les compagnies aériennes et les fournisseurs de SAF. Le développement a été annoncé lors du World Sustainability Symposium avec une date de lancement prévue au premier trimestre 2025. Cette plateforme accélérera l’adoption du SAF au fur et à mesure que l’industrie aéronautique progressera vers zéro émission nette de CO2 d’ici 2050, elle permettra de réduire les coûts et les complications auxquels les compagnies aériennes sont confrontées lors de la recherche de fournisseurs SAF. (Source : biodieselmagazine.com)

Présentation des éléments principaux du régime de compensation et de réduction du carbone pour l’aviation internationale (CORSIA) mis en œuvre par la réglementation européenne et décliné dans la réglementation nationale. (Source : ecologie.gouv.fr)

Fournir aux passagers des informations fiables et harmonisées sur les émissions de CO2 résultantes des vols : telle devrait être la vocation du nouveau label en gestation au sein de la Commission européenne et mis en consultation (1) ce jeudi 26 septembre. Sobrement baptisé « Flight Emissions Label », ce système d’étiquetage pourra être utilisé par les compagnies aériennes à partir de l’année prochaine, sur la base du volontariat. Ces données seront consultables en ligne lors de la réservation du vol. Une page web spéciale sera créée pour permettre au public de comparer les niveaux d’émissions des différentes compagnies aériennes en concurrence sur un même itinéraire, ainsi qu’un classement des compagnies ayant les émissions les plus faibles par itinéraire. (Source : actu-environnement.com)

Les livraisons d’Airbus affichent un rythme plus lent que prévu par rapport à l’année dernière, soulevant de plus en plus de questions quant à la capacité de l’avionneur à atteindre son nouvel objectif annuel, ont déclaré des analystes et des sources industrielles à Reuters. (Source : usinenouvelle.com)

Réorganisation en vue au sein d’Airbus. Le constructeur d’avions a annoncé, jeudi 26 septembre, qu’il allait réorganiser sa production en se concentrant sur les « fondamentaux » pour maintenir la montée en cadence, tout en excluant tout « plan social ». Confirmant les informations du quotidien La Tribune, Airbus a annoncé à l’AFP le lancement d’un programme « d’amélioration » baptisé LEAD !. « Compte tenu de la pression continue sur notre chaîne d’approvisionnement et de la situation économique générale complexe, il est apparu nécessaire de concentrer nos efforts sur les fondamentaux », indique le groupe à l’AFP. (Source : capital.fr)

Le principal fournisseur de Boeing, Spirit AeroSystems, examine ses plans d’urgence concernant les licenciements, a déclaré jeudi le porte-parole de la société, Joe Buccino, ajoutant qu’aucune décision n’avait été prise pour l’instant. Le Financial Times a rapporté mercredi que Spirit commencerait à procéder à des licenciements dans trois semaines si la grève se poursuivait. (Source : zonebourse.com)

La compagnie kenyane Renegade Air vient d’acquérir en location un ATR 42-500 converti en cargo. Cette transaction marque le retour d’ATR au Kenya. Selon ATR, le Kenya est le plus grand marché de turbopropulseurs en Afrique, avec plus de 80 appareils de ce type actuellement en vol ; « il pourrait accueillir de nombreux ATR -500 et -600, tant à l’aéroport Wilson qu’à l’aéroport international JKIA, pour desservir des lignes intérieures et internationales régulières. » Le constructeur franco-italien vient de faire un premier pas sur ce marché, en plaçant un ATR 42-500 via le loueur Abelo. (Source : aerobuzz.fr)

Boeing n’avait vraiment pas besoin de ça. L’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a émis jeudi des « recommandations urgentes de sécurité » concernant le système de gouvernail de certains Boeing 737. En cause : un risque de blocage ou de gêne d’une partie du dispositif. Cette recommandation fait suite à un incident survenu le 6 février sur un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie américaine United Airlines, dont les pédales de gouvernail s’étaient bloquées en position neutre, alors qu’il roulait sur le tarmac après s’être posé à l’aéroport de Newark. L’équipement incriminé - un actionneur de guidage fabriqué par la société américaine Collins Aerospace (filiale de RTX) - s’est révélé contenir un composant défectueux : un joint mal installé à l’assemblage laisse s’infiltrer de l’humidité qui, dans certaines circonstances, peut geler et ainsi limiter les mouvements du dispositif de gouvernail, poursuit le communiqué. Collins a informé Boeing que plus de 353 actionneurs livrés depuis février 2017 étaient porteurs de ce défaut. Ils ont été installés sur la dérive arrière de certains 737 NG et 737 MAX, version actuelle de la famille du 737. United est la seule compagnie américaine à avoir reçu des avions ayant ce défaut, et plus aucun ne serait en service à ce jour. Reste que le régulateur aérien FAA doit déterminer si ces actionneurs défectueux doivent être retirés des avions toujours en exploitation. Il a précisé dans une déclaration distincte avoir suivi « étroitement » l’enquête de la NTSB et avoir prévu une réunion dès vendredi pour « déterminer les prochaines étapes ». (Source : latribune.fr)

Cinq radios clandestines ont été désactivées lors d’une opération menée mardi 24septembre, dans une zone forestière près de l’aéroport de Guarulhos dans la région métropolitaine de São Paulo. L’action visait à lutter contre les interférences dans les opérations de l’aéroport international de São Paulo, un problème qui affectait la sécurité et la régularité des vols. Les transmissions interféraient directement avec le système d’atterrissage aux instruments. São Paulo/Guarulhos, distant de 25 km du centre de São Paulo, est le plus fréquenté du Brésil avec plus de 30 % du trafic aérien du pays et plus de 270 000 mouvements d’aéronefs. (Source : air-journal.fr)

Après la phase de discussions, les syndicats d’ easyJet changent leur fusil d’épaule. Depuis l’annonce de la fermeture de la base de Toulouse, les organisations ont été reçues deux fois, d’une dernière réunion qui a duré à peine 10 minutes. Face au manque de considération de la direction française de la low cost, l’ensemble des syndicats a saisi l’inspection du travail et menace de porter l’affaire en justice. (Source : TourMag.com)

Le covoiturage tend à reculer en France selon le baromètre annuel de Vinci autoroutes publié vendredi, qui constate que l’autosolisme a progressé de 2,9% par rapport au printemps 2023 sur le réseau autoroutier géré par la société autour des grandes métropoles. D’après l’étude, la pratique du covoiturage est « à son niveau le plus bas depuis la création du baromètre en 2021 ». Ce recul du covoiturage « pose question, alors même que les deux éditions précédentes du baromètre laissaient espérer l’amorce d’un changement positif des comportements », estime Vinci autoroutes dans son communiqué. Pour fonder son analyse, Vinci a observé le nombre de passagers dans 700.000 véhicules aux abords de 13 métropoles françaises entre le 3 et le 14 juin. En 2023, 83,8% des conducteurs roulaient seuls dans leurs véhicules, selon le baromètre, contre 85,7% en 2024. Pour les trajets domicile-travail, le taux d’occupation dans les voitures ne s’élève qu’à 1,22, bien loin de l’objectif de 1,75 d’ici 2030 établi dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone. (Source : lefigaro.fr)