Crash, atterrissage en catastrophe... Quatre accidents impliquant des planeurs dans les Alpes du Sud ont été recensés au cours de ce mois de juillet. "Les Alpes du sud sont la principale destination en Europe pour le planeur en été avec peut-être 80% des vols en planeur dans la vallée de la Durance grâce aux conditions exceptionnelles que nous offrent les montagnes. Pendant la saison, nous passons de trois planeurs à une quarantaine de machines". Mais le cadre attrayant des Alpes du Sud fait parfois oublier les contraintes inhérentes à la pratique du vol en montagne. (Source : bfmtv.com)
Mercredi, un avion d’Air Moana a été immobilisé plusieurs heures à Bora Bora après avoir “heurté un oiseau”, explique le directeur général délégué à l’exploitation de la compagnie aérienne Raitini Rey. La compagnie a dépêché des équipes techniques sur place. Après vérifications et analyses “aucun dégât n’a été observé donc on a pu ramener notre avion jeudi après-midi”. Contacté à ce propos, le secrétaire général délégué de la Fédération de rassemblement des agents de l’administration de Polynésie (Fraap) et représentant des pompiers d’aérodromes, Gérard Barff, n’est pas tendre avec l’État qui, selon lui, “change les règles quand ça l’arrange. C’est quoi l’intérêt ? Sauver Egis ? Sauver ADT ? Au détriment de la sécurité de l’être humain et des passagers à bord […]. Un petit oiseau peut briser le pare-brise d’un l’avion.” Pour lui, l’État “ne respecte pas la sécurité des personnes et la règlementation” en acceptant l’envoi de pompiers de Faa’a pour prêter main forte à Ra’iatea, Bora Bora et Rangiroa durant la grève : le service d’État de l’aviation civile (Seac) exige habituellement que ces postes soient réservés à des pompiers natifs de l’île. “Un pompier qui débarque de Faa’a ne connaît pas les spécificités des îles.” (Source : tahiti-infos.com)