L’Union européenne a formellement lancé vendredi 26 juillet les procédures pour déficit public excessif ciblant sept Etats membres, dont la France, selon un communiqué du Conseil européen, l’institution représentant les Vingt-Sept. La France, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, Malte et la Roumanie ont dépassé en 2023 la limite de déficit public fixée par le pacte de stabilité à 3 % du PIB. Ces pays sont appelés à prendre des mesures correctrices, sous peine de sanctions financières. (Source : lemonde.fr)
Selon le dernier rapport de la GBTA, l’Asie-Pacifique est la zone qui a connu la plus forte croissance en terme de voyages d’affaires en 2023 avec une hausse de 36 % devant l’Europe de l’ouest (36%) et l’Amérique du Nord (25%). En 2024, les dépenses de voyages d’affaires devraient atteindre 1480 milliards de dollars soit plus qu’en 2019 (1430 milliards). ET d’ici 2028, la GBTa prévoit 2000 milliards de dépenses. L’étude constate que malgré la reprise, les voyages internationaux et les voyages de groupe restent en moyenne inférieurs aux niveaux de 2019. La Chine est resté le premier pays en terme de dépense avec 372 milliards de dollars devant les Etats-Unis (361,6 milliards), l’Allemagne (79,3 milliards), le Royaume-Uni (51,5 milliards), la France (45,7 milliards) et la Corée du Sud (40,4 milliards). (Source : businesstravel.fr)
Le gouvernement indonésien a en effet décidé de retirer le statut international à 17 aéroports à travers le pays. Depuis mai, 17 aéroports continuent de jouir d’un statut international contre 34 auparavant. Si l’on peut comprendre que certains aéroports n’aient jamais attiré le moindre vol international, le rationnel de cette décision paraît bien aléatoire derrière la fermeture au trafic international d’aéroports comme Palembang (Sumatra sud), Pontianak (Ouest Kalimantan) ou encore Semarang (Java Central). Trois villes importantes qui étaient jusqu’à présent servis par des vols régionaux, donnant un accès facile aux voyageurs d’affaires. Notamment à Palembang et Semarang, deux villes de plus d’un million d’habitants et véritables centres économiques au niveau national. Selon le ministère des transports indonésiens, cette réduction doit permettre la consolidation du trafic aérien international à quelques plateformes importantes. Et les imposer comme hub national et international. (Source : voyages-d-affaires.com)
Cela pourrait paraître anecdotique, c’est en fait un changement majeur pour Southwest. La compagnie aérienne américaine, pionnière de l’avion low cost, a décidé de s’aligner sur les pratiques des autres compagnies aériennes en proposant des sièges assignés à ses passagers. En modifiant cette procédure, Southwest espère générer des revenus en facturant des suppléments pour des sièges premium - avec plus d’espace pour les jambes, cela représentera environ un tiers de la capacité de l’appareil. La compagnie a également annoncé se lancer dans les vols de nuit. (Source : lesechos.fr)
Par voie de communiqué, la compagnie confirme ce jeudi que Corsair et la République du Congo ont décidé d’un “commun accord de limiter leur partenariat autour de leur coopération commerciale et opérationnelle à l’ouverture de la ligne Paris- Brazzaville”. Prise dans des difficultés financières, Corsair assure cependant avoir “identifié un nouvel actionnaire”. “La République du Congo a décidé de concentrer ses moyens sur le développement de sa compagnie nationale pour les liaisons domestiques et régionales avec le soutien stratégique de la compagnie Corsair qui, de son côté, entend bien poursuivre l’ouverture de la ligne Paris-Brazzaville, en collaboration avec les autorités congolaises”, appuie le communiqué de Corsair. (Source : zinfos974.com)
American Airlines a réitéré jeudi le constat d’échec d’une stratégie commerciale qui plombe ses performances depuis quelques mois et qui a entraîné le départ du directeur commercial en juin. Nous n’avons pas réalisé les performances de nos objectifs initiaux à cause de notre précédente stratégie de vente et de distribution et d’un déséquilibre dans l’offre et la demande au niveau national", a commenté Robert Isom, patron du groupe, cité dans le communiqué. (Source : boursorama.com)
Ryanair dit s’attendre à ce que les tarifs d’été soient bien inférieurs à ceux de l’année dernière après la chute de près de 50 % des bénéfices de la compagnie. Le tarif typique de Ryanair en juin s’élevait à 41,93 €, contre 49,07 € l’année précédente. Le directeur financier Neil Sorahan a déclaré qu’il pensait que les consommateurs étaient simplement « un peu plus frugaux, un peu plus prudents » avec leur argent. Malgré la baisse des bénéfices, le nombre de passagers de Ryanair a légèrement augmenté, limitant la baisse de son chiffre d’affaires global à seulement 1 %. (Source : air-journal.fr)
KLM a enregistré une perte d’exploitation de 31 millions d’euros au premier semestre 2024, la conséquence de coûts trop élevés selon la compagnie néerlandaise partenaire d’Air France. Sans mesures, la situation ne s’améliorera pas. KLM évaluera donc de manière critique ses investissements, ses économies de coûts et ses opportunités de générer des revenus plus importants. Après l’été, KLM annonce qu’elle présentera de nouvelles mesures. (Source : air-journal.fr)
Le groupe Aéroports de Paris et l’entreprise de eVTOL Lilium ont annoncé un partenariat pour développer un réseau d’infrastructures en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. (Source : tom.travel)
La FAA a récemment nommé un directeur de la technologie en chef pour diriger l’intégration des applications d’intelligence artificielle dans la gestion du trafic aérien. En collaboration étroite avec la NASA, le directeur a pour objectif d’explorer les améliorations potentielles dans l’efficacité et l’efficacité des mouvements aériens à l’échelle mondiale. Alors que des progrès initiaux ont été réalisés, des défis significatifs persistent alors que l’agence jongle avec les complexités du déploiement d’outils d’IA dans des environnements de contrôle du trafic aérien. Un obstacle notable est l’environnement de haute pression auquel font face les contrôleurs aériens, pour lequel des solutions d’IA adaptées restent à trouver. Les applications d’IA bénéficient déjà pour la surveillance de la sécurité des vols en mettant en lumière les risques potentiels pour que les contrôleurs y remédient promptement. Cependant, des préoccupations persistent quant à la fiabilité et la rapidité de ces alertes générées par l’IA. Dans le domaine de la prévision météorologique, les outils d’IA offrent des perspectives préventives sur les conditions météorologiques défavorables, aidant les pilotes à choisir des trajectoires de vol plus sûres. De même, les prédictions de trafic pilotées par l’IA permettent d’anticiper les trajectoires des aéronefs dans les zones de couverture radar, améliorant la gestion globale de l’espace aérien. (Source : elblog.pl)
Iberia et Repsol ont signé un accord avec Inditex pour acheter du carburant d’aviation durable, ou SAF, qui représente 5 % du carburant que la compagnie aérienne espagnole va utiliser pour transporter les marchandises du groupe Zara. (Source : air-journal.fr)
Le Royaume-Uni se prépare à une révolution dans le secteur aérien. Bientôt, les compagnies aériennes pourraient être obligées de divulguer l’empreinte carbone de leurs vols. Une mesure audacieuse qui vise à informer les consommateurs et à réduire l’impact environnemental de l’aviation. Le Royaume-Uni n’est pas seul dans cette démarche. En janvier 2024, l’agence européenne de sécurité aérienne avait déjà annoncé que, dès 2025, les passagers pourront consulter des informations standardisées sur l’empreinte carbone des vols au sein de l’Union européenne. Cependant, contrairement à la proposition britannique, l’initiative de l’EASA repose sur le volontariat des compagnies aériennes. Cette différence pourrait donner au Royaume-Uni un avantage en matière de transparence et de régulation environnementale, tout en mettant la pression sur les autres pays européens pour qu’ils suivent cet exemple. (Source : rse-magazine.com)
La compagnie aérienne low cost saoudienne Flynas, qui a déjà commandé 117 Airbus A320neo et A321neo, s’engage sur 75 modèles supplémentaires et veut aussi 15 A330-900. (Source : air-cosmos.com)
C’est au salon de Farnborough que GE Aerospace a annoncé la réalisation de sa première phase de collaboration avec Airbus, visant à concevoir le système de propulsion des hélicoptères de nouvelle génération. Cette étape marque une avancée significative dans la collaboration entre les deux leaders de l’industrie, avec pour objectif ultime le développement d’un moteur qui établit de nouvelles normes en matière d’efficacité, de fiabilité et de responsabilité environnementale. La première phase de ce projet s’est concentrée sur la recherche fondamentale, les idées et les résultats supplémentaires obtenus au cours des travaux jetant les bases des phases ultérieures de développement. (Source : air-cosmos.com)
Les commandes et intentions de commandes passées à Farnborough par les compagnies aériennes et loueurs auprès d’Airbus et Boeing représentent un total de 261 appareils, dont un peu plus de la moitié sont des long-courriers, faisant de l’édition 2024 du salon aéronautique un petit millésime. Ce total est en baisse par rapport à la précédente édition en 2022, au cours de laquelle 441 avions de tous types avaient été commandés, et bien loin de celle de 2018 (1.464 appareils), selon un décompte de FlightGlobal. (Source : bfmtv.com)
Le groupe Abra a signé un protocole d’accord pour cinq A350-900 afin d’étendre davantage ses opérations internationales long-courriers et d’augmenter sa capacité. (Source : air-journal.fr)
Embraer a révélé lors du salon aéronautique de Farnborough de nombreuses mises à niveau et améliorations de performances dans l’ensemble de sa gamme de produits d’avions commerciaux E195-E2, E190-E2 et E175, permettant par exemple de gagner 4 sièges supplémentaires. Cela concerne notamment des améliorations de la consommation de carburant et de l’autonomie, ainsi que des améliorations de l’avionique et de la cabine. En plus d’améliorer l’efficacité opérationnelle, ces mesures génèrent également une valeur actuelle nette de 6 millions de dollars américains par avion sur 15 ans en réduction des coûts et en revenus supplémentaires, estime l’avionneur. (Source : air-journal.fr)
Pratt & Whitney, filiale de RTX, a annoncé plus de 950 commandes et engagements pour ses moteurs GTF depuis le début de 2024. Les compagnies aériennes et les loueurs d’avions qui ont annoncé des commandes comprennent Avolon, Breeze Airways, Cebu Pacific, Icelandair, JetSMART, Mexicana, SKY Airline, SMBC et Vietjet. A ce jour, le turboréacteur a été vendu à plus de 11.000 exemplaires. (Source : aerobuzz.fr)
Ce vendredi 26 juillet, à partir de 18 h 30 et jusqu’à minuit, c’est une « bulle de protection » qui va se déployer au-dessus de Paris, et ce, dans un rayon de 150 km. Une zone qui englobe des villes comme Orléans, Troyes, Reims, Amiens ou Rouen. Concrètement, plus aucun aéronef ne pourra voler dans ce périmètre, hormis ceux des forces de l’ordre, de l’armée et des chefs d’État. Les vols à l’arrivée et au départ des aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais seront, eux, interrompus dès 17 h 30. Idem pour les aérodromes civils situés dans la zone où le personnel de l’armée de l’Air et de l’espace s’assurera de l’absence d’activité. Les 150 km de la zone correspondent à dix minutes de vol à Mach 0,8 (987 km/h), soit la vitesse moyenne d’un avion de ligne. Si le risque d’un détournement est le moins probable, il reste le plus dangereuse. Tout le monde a en mémoire les attentats du 11 septembre 2001. Pour renforcer « les mailles du filet », la bulle de protection est complétée avec des systèmes de guet à vue déployés aux points clés. Une « logique multicouche qui intègre beaucoup de moyens » et qui permet d’augmenter les capacités de détection, « de l’avion jusqu’au drone, en passant par les ULM ». Plus proche du sol, le système Milad (moyens interarmées de lutte anti-drones) permettra de détecter et de neutraliser les drones, en complément de militaires munis de fusil brouilleurs anti-drone. Alors qu’il avait déjà été déployé lors de la Coupe du monde de rugby en octobre dernier, une vingtaine de drones « malveillants » avaient été brouillés. Les drones de l’armée et des forces de l’ordre surveilleront terrains privés et aires connues pour le décollage de paramoteur. (Source : lepoint.fr)
Bâle-Mulhouse a encore été victime d’une alerte à la bombe. Il a été évacué jeudi 26 juillet, le temps pour les démineurs et la police de sécuriser les lieux si nécessaire. Le terminal a rouvert à 12h42, les vols reprennent graduellement. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
L’ouverture à la concurrence exigée par l’Union européenne redistribue les cartes. Les homologues européens du transporteur français, comme Trenitalia et la Renfe, n’ont pas hésité à se positionner sur les lignes à grande vitesse, les plus demandées par les voyageurs français. Et les plus rentables pour les compagnies ferroviaires. Avec, pour le moment, des impacts concrets et rapides. Ainsi, sur l’axe Paris-Lyon, l’arrivée de Trenitalia a entraîné une baisse moyenne des prix de -43%* par rapport à 2019. Le constat est similaire sur la ligne Paris-Milan avec une hausse moyenne des prix de 6% en 2023 par rapport à 2022 mais moins chers de -19% depuis l’ouverture à la concurrence de la ligne. Ces baisses de tarifs ont suscité un engouement pour les voyages en train. Les réservations de billets de train sur les liaisons Paris-Lyon et Paris-Milan ont bondi respectivement de 60% entre 2023 et 2022 (+334% depuis 2019) et de 11% entre 2023 et 2022 (+278% depuis 2019). Et ces constats sont aussi valables pour les liaisons entre la France et l’Espagne. En effet, depuis l’été 2023, la Renfe opère les lignes Marseille-Madrid et Lyon-Barcelone. Sur la première ligne, le prix moyen du billet recule de 67% par rapport à 2022, et de 17% sur la deuxième. Et, là encore, le marché suit avec une hausse des réservations de 263% pour Marseille-Madrid et de 140% pour Lyon-Barcelone, par rapport à 2022. La SNCF, elle, profite également de cette explosion de la demande, avec des hausses significatives sur toutes les lignes où de nouveaux entrants viennent la concurrencer. Et le transporteur ne se prive pas pour lorgner sur le marché espagnol, qui a notamment accueilli Ouigo, et sur le marché italien, qui sera investi dès 2026. (Source : lechotouristique.com)
L’entreprise ferroviaire a été victime dans la nuit de jeudi à vendredi d’actes de malveillance sur son réseau. De fortes perturbations sont attendues ce week-end pour les voyageurs. (Source : latribune.fr)