Depuis mai, une barge a pris ses quartiers sur la Seine, face à la Cité de la Mode. C’est là que doivent décoller des taxis volants électriques pendant les Jeux olympiques, vitrine revendiquée d’une aviation décarbonée, toujours en attente d’un feu vert ministériel. (Source : lindependant.fr)
Depuis mai, une barge a pris ses quartiers sur la Seine, face à la Cité de la Mode. C’est là que doivent décoller des taxis volants électriques pendant les Jeux olympiques, vitrine revendiquée d’une aviation décarbonée, que le gouvernement souhaite expérimenter. Alors que les porteurs du projet ambitionnaient de transporter une clientèle payante pendant les JO, l’absence de certification de l’Agence européenne de sécurité aérienne, désormais attendue à l’automne, les oblige pourtant à se replier sur des vols de démonstration gratuits. Malgré les obstacles, les promoteurs du Volocity tablent toujours sur des passagers payants "avant la fin de l’année". Pour les JO, ils mettent désormais l’accent sur les usages sanitaires, notamment le transport de greffons, et le ministre des Transports Patrice Vergriete a confirmé mercredi dans une interview au Parisien qu’il donnera son feu vert. "Nous allons expérimenter cet outil unique au monde pendant les JO", a-t-il déclaré, précisant qu’il y aura "quelques vols pendant l’événement". "Je ne suis pas fan du taxi volant (...) Mais je n’ai pas envie, au nom de je ne sais quelle idéologie, que nous nous privions de cette expérimentation (...) C’est peut-être l’ambulance de demain. Alors soyons pragmatiques, analysons l’impact, et faisons une analyse coût-bénéfice ", a-t-il ajouté. (Source : laprovence.com)
Le commissaire-enquêteur a rendu mardi 11 juin 2024 les conclusions de son enquête concernant le "projet d’optimisation" de l’aérodrome porté par l’agglo des Sables-d’Olonne. Au final, le commissaire-enquêteur a relevé sept inconvénients du projet parmi lesquels : « l’absence de visibilité sur l’augmentation du trafic à l’issue des travaux » ; « l’augmentation de l’empreinte carbone en raison d’un accroissement de l’activité peu vérifiable » ; « l’absence de visibilité précise des activités après 2030 » ; ou encore « le survol des sites naturels ne pouvant être proscrits à l’échelle des seuls décideurs locaux ». En parallèle, ce sont quinze avantages que le commissaire-enquêteur avance. On citera : « la mise en œuvre du projet a vocation à réduire les nuisances sonores et les émissions de gaz à effet de serre, l’allongement de la piste à chacune de ses extrémités en constitue un des arguments majeurs, en raison de la réduction des temps de décollage et d’atterrissage » ; « le classement non évolutif de l’aérodrome excluant une aviation d’affaires et l’accueil d’appareils supérieurs à 5,7 T » ; « l’évitement d’une zone humide de 4 ha » ; « le déplacement de la zone d’embarquement des parachutistes et de la cuve d’avitaillement de l’avion de transport afin de réduire les nuisances sonores » ; ou encore « l’Autorité Environnementale dans son avis formule des remarques et des observations pour compléter certains points du dossier, cependant, il n’y a pas de problème rédhibitoire de nature à remettre en cause le projet« . En conclusion, le commissaire-enquêteur « considère les avantages du projet supérieurs aux inconvénients. (Source : actu.fr)