4459 10 juin 2024
 

Aéroports

Beauvais : le nouveau gestionnaire dévoile sa vision pour les 10 ans à venir

Bouygues-Egis, le nouvel exploitant de l’aéroport de Beauvais à partir d’octobre 2024, a présenté plus en détail son projet devant les élus du territoire. Premier enseignement : la première plateforme aéroportuaire lowcost de France a du potentiel, selon les responsables de ce groupement. « Victime de son succès », elle accueille chaque année de plus en plus de passagers (5,6 millions en 2023) mais ses infrastructures « sont actuellement saturées » ce qui occasionne « de la congestion à certaines étapes du parcours passager ». Le nouveau délégataire veut en tout cas aider l’aéroport de Beauvais à accéder « à une qualité de service dans les standards des grands aéroports internationaux ». Ils se savaient très attendus sur ce point. Les responsables d’Egis ont également confirmé que le trafic à l’aéroport de Beauvais n’excèderait pas les 45 000 mouvements commerciaux d’avions par an dans les dix ans qui viennent, contre 34 000 en 2023. En fonction du taux d’emport retenu (nombre de passagers par avion, Ndlr), cela donnerait environ 7,6 et 8,5 millions de passagers accueillis chaque année par l’infrastructure. Un seuil qui suffirait au nouveau délégataire pour atteindre son équilibre économique selon ses responsables. (Source : actu.fr)

Beauvais-Tillé : le nouveau gestionnaire Egis-Bouygues-Serena dévoile ses projets de modernisation

Lors d’une réunion jeudi au Conseil d’agglomération du Beauvaisis, le nouveau gestionnaire a dévoilé ses projets de travaux pour un coût de 200 millions d’euros, pour développer et moderniser la plateforme beauvaisienne. Parmi les grands chantiers prévus entre 2026 et 2029, et rapportés par le site Actu.fr, un nouveau bâtiment qui reliera les deux terminaux, un deuxième taxiway pour améliorer les mouvements d’avions sur la piste, l’ajout d’une boucle de circulation pour favoriser les décollages et la construction de six nouveaux poste-avions pour embarquer et débarquer les passagers, ce qui ferait passer leur nombre de 12 à 18. Pour faciliter l’accès à Beauvais-Tillé, premier aéroport français dédié aux compagnies aériennes low cost, le service de navette qui dessert actuellement Porte-Maillot, Saint-Denis, La Défense et Disneyland, sera étendu à d’autres régions : Rouen, Compiègne, Amiens, Saint-Quentin, etc. Et pour les automobilistes, quelque 2 000 places de parking supplémentaires seront ajoutées sur le parking visiteur, lequel sera pourvu de 100 000 m² de panneaux photovoltaïques. Egis-Bouygues-Serena prévoit aussi de négocier avec la SANEF (Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France) pour obtenir un raccordement de Beauvais-Tillé à l’A16. Pur atteindre un seuil de rentabilité, le nouveau gestionnaire vise quelque 8 millions de passagers et 45 000 mouvements d’avions par an dans les dix ans qui viennent -contre 5,6 millions de passagers et 34 000 mouvements d’avions en 2023. Déjà, l’association pour la protection des riverains de l’aéroport Beauvais-Tillé appelle à une manifestation le samedi 15 juin pour protester contre ces projets d’agrandissement. (Source : air-journal.fr)

Londres-Heathrow : Star Alliance célèbre dix ans de présence au terminal 2

L’aéroport Londres-Heathrow est ravi de célébrer dix ans d’excellence en prestation de services aux passagers qui passent par le terminal 2, qui a déjà remporté le prix de Meilleure aérogare au monde aux World Airline Awards de Skytrax. Avec nos transporteurs partenaires, dont le réseau Star Alliance et ses membres, nous avons vu près de 73 millions de passagers passer par les portes du terminal 2. (Source : air-journal.fr)

Paris-Orly : les conseils de Paris Aéroport pendant les travaux

La ligne 14 du métro parisien reliera bientôt le cœur de Paris et l’aéroport d’Orly. De quoi changer la vie de centaines de milliers de Franciliens mais aussi celle des touristes. Très vite, la ligne devrait accueillir un million de passagers par jour, devenant l’un des axes ferroviaires les plus utilisés au monde. Pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, plus de 800 000 usagers pourraient emprunter la ligne quotidiennement. La fin du chantier provoque toutefois des perturbations et complique les accès routiers à l’aéroport, en fonction des jours et des heures. Paris Aéroport conseille ainsi d’anticiper en prévoyant 30 minutes de trajet routier supplémentaire par rapport à la normale. (Source : lechotouristique.com)

Compagnies aériennes

Spirit Airlines affirme qu’elle n’envisage pas la faillite

Alors que l’action de la low cost Spirit Airlines a dégringolé, Ted Christie, son CEO, a déclaré vendredi que la compagnie aérienne n’envisageait pas un dépôt de bilan (chapitre 11) et qu’elle était optimiste pour son plan futur après l’échec d’un rachat par JetBlue Airways. Pour rappel, la low cost Spirit Airlines est confrontée à l’évolution de la demande de voyages, à la concurrence accrue aux États-Unis et au rappel de moteurs Pratt & Whitney qui a cloué au sol des dizaines de ses avions Airbus. (Source : air-journal.fr)

Icelandair : 1,5 million de passagers au cours des cinq premiers mois de 2024

Depuis le début de l’année, Icelandair a transporté 1,5 million de passagers, soit 10 % de plus que l’année dernière, mais il y a également eu un changement notable dans la composition des passagers de la compagnie. Selon le communiqué d’Icelandair, la demande des Islandais voyageant à l’étranger « reste forte », mais le nombre de passagers voyageant vers l’Islande a diminué, « en raison de la forte concurrence avec d’autres destinations et de l’impact négatif répété lié à la couverture médiatique de l’activité sismique de Reykjanes » En mai 2024, Icelandair a transporté 396 000 passagers, soit une augmentation de 8 % par rapport à mai 2023. (Source : air-journal.fr)

Air Transat dans le rouge malgré une hausse du chiffres d’affaires

Le voyagiste canadien Transat, maison-mère de la compagnie aérienne Air Transat, a subi une perte de 54,4 millions de dollars canadiens au cours de son deuxième trimestre fiscal, malgré une augmentation des revenus de près de 12 % par rapport à la même période l’année dernière. La compagnie aérienne été confrontée à une concurrence accrue, à des inefficacités résultant d’un problème avec le moteur Pratt & Whitney qui équipe ses Airbus A320, aux conséquences des menaces de grève des syndicats et à un ralentissement économique général au Canada. Dans un communiqué, la présidente et cheffe de la direction de Transat, Annick Guérard, a malgré tout assuré qu’Air Transat est prête pour la saison estivale. (Source : air-journal.fr)

Corsair maintient son objectif de retour à la rentabilité en 2024 malgré les mauvais résultats de la période Covid

Corsair a été contrainte de publier il y a quelques jours ses comptes pour l’exercice 2021/2022, sur injonction du tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre. La compagnie aérienne a déposé fin 2023 un plan de restructuration. Elle demande à l’Etat l’effacement de ses dettes fiscales et sociales. Une procédure qui exige l’aval de la Commission Européenne pour garantir le principe de transparence et de concurrence loyale entre les compagnies aériennes françaises. “Tourmag”, site internet spécialiste de l’aérien, a publié les observations des commissaires aux comptes sur l’état financier de Corsair. Et les résultats ne sont pas bons. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)

Aviation générale et d’affaires, drones, eVTOL, ADAVe

Dans l’arrière-pays niçois, des drones pourraient bientôt livrer des médicaments dans des hôpitaux de la vallée

Le transport de médicaments et d’échantillons sanguins s’effectuera-t-il à l’avenir par les airs et grâce à des drones ? C’est la piste étudiée dans l’arrière-pays niçois et sa vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) depuis désormais deux ans et qui, avec un premier essai concluant fin mai, donne bon espoir qu’elle se concrétise d’ici à 2026. Une ligne autonome entre l’hôpital de Breil-sur-Roya et celui de Sospel est envisagée grâce aux appareils de la société Atechsys, la même entreprise qui a déjà lancé avec La Poste des transports de courriers par voie aérienne. Une autre ligne entre Tende et Menton est (pour plus tard) aussi en réflexion. (Source : lefigaro.fr)

Développement durable

Cathay et Singapore Airlines prônent le développement durable

Cathay Pacific et Singapore Airlines ont signé un protocole d’accord pour collaborer sur un large éventail d’initiatives de développement durable, notamment le développement et l’utilisation de carburant d’aviation durable (SAF) dans la région Asie-Pacifique, et le partage des meilleures pratiques pour améliorer les performances en matière de développement durable. (Source : air-journal.fr)

Vietnam Airlines devient le premier transporteur vietnamien à rejoindre IATA Co2 Connect

Vietnam Airlines a signé un accord de coopération pour participer à CO2 Connect lors de l’Assemble générale de l’IATA à Dubaï, ce qui en fait la première compagnie aérienne vietnamienne à rejoindre ce projet. Dans le cadre de cet accord, Vietnam Airlines fournira des données opérationnelles au calculateur d’émissions CO2 Connect de l’IATA afin de calculer les émissions de CO2 par passager pour chaque itinéraire et type d’avion. (Source : air-journal.fr)

Industrie aéronautique – Recherche

L’impasse des commandes pléthoriques

Plus le transport aérien est dénigré et plus il se développe sous l’avalanche de commandes en provenance essentiellement de l’Asie et du Golfe mais également de la part des compagnies "occidentales" obligées de rajeunir leurs flottes vieillissantes sous la pression écologique. Or, seuls deux constructeurs sont en mesure de faire face à ce tsunami : Airbus et Boeing. Certes, les fabricants d’avions régionaux Embraer ou ATR ont encore leur mot à dire, mais les défis sont infiniment plus simples pour eux que pour les deux géants. Il suffit de comparer les chiffres des commandes par rapport aux livraisons pour imaginer l’impasse dans laquelle la construction aéronautique va se trouver. Fin 2023, Airbus avait 8.598 appareils en commande et Boeing, qui se débat au milieu de difficultés à répétition, en avait 5.626. En tout 14.224 appareils attendaient leur livraison au début de 2024. Cela signifie qu’il faudra 11 années de production, Il faut dire que les constructeurs se heurtent à d’immenses difficultés. Boeing doit tout d’abord de réformer entièrement sous le contrôle maintenant très strict de la FAA. Airbus est également confronté à une surcharge de travail et à la difficulté de faire produire à une cadence suffisante les quelque 400 sous-traitants dont chacun peut bloquer la sortie d’un avion. (Source : deplacementspros.com)
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Wizz Air réfléchit au motoriste pour les nouveaux avions Airbus

Wizz Air a 330 avions en commande, dont environ la moitié sont équipés de moteurs GTF de Pratt & Whitney. L’appel d’offres porte sur les 177 avions monocouloirs Airbus restants, a indiqué Varadi. La société, qui exploite une flotte entièrement Airbus, a deux options : son fournisseur actuel Pratt & Whitney, dont les moteurs sont confrontés à des problèmes dans le monde entier obligeant les compagnies aériennes à immobiliser leurs avions, et son concurrent CFM, dont le moteur LEAP-1A équipe la famille de monocouloirs A320neo. « Nous sommes actuellement en train de lancer un appel d’offres (pour la commande de moteurs) », a déclaré le PDG Jozsef Varadi lors d’un entretien en marge du sommet aéronautique CAPA India à New Delhi. Le choix du prochain fournisseur de moteurs dépendra du coût d’acquisition, de la durabilité du moteur, des coûts d’exploitation et de la manière dont la compagnie aérienne pourra financièrement obtenir le coût garanti pour les activités de rechange, a déclaré Jozsef Varadi. (Source : air-journal.fr)

Sécurité

Deux avions Airbus A320neo frôlent la catastrophe en atterrissant et en décollant au même moment

Un très grave accident, impliquant deux Airbus A320neo, a failli avoir lieu samedi 8 juin à l’aéroport international Chhatrapati Shivaji Maharaj de Mumbai en Inde. Un vol d’Air India décollait lorsqu’un appareil de la compagnie IndiGo atterrissait au même moment et sur la même piste. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)

Un moteur d’un Boeing Air Canada prend feu au décollage : les images sont spectaculaires

Un Boeing de type 777-300 ER qui transportait 389 passagers au départ de Toronto, et qui devait rallier Paris, a dû rebrousser chemin après le décollage « en raison d’une indication d’un problème moteur ». L’appareil, qui avait décollé à 21h21, avait à peine commencé son ascension dans le ciel canadien quand, seulement quelques secondes plus tard, le moteur droit a pris feu, précise le site spécialisé AirLive.net. Il aurait même subi un « décrochage du compresseur dès le départ ». L’enregistrement de la conversation entre la tour de contrôle et les pilotes montre aussi que les contrôleurs les ont prévenus : « Vous avez beaucoup de feu. » L’avion est donc revenu sur le tarmac de l’aéroport Pearson. « Après que l’avion a atterri, il a été inspecté par les véhicules d’intervention de l’aéroport conformément aux processus opérationnels normaux, et il a roulé jusqu’à la porte par ses propres moyens », a expliqué Air Canada dans un email adressé à l’Agence QMI. Les 389 passagers à bord n’ont pas été blessés et ont finalement été acheminés vers Paris le soir même avec un autre appareil. (Source : capital.fr)

Une partie du nez arrachée, impacts sur le parebrise : un avion d’Austrian Airlines fortement endommagé par la grêle

Le vol de la compagnie Austrian Airlines qui reliait Palma de Majorque en Espagne à Vienne en Autriche a été pris dans un orage de grêle, causant de gros dommages sur l’Airbus A320. La grêle a causé des dommages importants aux hublots et aux pare-brise du cockpit. Enfin, une partie du nez de l’Airbus A320 a été arrachée. (Source : bfmtv.com)

Emploi, travail, formation, grève

Les syndicats des contrôleurs aériens lèvent le préavis de grève cette semaine

« Le préavis de grève UNSA-ICNA est levé, comme celui déposé pour les 4 et 5 juillet », a déclaré un responsable de ce syndicat, sous couvert d’anonymat, confirmant une information du journal Les Echos. L’UNSA-ICNA a justifié cette décision par « la volonté de ne pas mêler des enjeux internes à la DGAC à l’actualité politique du pays », après la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée dimanche soir par le président. (Source : lefigaro.fr)

Tourisme

Printemps 2024 : le bilan de la fréquentation touristique en France

Début d’année dynamique marqué, entre janvier et mars, par une augmentation de la fréquentation internationale de 9% (source : Orange Flux Vision) et une hausse des dépenses de 16% par rapport à la même période en 2023, passant ainsi de 10,2 Mds€ à 11,8 Mds€ (source : Banque de France). La période d’avril à mai est quant à elle stable du point de vue de la fréquentation internationale, par rapport à 2023, mais en augmentation de 9% en termes de dépenses (source : l’Observatoire des Dépenses Internationales France Tourisme Observation). - Sur le mois d’avril, les clientèles lointaines confirment une présence et un retour en force par rapport à 2023 : en matière d’arrivées aériennes internationales + 5% pour les Etats-Unis, +23% pour la Corée du Sud, +55% pour le Japon et + 270% pour la Chine. En revanche, un contraste est observé au niveau des clientèles de proximité entre janvier et mai 2024 par rapport à la même période en 2023 : certaines clientèles de proximité se tassent comme le Royaume-Uni (-6% en fréquentation observée) ou de manière plus marquée pour l’Allemagne, en baisse de 15% depuis le début de l’année. En termes d’arrivées aériennes, la tendance de réservations à destination de la France reste positive (+4,5% de réservations pour l’été – de juin à août – par rapport à l’an dernier), tout en ne retrouvant pas encore les niveaux observés en 2019 (-7%), en raison notamment d’un retard des clientèles asiatiques (-45% pour la Chine, -26% pour le Japon ou -27% pour l’Inde), malgré un net redressement par rapport à l’an dernier. (Source : tourhebdo.com)

Autres modes de transport

Le train est trop cher et contraignant, selon les Français

Les Français aiment le train. Mais ils le trouvent trop cher, et trop rigide. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut). Sur les 12 derniers mois, un Français sur deux dit avoir pris le train au moins une fois. D’après la Fnaut, le vrai potentiel de croissance pour faire basculer les usagers de la voiture vers le train se situe sur les trajets situés entre 100 et 300 km. Sur cette distance, 69% des personnes interrogées déclarent opter pour la voiture, contre 20% pour le train. Entre 300 et 500 km, « le train est perçu comme une alternative à la voiture », assure la Fnaut, puisque 27% des voyageurs déclarent lui donner la priorité contre 56% à la voiture (et 8% pour l’avion). Au-delà de 500 km, l’avion prend l’avantage sur le mode ferré avec 29% d’usagers contre 18% pour le train (et 46% pour la voiture). La Fnaut identifie « un potentiel de report non négligeable pour le train » si on change le regard des Français sur ce mode de transport. Elle estime par exemple que les grèves et perturbations « ont un impact probablement beaucoup plus important sur la perception qu’ont les Français du train », notamment ceux qui ne l’utilisent pas, par rapport à la réalité. Mais chez les non utilisateurs du train, le principal frein réside dans le prix, et notamment celui du TGV. Ils sont 75% à déclarer que ce mode de transport « n’est pas bon marché ». Le prix moyen du TGV (hors Ouigo) est resté stable selon la Fnaut entre 2018 et 2022, le prix d’un trajet moyen s’établissant « un peu au-dessus de 40 euros ». (Source : lechotouristique.com)