Avions pleins, tarifs élevés et bénéfices sans précédent... Après le Covid-19, tout va mieux en apparence pour les compagnies aériennes, mais elles sont confrontées à une préoccupante explosion de leurs coûts face aux pénuries de pièces et de main-d’œuvre. Des voyants se sont mis à clignoter, comme des promotions consenties par certaines compagnies aériennes pour l’été, signe d’un besoin de relancer les ventes. (Source : latribune.fr)
En 2023, près de 3 vols sur 10 sont arrivés avec plus de 15 minutes de retard, soit plus qu’en 2022 et bien pire qu’en 2019 avant la pandémie, révèle une analyse d’Eurocontrol. (Source : air-journal.fr)
L’aéroport de Nouméa restera fermé jusqu’à lundi matin, indique ce vendredi la compagnie aérienne locale Aircalin, en citant le représentant de l’Etat. Fermé aux vols commerciaux depuis le 14 mai, l’aéroport devait le rester jusqu’à dimanche. Mais « la Nouvelle-Calédonie étant toujours en situation de crise, le Haut-Commissariat annonce une prolongation de la fermeture de l’aéroport de Nouméa-La Tontouta jusqu’au 3 juin à 09h00 (heure locale de Nouvelle-Calédonie) », c’est-à-dire minuit dans la nuit de dimanche à lundi en heure de Paris, selon un communiqué d’Aircalin. Si l’activité commerciale reprend lundi comme prévu, l’aéroport sera resté fermé pendant presque trois semaines. (Source : latribune.fr)
Lors d’un entretien avec le site aéronautique allemand AeroTelegraph, le PDG d’Etihad, Antonoaldo Neves, a donné une projection de sa flotte future, incluant les types d’avions qui figureront on non dans ce plan. Il a révélé qu’au lieu d’essayer de concurrencer de front les deux autres grands transporteurs du Moyen-Orient que sont Emirates et Qatar Airways, Etihad se concentrerait plutôt sur les domaines de croissance clés au sein de sa propre région. Pour sa compagnie, il préfère une expansion rapide vers d’autres pays du Moyen-Orient, l’Inde, le Pakistan et l’Asie du Sud-Est, même si le transporteur espère également doubler quotidiennement ses liaisons vers l’Europe, vers la côte Est des États-Unis (et vers ses villes d’Asie du Sud-Est). (Source : air-journal.fr)
La guerre économique est plus que jamais déclarée entre Air Caraïbes et Corsair. Début avril, Bruxelles avait publié un avis extrêmement dubitatif sur le plan de restructuration de Corsair appuyé par l’Etat et prévoyant l’entrée de fonds du Congo. La décision finale sur l’acceptation de ce plan par l’Europe devrait être connue en septembre. En début de semaine, une nouvelle étape a été franchie avec l’ouverture du temps de présentation des arguments des uns et des autres. Air France s’est abstenue mais Air Caraïbes est montée au créneau. Le magazine Challenge a dévoilé dans un article les arguments des deux compagnies aériennes. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)
Ryanair appelle le ministre des Transports irlandais, Eamon Ryan, à lever d’urgence la limite de 32 millions de passagers à l’aéroport de Dublin. La compagnie estime que ce plafonnement du nombre de passagers à l’aéroport de Dublin, imposé par l’IAA (Irish Aviation Authority), empêche la compagnie de répondre à la demande croissante pendant les périodes de pointe, comme les vacances d’octobre et Noël. En conséquence, Ryanair prévoit ’une augmentation significative’ des tarifs aériens. (Source : zonebourse.com)
Désirant « accompagner l’aviation vers plus d’écologie », Hervé Thomas, fondateur de Terciel, a conçu un aéroport flottant nouvelle génération destiné aux hydravions. Avec l’hydravion, fini les trajets interminables pour se rendre à un aéroport puis en ville. Aux États-Unis, par exemple, la compagnie Tailwind connecte directement le centre de Boston à Manhattan, offrant « un gain de temps considérable », note Hervé Thomas, fondateur de Terciel. Surtout, l’aéronef permet de désenclaver des sites isolés ou peu accessibles et de relier les myriades d’îles situées aux quatre coins des océans, à l’image de ce qui existe aux Maldives, « le trafic le plus développé du moment au monde ». Le but de la structure flottante : « organiser et sécuriser les vols opérés en hydravion et en navire volant par effet de sol à basse altitude au-dessus de l’eau ». La taille et le fonctionnement seront comparables à ceux d’un petit aéroport régional, avec réception des passagers, enregistrement au comptoir, services de bagages, de la circulation aérienne, de pompiers ou encore commerciaux. Le projet est clé en main. Terciel se charge de tout : études de faisabilité, construction, aménagement de la tour de contrôle ainsi que d’une piste d’amerrissage matérialisée par des drones flottants, un procédé inédit en cours d’élaboration avec un partenaire malais, Pen Aviation, situé à Kuala Lumpur. « Les drones bougent en fonction du vent et se repositionnent pour former la piste afin d’être toujours face au vent. En cas d’accident, ils sont capables de se déplacer et de servir de bouées aux passagers en attendant les secours. (Source : ewag.fr)
EBACE est à la croisée des chemins. En 2024, le salon européen de l’aviation d’affaires a réuni nettement moins d’exposants que lors des précédentes éditions. Pendant trois jours (28-30 mai 2024), les discussions sur son avenir sont allées bon train. (Source : aerobuzz.fr)
Malgré une météo compliquée dans les Alpes et un des trois avions électriques récalcitrant, Vinci Airports et la FFA sont allés à la rencontre des élus locaux, des riverains et de la presse locale avec un Velis Electro sur 3 aéroports du réseau Vinci Airports, situés en Auvergne-Rhône-Alpes : Annecy, Chambéry et Lyon-Bron. (Source : aerobuzz.fr)
Malgré les préavis à répétition de la CGT, la direction de l’aviation civile n’a pas demandé aux compagnies aériennes d’abattre leurs programmes de vols, contrairement au week-end dernier. (Source : lesechos.fr)
150 millions d’euros, c’est le montant de l’amende infligé par le ministère de la Consommation espagnol à quatre compagnies aériennes low cost : Ryanair, Vueling, EasyJet et Volotea. Selon les informations de Cadena SER, quatre pratiques interdites sont reprochées à ces compagnies qui, malgré tout, continuaient à les pratiquer. La première, et certainement la plus importante, est la facturation des bagages à main des passagers qui a été classée comme "abusive". La deuxième concernait principalement les voyages en famille en mettant en place des frais de sélection. C’est-à-dire que les compagnies aériennes attribuaient "des sièges séparés aux parents et aux enfants et elles facturaient un supplément si vous choisissez d’avoir votre enfant ou une personne à votre charge, à côté de vous", expliquent nos confrères. Ryanair, Vueling, EasyJet et Volotea sont également sanctionnés pour "le manque de transparence des informations contractuelles", notamment sur les prix qui pouvaient être différents d’une page internet à l’autre. Enfin, elles sont sanctionnées pour avoir interdit le paiement en espèces pour l’achat des billets dans les aéroports. (Source : lindependant.fr)
Une lettre ouverte, signée par 223 élus, va être adressée au gouvernement au sujet de l’extension du couvre-feu à l’aéroport d’Orly. L’objectif est de garantir moins de décibels durant la nuit pour les riverains. (Source : bfmtv.com)
L’activité de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (Haute-Garonne) a repris au même rythme qu’avant Covid, et ses nuisances avec. Au grand dam des riverains, qui réclament depuis longtemps un couvre-feu la nuit. Une décision est attendue en juillet 2024. (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
L’adoption des carburants aéronautiques durables (SAF) par les compagnies aériennes a été décevante : en 2022, les avions américains ont consommé seulement 15,8 millions de gallons de SAF comparés à 11,9 milliards de gallons de carburant traditionnel. Cela est bien loin de l’objectif de Biden de 3 milliards de gallons de consommation annuelle de SAF d’ici 2030. ertains experts du climat deviennent de plus en plus sceptiques quant à la capacité des SAF à jouer un rôle utile dans la lutte contre le changement climatique. Un rapport de l’Institute for Policy Studies, un groupe de réflexion progressiste, a révélé qu’actuellement, il n’y a "pas d’alternative réaliste ou évolutive" aux carburants aéronautiques à base de kérosène standard, ajoutant que les SAF sont loin d’être sur la bonne voie pour les remplacer dans un délai nécessaire pour éviter un changement climatique dangereux, malgré les subventions publiques. L’agence de tarification de l’énergie Argus Media a rapporté des prix du SAF à 6,69 dollars le gallon, soit plus du double des 2,85 dollars pour un gallon de carburant d’avion aux États-Unis. Le carburant représente généralement 25% des dépenses d’exploitation d’une compagnie aérienne, et remplacer seulement 10% du carburant d’avion ordinaire par du SAF aurait un impact majeur sur les résultats financiers des compagnies aériennes. Les économies sont tout aussi précaires pour les producteurs de SAF, le crédit d’impôt de 1,75 dollar par gallon fourni dans le cadre de l’Inflation Reduction Act (IRA) n’étant pas suffisant pour compenser des marges faibles. (Source : oilprice.com)
Rapport de de l’Institute for Policy Studies May 2024 : Greenwashing the Skies
L’ère du transport aérien low cost en Europe pourrait être définitivement révolue du fait, notamment, de récentes politiques environnementales de l’UE. Une bonne nouvelle pour le climat. Les plus fortunés, eux, devraient être moins impactés par ces mesures, car les jets privés, pourtant beaucoup plus polluants et couvrant généralement des distances desservies par les compagnies aériennes commerciales et les trains, ne sont pas concernés par ces politiques européennes. Il s’agit là d’un cas de sacrifice inéquitable en faveur de l’action climatique. Jusqu’à présent, l’aviation bénéficiait, au même titre que l’industrie, de quotas d’émission gratuits. Or, dans le cadre de la nouvelle réforme du SCEQE, ces quotas gratuits seront progressivement supprimés entre 2024 et 2026. Cela signifie que les compagnies aériennes devront supporter non seulement le coût privé du carburant, mais aussi le coût social de leurs opérations. Bien que la réforme du SCEQE maintienne des quotas gratuits pour les opérateurs utilisant des carburants moins polluants, ceux-ci sont plus chers que les carburants traditionnels. En outre, le plafond annuel d’émissions sera progressivement réduit dans les années à venir, ce qui entraînera une augmentation du prix des quotas mis aux enchères. Selon Airlines for Europe, la plus grande association de compagnies aériennes de l’UE, se conformer à ces nouvelles normes européennes pourrait représenter, pour les compagnies européennes, un coût 13 à 14 fois plus élevé en 2030 qu’en 2019. Selon le centre de recherche SEO Amsterdam Economics, si ces augmentations de prix sont entièrement répercutées sur les consommateurs, la demande de vols diminuerait, entraînant une réduction du trafic aérien intra-UE de plus de 8 % en 2030, puis d’environ 12 % en 2035. (Source : theconversation.com)
Peu ou pas d’éthanol pourra bénéficier des subventions américaines pour le carburant aviation durable (SAF) dans le cadre d’un nouveau programme pilote de l’administration du président Joe Biden, qui a durci les exigences climatiques à la dernière minute, selon un examen par Reuters des données du gouvernement et des personnes familières avec le dossier. Cette question pourrait nuire à l’industrie des biocarburants, qui considère les SAF comme la meilleure chance de croissance pour l’éthanol depuis que les voitures électriques ont réduit son marché en tant qu’additif pour l’essence. Elle pourrait également entraver l’objectif de M. Biden de produire 30 milliards de gallons de SAF d’ici à 2030. Il a déjà promis que 95 % des SAF - un biocarburant qui peut être fabriqué à partir d’huiles, de déchets ou de céréales - proviendraient des agriculteurs. Les détails concernant la quantité d’éthanol qui pourra bénéficier des subventions dans le cadre du programme pilote, et la manière dont les exigences ont été relevées à la dernière minute, n’ont pas été rapportés précédemment. Il s’agit d’un crédit d’impôt à la production de 1,25 dollar par gallon, inscrit dans la loi sur la réduction de l’inflation de 2022, réservé aux SAF qui démontrent une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de leur cycle de vie par rapport au carburéacteur ordinaire. Dans le cadre du programme pilote finalisé le 30 avril, les producteurs d’éthanol souhaitant bénéficier de ce crédit doivent s’assurer que leur maïs provient d’exploitations agricoles utilisant trois pratiques agricoles respectueuses du climat en tandem : ne pas labourer le sol, planter des cultures de couverture et utiliser des engrais plus efficaces. (Source : zonebourse.com)
L’Agence régionale de santé regrette que le projet de l’État pour réduire le bruit subi par les riverains "ne prévoie pas de réel allongement du couvre-feu". L’ARS plaide pour que l’État prenne des mesures plus restrictives sur le couvre-feu aux abords de l’aéroport d’Orly, dans une note, consultée par BFM Paris Ile-de-France. (Source : bfmtv.com)
Boeing a indiqué que la société progressait dans le processus de certification des 737 MAX 7 et MAX 10, notamment par rapport à un problème d’antigivrage signalé par la FAA. Boeing a déclaré qu’il progressait sur une solution permanente au problème du système antigivrage tandis que Air Current a rapporté qu’une modification de conception avait été trouvée par Boeing pour l’entrée du moteur. (Source : air-journal.fr)
Plusieurs entreprises internationales ambitionnent de ramener sur le devant de la scène les géants des airs. L’entreprise britannique Hybrid Air Vehicles souhaite commencer la production de son dirigeable phare « Airlander 10 » cette année. Celui-ci devrait être capable de parcourir 7.000 kilomètres à une vitesse maximale de 140 km/h. De quoi concurrencer d’autres moyens de transport logistiques et touristiques tels que l’hélicoptère ou le ferry. Au total, 23 dirigeables ont déjà été pré-vendus par l’entreprise pour un montant estimé à 1,17 milliard d’euros. Le dirigeable intéresse également grandement ailleurs dans le monde et notamment en France où l’entreprise Flying Whales cible principalement le marché du transport de charges lourdes. L’adaptabilité du dirigeable, notamment sa capacité à atterrir sur toute surface plane (herbe, eau, sable, marais…) pourrait donc aussi constituer un avantage majeur, surtout dans les zones les plus reculées. (Source : lesechos.fr)
La FAA n’autorisera pas immédiatement Boeing à augmenter sa production de 737 MAX pendant qu’elle s’attaque aux problèmes de sécurité en cours, a déclaré son administrateur jeudi, après une réunion avec le directeur général sortant Dave Calhoun et d’autres dirigeants. La surveillance renforcée de Boeing par la FAA se poursuivra dans les mois à venir, avec des réunions hebdomadaires et des échanges trimestriels entre les dirigeants de l’entreprise et le régulateur américain. (Source : boursorama.com)
Emirates a rejoint la plateforme de sensibilisation aux turbulences de l’Association du transport aérien international. Elle sera également la première compagnie aérienne à intégrer la plateforme IATA dans la dernière version de Lido mPilot, la solution de navigation mobile de Lufthansa Systems. Le regroupement de ces plates-formes offre une richesse de données, combinée à de nouvelles technologies qui mettent à la disposition des pilotes des informations et des prévisions de turbulences à la minute près et très précises, les dotant ainsi des moyens de tracer les meilleurs chemins autour des zones touchées pour une sécurité accrue, une navigation efficace et une optimisation des plans de vol. (Source : air-journal.fr)
Des élèves de CM2 et de sixième se rappelleront longtemps de leur périple en avion. Après quelques heures dans les airs, l’appareil a dû rebrousser chemin. La raison : le cockpit était fissuré. À leur arrivée, un autre avion les attend. Il ne décollera finalement jamais. Et pour cause, un dommage sur le moteur l’empêche de voyager. Pour la deuxième fois en quelques heures, le petit groupe est contraint de changer d’appareil. Là encore, rien ne se passe. L’appareil reste cloué au sol. Après deux heures d’attente sur le tarmac, les professeurs prennent une décision : le voyage scolaire en Grèce est annulé. Leurs parents, quant à eux, ne décolèrent pas. L’un d’entre eux a confié son sentiment à propos de cette aventure rocambolesque : « On est inquiet, on a peur, et on découvre également le laxisme et la négligence de toute une organisation. Ce n’est pas uniquement la responsabilité de la compagnie, c’est également la responsabilité de l’aéroport en fait. » De son côté, Transavia a publié un communiqué afin de présenter ses excuses. La compagnie aérienne low cost néerlandaise a également fait savoir que chacun des passagers serait indemnisé à hauteur de 400 euros pour le préjudice subi. (Source : capital.fr)
Le régulateur australien de l’aviation, la Civil Aviation Safety Authority, a déclaré lors d’une audience au Sénat du gouvernement australien que Virgin Australia recrutait des pilotes « plus proches de la limite » de fatigue, a révélé The Guardian. La CASA a indiqué lors de l’audience que près de 5 % des pilotes avaient refusé des quarts de travail en raison de la fatigue au cours de la période d’affectation précédente de 28 jours, en raison d’inquiétudes concernant les journées consécutives de 12 heures. Cependant, certains pilotes « hésitent » à signaler des problèmes de fatigue par peur de perdre des quarts de travail. (Source : air-journal.fr)
Un seul billet de train pour un parcours ferroviaire à travers toute l’Europe. Ce sera possible dès la fin de l’année avec le lancement officiel de l’OSDM, Open Sales and Distribution Model, système unifié de vente de billets en ligne pour 22 entreprises ferroviaires. Fin 2024, 6 entreprises ferroviaires -SNCF, CFF, Deutsche Bahn, ÖBB, Trenitalia et PKP en Pologne l’appliqueront. D’autres transporteurs ferroviaires viendront étoffer ce système de vente à partir de 2025. La Suède a rejoint à son tour en avril dernier l’OSDM. (Source : voyages-d-affaires.com)
Les patrons des compagnies aériennes mondiales se penchent sur les défis géopolitiques et climatiques. L’objectif net zéro, la pénurie d’avions et la réglementation sont autant de défis à relever. Les signes d’une baisse des tarifs aériens après la flambée post-pandémique. Les turbulences sous les feux de la rampe suite à de récents incidents. (Source : zonebourse.com)