Publié par arrêté ce samedi 25 mai, le texte, plus clair, devrait permettre de limiter les écarts des compagnies aériennes, bien que des dérogations demeurent. Les horaires de restriction des vols, de minuit à 6 heures, restent inchangés. Ainsi modifié, l’État s’y reprenant à deux fois sous la pression des élus, le nouveau texte est jugé « plus lisible » par l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires. Si son président, Gilles Leblanc, s’attend à gérer encore des « centaines de dossiers de poursuites » (243 pour l’année 2023), l’arrêté modifié permettra au moins d’en « consolider l’interprétation », même si celle-ci « ne changera pas ». (Source : ouest-france.fr)
Les compagnies aériennes auront moins d’excuses pour déroger au couvre-feu à l’aéroport de Nantes. Un arrêté ministériel a été publié ce samedi. Il vise à limiter les dérogations accordées pour atterrir ou décoller pendant le couvre-feu de minuit à six heures du matin. (Source : francebleu.fr)
Durcir c’est règles qui permettent de déroger au couvre-feu. Voilà l’enjeu. Mais sera-t-il respecté ? Des élus étaient reçus, mercredi 22 mai à la Préfecture afin de suivre l’avancée des différents dossiers concernant l’Aéroport Nantes-Atlantique dans le cadre du groupe contact en présence du délégué interministériel. "Travaux d’urgence sans montant précis, modification du couvre-feu sans vision ou projection de trafic, un calendrier serré pour l’élaboration du cahier des charges pour le futur réaménagement, aucune communication des études socio-économiques ou sanitaires, incertitudes encore sur les trajectoires de vols envisagées. Une fois de plus, regrettons le manque de transparence des services de l’État, la méthodologie appliquée concernant le calendrier du cahier des charges est énigmatique.", ont dénoncé Julie Laernoes, députée écologiste de Loire-Atlantique et Agnès Bourgeais maire Gauche citoyenne de Rezé. Nous nous interrogeons sur ces négociations en catimini, loin des élus et des riverains, alors que le cahier des charges de la concession est en pleine réécriture. Cette stratégie consiste-t-elle à rassurer les investisseurs sur leur future possibilité d’agrandir le site et d’augmenter encore le nombre de passagers ? (Source : france3-regions.francetvinfo.fr)
Après une accalmie liée à la crise sanitaire du Covid, le trafic aérien a repris à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Et le bruit aussi sur la trajectoire des avions qui décollent et atterrissent. Avec le rapport annuel de l’autorité de contrôle, le collectif de lutte contre la pollution de l’air de l’agglomération toulousaine (CCNAAT) constate que les décibels, loin de baisser, s’envolent… « Bien sûr, on nous dit que les infractions et les amendes sont en baisse, passant de 17 à 7 alertes par an, mais ce chiffre ne concerne que les écarts de trajectoire des avions qui ne respectent pas les couloirs prévus. Les règles sont extrêmement laxistes et complaisantes à Toulouse-Blagnac. Et cela n’impacte pas les niveaux sonores moyens ressentis par les populations. En effet, si l’on se réfère aux décibels mesurés entre autres par le réseau Sentinel mis en place par l’aéroport, composé de six stations de mesure, on est largement dans le rouge par rapport aux normes légales. « Il n’y a pas d’amélioration, loin de là », souligne le collectif. Selon l’Autorité de Contrôle, les valeurs journalières moyennes oscillent entre 52 et 60,6 décibels selon les relevés. (Source : news.dayfr.com)