Face à la situation de violences et l’imposition de l’état d’urgence, le trafic aérien avec la Nouvelle-Calédonie est suspendu, au moins jusqu’au 21 mai. L’aéroport ne donne guère plus de détails. En revanche le site internet d’Aircalin est plus précis. Le transporteur du territoire indique annuler l’ensemble de ses vols au départ ou l’arrivée de Nouméa-La Tontouta en raison de la fermeture de l’aéroport jusqu’au 21 mai. Les annulations concernent les rotations vers Auckland, Brisbane, Melbourne, Nandi, Papeete, Port-Vila, Singapour (en correspondance avec Paris), Sydney, Tokyo et Wallis. La compagnie explique attendre l’annonce du Haut-commissariat de Nouvelle-Calédonie pour la réouverture de l’aéroport. (Source : voyages-d-affaires.com)
Les aéroports desservant Paris ont vu leur fréquentation progresser au mois d’avril malgré une grève des contrôleurs aériens, mais ils accueillent toujours moins de passagers qu’avant la crise sanitaire. Quelque 8,76 millions de voyageurs ont transité le mois dernier par Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et Paris-Orly, un chiffre en hausse de 7,2% par rapport au même mois de 2023, a précisé jeudi leur gestionnaire, le Groupe ADP. C’est CDG, davantage orienté vers les destinations lointaines, qui a tiré la tendance à la baisse, avec un taux de reprise de 88,5% dû au marasme des liaisons vers l’Amérique latine (79,6% d’avril 2019), l’Asie-Pacifique (83,5%) et le Moyen-Orient (85,3%). Orly, de son côté, a déjà retrouvé ses volumes d’avant-crise, à 102,1% du nombre de passagers d’avril 2019 le mois dernier. Et ce malgré une fréquentation des lignes intérieures en berne (69%). À contrario, les rotations entre les aéroports parisiens d’une part et l’Afrique et l’Amérique du nord d’autre part affichent leur pleine santé, à respectivement 106,1% et 103% des volumes du même mois il y a cinq ans. ADP gère aussi, directement ou via des partenaires ou des filiales, près d’une trentaine d’aéroports dans le monde, d’Almaty à Zagreb en passant par New Delhi et Santiago du Chili. Sur ce périmètre étendu, il a accueilli en avril 106,4% du nombre de passagers du même mois de 2019. (Source : lefigaro.fr)
La décision est finalement tombée. A terme, l’émirat de Dubaï va fermer son principal aéroport, Dubai International et transférer l’ensemble de son trafic sur l’actuelle plateforme d’Al Maktoum International qui va voir sa capacité portée à 150 millions de passagers, aec la possibilité d’accueillir à terme 260 millions de passagers« , a indiqué à la presse locale Paul Griffiths, le PDG de Dubai Airports. (Source : voyages-d-affaires.com)
Le groupe Aeroméxico, société mère d’Aeroméxico, a annoncé son intention de s’introduire à la Bourse de New York pour lever jusqu’à 300 millions de dollars lors de son introduction en bourse (IPO), selon la Securities and Exchange Commission. (Source : air-journal.fr)
Toujours pas l’ombre d’Air Antilles dans le ciel malgré les annonces d’une reprise imminente. La page d’accueil du site a même été modifiée et les indications sur les délais avant le redécollage supprimée. La compagnie n’a toujours pas son certificat de vol. (Source : la1ere.francetvinfo.fr)
L’offre de Lufthansa d’acquérir une participation dans la compagnie italienne ITA devrait être bloquée par les autorités antitrust de l’UE, à moins qu’il n’y ait une amélioration substantielle des mesures correctives pour répondre aux problèmes de concurrence, ont déclaré jeudi des personnes ayant une connaissance directe du dossier. Les mesures correctives proposées la semaine dernière sont insuffisantes pour apaiser les inquiétudes de la Commission européenne, qui craint que l’opération ne réduise la concurrence sur les liaisons court et long-courriers reliant l’Italie à d’autres pays et ne renforce le pouvoir de marché d’ITA à l’aéroport de Milan Linate, ont déclaré ces personnes. (Source : zonebourse.com)
En grande difficulté financière, la compagnie confirme qu’elle suspend ses vols et passe sous tutelle. Elle sera administrée par le cabinet d’audit et de conseil Ernst & Young. Selon le média en ligne vanuatais Daily Post, la vingtaine de vols internationaux de la compagnie vers l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie sont actuellement annulés. Le ministre des Finances a déclaré que l’arrêt des liaisons pourrait durer au moins deux semaines. Une plainte en insolvabilité a notamment été déposée contre Air Vanuatu il y a quelques jours. (Source : lechotouristique.com)
easyJet a annoncé aujourd’hui qu’elle étendrait son réseau au Royaume-Uni en ouvrant une base de trois avions à Londres Southend, situé à 65 kilomètres à l’est de Londres, en mars prochain. L’investissement créera environ 130 emplois directs pour les pilotes et les équipages au Royaume-Uni et soutiendra de nombreux autres emplois indirects. Le Royaume-Uni est le plus grand marché d’easyJet avec 56 % de tous les passagers d’easyJet voyageant à destination et en provenance des aéroports britanniques et cette annonce intervient alors que la compagnie aérienne s’apprête à opérer plus de vols au Royaume-Uni que jamais cette année avec plus de 57 millions de sièges – une augmentation de 10 % par rapport à l’année dernière – et a lancé 70 nouvelles routes. (Source : air-journal.fr)
L’accord signé en 2022 entre TAAG – Linhas Aéreas de Angola et la société portugaise de location d’avions Hi Fly, pour renforcer l’opération sur la route Luanda-Lisbonne avec un Airbus A330, est arrivé à son terme. (Source : air-journal.fr)
Fin 2019, suite au développement du SAF (Service Aérien Français), fusion avec Azur Hélicoptère et réponse à un appel d’offre industriel pour la maintenance d’hélicoptères de la France entière, la Communauté d’agglomération Arlysère (39 communes autour d’Albertville) crée une Délégation de Service Public pour accompagner le développement industriel et commercial de l’aérodrome d’Albertville au mépris des lois et des habitants, aéroport qui était jusqu’ici un petit aérodrome à activité principale récréative et de loisirs. A noter que le SAF ne fait pas de secours en montagne au départ de l’aérodrome d’Albertville, en plus de la maintenance d’hélicoptères, le SAF a développé les vols panoramiques et les vols privés sur l’aérodrome. Diverses sociétés continuent de proposer des vols panoramiques et des vols privés au départ de l’aérodrome d’Albertville. Le seul document statuant cet aérodrome créé par Arlysère et ratifié par ses élus ne stipule plus la nature de l’aérodrome et le transforme en un aérodrome industriel et commercial. Au mépris de la réglementation et des riverains, aucune information du public n’a lieu, encore moins une enquête publique ou une étude d’impact. Les riverains s’en rendent rapidement compte, au vu de l’augmentation des nuisances sonores qu’ils subissent et créent une association au printemps 2021. En effet, alors qu’on peut estimer par un document officiel à 5000 le nombre de mouvements (un mouvement = un atterrissage ou un décollage) sur l’aérodrome d’Albertville en 2019, on passe à environ 20 000 mouvements en 2021. (Source : carfree.fr)
Un vol affrété par Transavia, devant relier Paris à Rome, a dû se poser d’urgence à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry mercredi 15 mai à cause d’un problème technique. Pendant huit heures, les passagers sont restés bloqués sans la moindre information. (Source : leparisien.fr)
A travers sa filiale ADP International, le Groupe ADP fait un investissement de 20 millions de dollars dans la société LanzaJet, un producteur américain de SAF. Cette participation stratégique du Groupe ADP intervient après l’ouverture en janvier dernier, en Géorgie aux Etats-Unis, de la première usine commerciale d’éthanol-to-jet au monde dans laquelle elle prévoit une production de 10 millions de gallons de SAF/an, soit 38 millions de litres de SAF/an. Grâce à cet investissement, le Groupe ADP souhaite jouer un rôle majeur dans la production de SAF et la sécurisation de l’approvisionnement pour le transport aérien à un prix compétitif, à Paris et dans le monde. LanzaJet projette, après cette première grande étape, le développement d’autres usines sur le continent américain, en Europe et en Asie. D’ici 2030, LanzaJet vise une production annuelle de 1 milliard de gallons de SAF soit 3,79 milliards de litres. (Source : deplacementspros.com)
L’Union européenne continue de financer les infrastructures alternatives, en débloquant une nouvelle enveloppe de 52 millions d’euros. Dans l’Hexagone, onze projets sont concernés, pour lesquels la Caisse des dépôts investira, elle, à hauteur de 56 millions d’euros. Parmi ces projets figure celui de l’aéroport de Nantes-Atlantique, qui s’engage à réduire ses émissions de CO2 en électrifiant ses opérations au sol. Autrement dit, c’est le réseau électrique qui fournira, à la place du kérosène, l’énergie nécessaire au fonctionnement des avions à l’arrêt sur le tarmac. Par rapport aux émissions des avions en vol, précisons que cet impact reste infime. (Source : ouest-france.fr)
Treize organisations environnementales et associations de riverains vont saisir le Conseil flamand du contentieux des permis pour contester le permis de l’aéroport de Bruxelles-National, ont-elles annoncé par voie de communiqué. Selon elles, les conditions reprises dans le permis sont largement insuffisantes pour protéger la santé des riverains et limiter l’impact sur le climat et l’environnement. (Source : rtbf.be)
Airbus multiplie les briques pour bâtir un écosystème pour les futurs avions à propulsion hydrogène. Outre des accords passés avec des énergéticiens et des sociétés gestionnaires d’aéroports un peu partout dans le monde, le constructeur européen fait travailler des Universités sur cette thématique et des startups dont certaines ont désormais la taille d’entreprises. Aujourd’hui, c’est le projet GOLIAT pour Ground Operations of LIquid hydrogen Aircraft, qui est de travailler et de valider à terme un schéma crédible pour toutes les opérations de manutention et ravitaillement d’hydrogène liquide dans les aéroports afin que les futurs avions de ligne puissent opérer. Et pas seulement de grandes plateformes aéroportuaires mais également d’aéroports de taille moindre. (Source : air-cosmos.com)
L’assemblée générale des actionnaires de Boeing se tient vendredi 17 mai dans un climat difficile pour l’avionneur américain, englué dans des multiples crises qui créent une atmosphère propice aux dérapages lors de ce rendez-vous traditionnellement plutôt soporifique. Le groupe fait l’objet d’une attention accrue ces derniers mois de la part des autorités, régulateurs et justice en particulier, à cause de problèmes de sécurité et de contrôle qualité. Ses dirigeants espèrent sans aucun doute une AG similaire aux précédentes, paisibles et d’une durée souvent inférieure à une heure, mais le contexte cette année accroît le risque d’orage. D’autant que plusieurs cabinets de conseil aux actionnaires ont adressé des recommandations de vote rebelle à plusieurs résolutions, avec en ligne de mire le patron Dave Calhoun qui doit quitter son poste d’ici fin 2024. Son départ est la conséquence de l’incident en vol d’un avion neuf d’Alaska Airlines en janvier, la goutte de trop après une série de problèmes de production en 2023. Malgré cela, il est candidat au renouvellement de son mandat au conseil d’administration où il siège depuis 2009. (Source : laprovence.com)
Les compagnies aériennes russes auraient en fait recours à une étonnante méthode pour aminer les pièces détachées destinées à leurs appareils, affirme Financial Times. Celles-ci seraient en effet acheminées au-delà de la frontière dans les bagages de voyageurs. Onze exemplaires d’un élément capital dans l’indication de la vitesse et de l’altitude des avions avaient ainsi été retrouvés dans des valises de passagers russes en 2022. Reste que cette solution ne comble pas tous les besoins en pièces détachées de la Russie. Le pays fait donc également appel à de plus petits constructeurs venus d’Arabie saoudite, de Chine, de Turquie ou des Maldives. Autre méthode adoptée : le recyclage de pièces pourtant censées être remplacées. Le Super Jet 100, un avion russe pouvant transporter plusieurs dizaines de personnes est doté de filtres français. « Quand ils sont bouchés, il faut les remplacer. Mais à cause des sanctions, ils les enlèvent, les nettoient et les remettent à leur place », a témoigné un ancien pilote. Ce processus n’est pas sans poser d’importants problèmes de sécurité. Par ailleurs, les prix des pièces importées ont flambé. Normalement vendus 50.000 à 70.000 dollars, les ADIRU sont facturés 120.000 dollars pièce à la Russie sur le marché noir. À l’horizon 2025, faute de maintenance, plus aucun avion étranger ne sera en mesure de voler en Russie, ont prévenu les autorités aériennes du pays. (Source : 20minutes.fr)
United Airlines a déclaré que la FAA l’avait autorisée à ajouter de nouveaux avions et de nouvelles routes quelques mois après que le régulateur a intensifié son examen du transporteur à la suite de plusieurs incidents de sécurité. « Aujourd’hui, nous avons reçu de bonnes nouvelles : après un examen attentif et une discussion sur les mesures de sécurité proactives prises par United jusqu’à présent, notre bureau de gestion des certificats de la FAA nous a permis de commencer le processus de redémarrage de nos activités de certification, y compris de nouveaux avions et de nouvelles routes et nous continuerons à nous coordonner étroitement avec la FAA », a déclaré United dans une note aux employés mercredi. (Source : air-journal.fr)
Turbulences à venir dans le ciel Polynésien. Mandaté par les contrôleurs aériens du fenua pour négocier le protocole social de l’aviation civile 2023-2027, le syndicat USAC CGT a annoncé qu’une grève de quatre jours prenait effet ce jeudi 16 mai à 7 heures du matin. Le mouvement social intervient dans un contexte de refonte nationale du contrôle aérien, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet 2024. (Source : tntv.pf)