L’ACI Europe vient de rendre public son rapport sur le trafic aérien pour le mois de mars et le premier trimestre de 2024. Avec l’embellie constatée dans l’évolution du trafic, l’association a révisé sa prévision du trafic passagers pour l’ensemble de l’année 2024. Le trafic passagers pour les aéroports européen a augmenté de +10,2% en mars par rapport au même mois de l’année dernière. La croissance provient principalement du trafic de passagers internationaux (+11,7%). Ce qui est plus du double de la croissance du trafic passagers sur les lignes domestiques (+5,6%). Avec ce résultat, le trafic de passagers est désormais très proche de son niveau de mars 2019. Il se situe juste à 1,5 % sous les volumes d’avant la pandémie. Comme c’est le cas depuis le début de l’année, le nombre de passagers internationaux a dépassé les volumes d’avant la pandémie (+2,7 %). Toujours en fort contraste avec le trafic intérieur, qui reste très inférieur à ces niveaux d’avant Covid (-13,2 %). A l’intérieur de l’Union Européenne, les plus fortes hausses par rapport à mars 2023 ont été enregistrées par les aéroports de la République tchèque (+32,6%), de Malte (+30%) et de Slovénie (+22,7%). A contrario, les performances les plus faibles ont été enregistrées par les aéroports de Suède (-1,2%), de Norvège (+0,3%) et de Finlande (+2,5%). Par rapport à mars 2019, les résultats paraissent moins réjouissants car de nombreux marchés manquent toujours de souffle. C’est notamment le cas pour les aéroports de Slovaquie (-34,9%), de Slovénie (-27,8%), de Suède (-27%), de Finlande (-24,4%) et d’Allemagne (-22,9%). Le trafic sur les aéroports du Royaume-Uni et de France affichent également une baisse, à -2% pour les premiers et à -6,4% pour les seconds. Les aéroports du bassin méditerranéen enregistrent en revanche les meilleures performances durant la même période : Malte (+32,5%), le Portugal (+23,1%), la Grèce (+19,6%), l’Espagne (+14,5%) et l’Italie (+8%). (Source : voyages-d-affaires.com)

  ACI Europe : European air passenger volumes almost back to pre-pandemic in March

L’exploitant aéroportuaire OMA (Grupo Aeroportuario Centro Norte), qui gère 13 aéroports au Mexique et dont VINCI Airports est l’actionnaire principal, a lancé la première phase d’un programme d’investissements de 400 millions d’euros pour moderniser l’aéroport international de Monterrey. Ce programme vise une augmentation de 50 % de la capacité de l’aéroport, pour atteindre un trafic de près de 18 millions de passagers par an. (Source : air-journal.fr)

Quelque 2,15 millions de passagers ont transité par Berlin-Brandebourg en avril 2024, soit une augmentation de 12,6 % par rapport à avril 2023 (avec 1,91 million de passagers). En 2023, l’exploitant de Berlin-Brandebourg, Flughafen Berlin Brandenburg (FBB) a de nouveau été en mesure de générer un résultat d’exploitation positif. L’EBITDA s’est élevé à 124,4 millions d’euros, hors effets extraordinaires. Le nombre de passagers en augmentation explique ces bons résultats financiers. L’année dernière, plus de 23 millions de personnes ont transité par l’aéroport de Berlin-Brandebourg, soit plus de trois millions de passagers supplémentaires par rapport à 2022. Toutefois, la reprise à Berlin-Brandebourg est plus lente que dans de nombreux autres aéroports en Allemagne et à l’étranger. Le trafic intérieur allemand de/vers Berlin a été d’environ un tiers et le trafic européen d’environ 72 %, en raison des coûts d’implantation peu compétitifs et du ressentiment des Allemands à prendre l’avion au nom de l’environnement. En revanche, le trafic intercontinental s’est maintenu au même niveau qu’avant la pandémie. (Source : air-journal.fr)

La ligne Aérobus A01 qui dessert la Porte Maillot au départ de l’aéroport Paris-Beauvais (Beauvais-Tillé) est suspendue temporairement, à partir du 10 mai et jusqu’à la fin des JO de Paris 2024. Les tickets achetés avant le 10 mai 2024 sur la ligne A01 resteront valables sur la ligne A02 Paris-Beauvais – Paris Saint-Denis Université aux mêmes conditions. Il est conseillé de privilégier un départ depuis Paris Saint-Denis Université au moins 3h avant le décollage de votre avion, selon les conseils d’Aérobus. Par aileurs, la ligne A05 desservant Disneyland fonctionne normalement. (Source : air-journal.fr)

Le fleuron de l’émirat du Golfe a « placé la barre très haut en réalisant une nouvelle performance record » sur l’exercice 2023-2024 clos fin mars, s’est félicité son PDG, Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum, dans un communiqué, en soulignant « la forte demande de transport aérien et de services liés aux voyages dans le monde ». Le groupe avait déjà dégagé un profit record l’année dernière, de 3 milliards de dollars, après deux années de fortes pertes dues à l’épidémie de Covid. A elle seule, la compagnie Emirates a engrangé un bénéfice 4,7 milliards de dollars de profits, en hausse de 63% sur un an. Le groupe détient également Dnata, une entreprise de services à l’aéroport de Dubaï, l’un des plus fréquentés au monde. (Source : lefigaro.fr)

Le gouvernement fédéral américain va vendre des options d’achat d’actions acquises dans plusieurs compagnies aériennes en 2020 en échange du plan de sauvetage apporté au secteur lorsque la pandémie de COVID. (Source : journaldemontreal.com)

LOT Polish Airlines a annoncé acquérir en leasing trois nouveaux avions brésiliens E195-E2 auprès du bailleur américain Azorra, expliquant qu’elle a besoin d’une solution flexible pour répondre à ses besoins de capacité à mesure que son réseau se développe. L’E195-E2 permet une transition transparente en quelques jours pour les équipages des Embraer-Jet de première génération de LOT. Il permet également de la flexibilité, complétant les monocouloirs plus grands de LOT à des coûts de sièges similaires. (Source : air-journal.fr)

easyJet étend pour la première fois son réseau à l’Afrique de l’Ouest en introduisant à la saison hivernale 2024/2025 deux liaisons entre le Portugal et le Cap-Vert et sera en concurrence directe sur Lisbonne-Sal avec TAP Air Portugal et Cabo Verde Airlines, qui opèrent respectivement cette route 9 fois par semaine et une fois par semaine. (Source : air-journal.fr)

Wingly a fêté récemment son 100 000e passager et affiche même une croissance moyenne annuelle de +30% de son chiffre d’affaires, depuis la crise sanitaire. Et malgré cette bonne dynamique, la jeune pousse a finalisé une levée de fonds de 3,5 millions d’euros. A côté des actionnaires historiques de Wingly, nous retrouvons le fonds d’investissement Innovacom. Ce dernier spécialisé dans l’univers de l’innovation, notamment à impact, est de plus en plus impliqué dans l’aéronautique, en investissant dans Elixir Aircraft et Aura Aero. Et cette arrivée auprès de Wingly n’est pas totalement anodine. Car avec la manne, la start-up entend accélérer le déploiement de ses vols en avion électrique qu’elle était la première à proposer au public dès l’été 2023. (Source : TourMag.com)

Pour ce faire, Ras Al Khaimah Transport Authority et Ras Al Khaimah Tourism Development Authority ont signé un protocole d’accord avec Skyports Infrastructure, la société qui dirige le développement de l’infrastructure des vertiports. Objectif : relier les principales attractions de l’émirat grâce à des eVTOL, c’est à dire, des taxis aériens électriques à décollage et atterrissage verticaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2030 de RAKTA. L’exploitation commerciale de taxis volants à Ras Al Khaimah devrait débuter d’ici 2027. (Source : TourMag.com)

En cas de surbooking, les passagers ont plusieurs options. La compagnie doit proposer un autre vol pour la même destination et prendre en charge le transport et la chambre hôtel en cas de vol le lendemain. Si le passager refuse, la compagnie doit rembourser le prix du billet d’avion en moins d’une semaine. Concernant les indemnités, si c’est un vol en direction ou en provenance de Maurice, Mayotte, Madagascar dont moins de 1500 km, le passager peut obtenir 250€ d’indemnisation. Si c’est un vol Réunion-Paris, l’indemnité s’élève à 400€ et jusqu’à 600€ pour un vol long-courrier hors UE. (Source : linfo.re)

Compenser son empreinte carbone avant ou après un trajet en avion est devenu un réflexe pour de plus en plus de voyageurs qui culpabilisent face à l’urgence climatique. Lors de la réservation d’un billet, le fait de cocher la case garantissant de pallier les émissions de CO² d’un vol est-il réellement bénéfique et efficace pour la planète ? Quelle est la réalité de ce mécanisme et quel est l’impact concret pour l’environnement de ces compensations CO2 pour les vols en avion ? (Source : atlantico.fr)

Selon Honeywell, sa nouvelle technologie Fischer-Tropsch Unicracking permet une augmentation de 3 à 5 % du volume de carburant produit, avec une réduction des coûts allant jusqu’à 20 %. Elle génère aussi moins de déchets de sous-produits que d’autres technologies d’hydrotraitement couramment utilisées. FT Unicracking récupère les liquides et les cires de la biomasse traitée (y compris les restes de cultures, les déchets de bois ou les déchets alimentaires) et peut être utilisée pour produire du carburant d’aviation conforme aux normes les plus strictes de l’industrie aéronautique, et ce avec un impact environnemental réduit. (Source : air-journal.fr)

La colère et l’inquiétude des habitants de la plaine de Chabeuil face aux nuisances générées par l’aéroport de Valence-Chabeuil ont bien du mal à retomber. Deux ans après avoir signé une charte pour le "mieux vivre ensemble", ils dénoncent un "contexte de totale opacité" de la part du syndicat exploitant l’aéroport. "Nous ne sommes pas écoutés, les décisions sont prises sans aucune concertation et rien n’a évolué depuis la signature de cette charte, désormais caduque", regrette Patrick Lefranc, président de l’association Malissard sans nuisances. Les collectifs ont donc adressé un courrier au préfet de la Drôme en date du 29 avril pour demander au représentant de l’Etat de convoquer "dans les meilleurs délais" une réunion de la commission consultative de l’environnement, afin d’élaborer une nouvelle charte pour mener des actions concrètes et réduire les nuisances pour les habitants de la plaine de Chabeuil. (Source : francebleu.fr)

Après le patron d’Emirates, c’est au tour du patron de Lufthansa Group de critiquer publiquement les problèmes récurrents de production de l’avionneur américain Boeing.
Les retards de livraison des avions de Boeing sont “extrêmement ennuyeux et cela nous coûte beaucoup d’argent“, a déclaré au journal suisse Neue Zuercher Zeitung Carsten Spohr, le directeur général de Lufthansa Group.
“Cependant, je suis certain que Boeing parviendra à maîtriser les problèmes“, a-t-il toutefois modéré ses propos. Et pour cause, “tout le monde a intérêt à ce que Boeing soit bientôt en mesure de construire à nouveau de grands avions de manière plus fiable“. Selon lui, le transport aérien a besoin de deux constructeurs solides, faisant référence à l’avionneur européen Airbus. Interrogé sur la possibilité d’acquérir des avions de ligne chinois, Carsten Spohr a minimisé cette perspective : “compte tenu des normes de sécurité que nous appliquons au sein du groupe Lufthansa, je ne pense pas que cela soit réaliste pour les années à venir“, a-t-il estimé. (Source : air-journal.fr)

AerCap, leader mondial de la location d’avions, a passé une commande de 150 nouveaux moteurs CFM LEAP d’une valeur d’environ 3 milliards de dollars au prix catalogue. Selon le directeur général d’AerCap, Aengus Kelly, la forte demande pour de nouveaux appareils durerait jusqu’à la fin de la décennie, alimentée par les problèmes de la chaîne d’approvisionnement chez les avionneurs et aussi chez les fabricants de moteurs. D’où la décision d’AerCap de commander dès aujourd’hui 150 CFM LEAP comme moteurs de rechange pour sa flotte de monocouloirs A320neo et 737 MAX. (Source : air-journal.fr)

Le régulateur américain de l’aviation civile (FAA), très critiqué après le crash de deux avions Boeing en 2019 et en 2018, semble de nouveau être entraîné dans le maelström des problèmes de qualité du constructeur américain. Le sénateur démocrate Richard Blumenthal, président d’une commission d’enquête sur la sécurité des Boeing, estime que "la FAA doit également rendre des comptes". En effet, faute de moyens financiers et humains suffisants, la FAA délègue à des employés des constructeurs —qu’elle a préalablement approuvés— le soin de contrôler la conformité et la qualité des avions. "Il y a conflit d’intérêts", estime Hassan Shahidi, président de la Fondation pour la sécurité du transport aérien. Le système "doit évoluer pour que la FAA ait une responsabilité plus directe de la supervision". A l’instar de Jeff Guzzetti, il constate un accroissement de la surveillance mais estime que le régulateur doit envoyer "davantage" de ses propres inspecteurs et réduire encore la délégation d’autorité. "Cela va prendre du temps, et nécessiter de la vigilance" d’ici là, poursuit M. Shahidi. L’organisme est "sur la bonne voie" en termes de réorganisation, estime Richard Aboulafia, directeur du cabinet de conseil AeroDynamic Advisory. "Il n’y a rien qui ne puisse être corrigé avec une supervision et des ressources supplémentaires". Ces financements dépendent directement du Congrès. Hasard du calendrier, le Sénat a adopté jeudi la loi de financement pour cinq ans de la FAA, lui octroyant une enveloppe "record". (Source : challenges.fr)

Le National Transportation Safety Board tiendra une audience le 6 juin pour déterminer la cause probable de l’incident de février 2023 entre un avion cargo de FedEx et un avion de Southwest Airlines à Austin. La présidente du NTSB, Jennifer Homendy, a déclaré l’année dernière que les avions s’étaient approchés à environ 115 pieds l’un de l’autre par mauvaise visibilité, ce qui aurait pu être une "terrible tragédie". Le copilote de l’avion de FedEx a vu une seule lumière dans le brouillard en provenance du 737 de Southwest, puis une silhouette de l’avion avant que l’équipage n’annule l’atterrissage prévu sur la même piste, a déclaré Mme Homendy. (Source : zonebourse.com)

Le Bureau de l’Inspecteur général du ministère des Transports « évaluera les actions de la FAA pour remédier aux non-conformités et aux violations en matière de maintenance » chez United, selon une note publiée sur le site Web de l’organisme de surveillance. Au cours des cinq dernières années, l’inspecteur général a publié plusieurs rapports d’audit et recommandations sur la surveillance de la maintenance par la FAA chez Allegiant Air, Southwest Airlines et American Airlines et examine actuellement SkyWest Airlines. (Source : air-journal.fr)

Mobilisation générale contre les drones pour les JO de Paris 2024. Sur l’exemple de l’Ukraine ou la guerre à coups de drones est devenue un modèle, on nourrit en France les pires craintes. Drones terroristes ou suicides, drones tractant des banderoles de protestation contre le Président Macron ou la Mairesse Hidalgo, drones de loisir égarés par des utilisateurs négligents ou drones utilisés pour capter des images inédites comme souvenir ou pour les revendre à des médias. Tout est imaginé. Imaginable et bien sûr possible. Le gouvernement s’y est pris à l’avance. Commandes ont été passées à des industriels, missions ont été confiées par les ministres à l’Armée de l’Air et de l’Espace, l’Armée de Terre, la Marine Nationale, la Gendarmerie, la Police Nationale, les Services de Renseignements, les Préfets, etc. J’en passe. (Source : aeromorning.com)

Une chute spectaculaire du tourisme domestique à Paris (-70% !), un été prometteur pour de nouvelles destinations françaises et l’émergence de petits nouveaux à l’international...(Source : tourhebdo.com)