Un collectif de huit chercheurs, ingénieurs et experts de l’aéronautique et de l’environnement ont jeté un nouveau pavé dans la mare, en exhortant collectivement Airbus, Air France, le groupe ADP et Safran à "envisager publiquement une réduction du transport aérien". Pour les auteurs de la tribune, l’objectif de neutralité carbone du secteur aérien d’ici à 2050 est jugé insuffisant pour répondre aux objectifs de l’Accord de Paris sur le climat conclu en 2015 (qui préconise notamment de maintenir la température moyenne de la planète bien au-dessous de 2°C d’augmentation par rapport aux niveaux pré-industriels et de préférence à limiter cette augmentation à 1,5°C). "Pour remplir l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050, le secteur table majoritairement sur la technologie, l’optimisation des opérations, l’abondance d’énergie bas carbone et la compensation dans des trajectoires de croissance soutenue du trafic mondial. Nous rappelons que le climat de 2050 ne dépend pas du niveau d’émission de 2050, mais de la quantité de gaz à effet de serre totale que nous aurons émise entre aujourd’hui et 2050", précisent les signataires. (Source : air-cosmos.com)
Apical Group envisage d’investir dans un ou deux projets de carburant aviation durable ( en Asie du Sud-Est et en Europe, étant donné que la demande de carburants à faible teneur en carbone augmente à l’horizon 2030, a déclaré un cadre supérieur de la société. Ces projets pourraient faire suite à un investissement récent dans une coentreprise de 1,2 milliard d’euros (1,31 milliard de dollars) avec l’entreprise espagnole Cepsa pour construire la plus grande usine de biocarburants du sud de l’Europe. Celle-ci entrera en service en 2026 et vise à produire 500 000 tonnes par an (tpa) de diesel renouvelable et de SAF. "Nous espérons pouvoir conclure un plan de raffinage d’ici un ou deux ans", a déclaré Pratheepan Karunagaran, directeur exécutif d’Apical, à Reuters. Apical, un transformateur d’huile végétale membre du conglomérat RGE Group, basé à Singapour, vise à répondre à la demande de SAF, qui devrait atteindre 18 à 20 millions de tonnes par an en 2030. "Les deux projets ne seront pas nécessairement de la même taille", a-t-il déclaré, ajoutant que si le projet était implanté à Singapour, il exporterait également des SAF pour répondre à la demande dans d’autres pays. Le coût se situerait "entre 1 500 et 2 000 dollars par tonne de capacité de production", a déclaré M. Karunagaran, en fonction de la taille de l’usine. (Source : zonebourse.com)
Pour ou contre ? Les Franciliens et Oisiens habitant près des aéroports de Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Le Bourget et Beauvais-Tillé sont invités à répondre à la question du 11 au 24 mars. (Source : leparisien.fr)
Plusieurs collectifs de riverains d’aéroports et militants pour le climat organisent une journée de mobilisation ce 13 mars 2024 en France et en Europe. Les manifestants réclament une réduction du trafic aérien, un moyen indispensable pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. (Source : ladepeche.fr)