Cytric Easy (Amadeus) et Globetrender publient une étude sur les tendances 2024 du voyage d’affaires. Le rapport met en avant 7 tendances principales, dont le développement de l’IA ou bien encore le « cumul d’objectifs ». (Source : deplacementspros.com)

Transavia, Easyjet et les autres retiennent leur souffle à Orly. En vigueur depuis 1968, le couvre-feu en vigueur à l’aéroport entre 23h30 et 6 heures du matin pourrait être prolongé dès l’année prochaine. Cela fait partie de deux des trois scénarios actuellement sur la table dans le cadre de l’étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE), réalisée actuellement par les services de l’Etat pour réduire l’impact sonore sur les riverains. Selon les informations de La Tribune, trois nouveaux scénarios viennent d’émerger dans le cadre de ces travaux menés par la préfecture du Val-de-Marne, en concertation avec les parties prenantes mais aussi avec l’appui du cabinet d’études CGX Aero. Et la prolongation du couvre-feu en fait partie. Ces nouvelles options, qui comportent toutes des contraintes, semblent donc plus drastiques que les premières propositions présentées en décembre, qui incluaient un scénario largement basé sur les gains apportés par le renouvellement des flottes avec des avions moins bruyants. Un revirement de dernière minute qui interpelle la Fnam et son délégué général, Laurent Timsit. (Source : nouvelles-dujour.com)

easyJet a déclaré mercredi s’attendre à des pertes moins importantes lors du premier semestre de l’année, malgré un impact direct d’environ 40 millions de livres (46,8 millions d’euros) provenant du conflit au Moyen-Orient. "Nous constatons une dynamique de réservation positive pour l’été 2024, les voyages restant une priorité pour les consommateurs", a déclaré le directeur général Johan Lundgren dans un communiqué. La compagnie a ajouté qu’elle avait pu atténuer l’impact de la guerre en Israël grâce à l’augmentation des capacités dans les zones où la demande était en hausse. (Source : latribune.fr)

Emirates a annoncé ce mardi qu’elle ajouterait une cinquième fréquence (le samedi) sur sa liaison Dubaï – Rio de Janeiro – Buenos Aires à partir du 7 décembre 2024. L’augmentation des services de la compagnie vers le Brésil et l’Argentine devrait faciliter la connectivité des passagers voyageant entre ces pays et d’autres destinations du réseau Emirates. Grâce aux accords de partage de code d’Emirates avec les compagnies brésiliennes GOL et Azul et aux partenariats interlignes avec LATAM Airlines et Aerolíneas Argentinas, les voyageurs pourront voler au-delà de Rio de Janeiro, vers un large réseau de destinations. (Source : air-journal.fr)

United Airlines est contrainte de refaire sa planification pour les prochaines années du fait des problèmes rencontrés par Boeing dans la famille des 737 MAX. "En 2024, nous avons un total de 170 avions qui doivent être livrés, dont 31 modèles de MAX, mais il est irréaliste à ce stade de penser que tous ces avions seront livrés comme prévu", a commenté le directeur financier Mike Leskinen. Selon lui, United comptait également sur la livraison de 277 MAX 10 d’ici la fin de la décennie et sur ses options pour 200 supplémentaires. "C’est un avion fantastique mais nous ne pouvons pas compter dessus", a-t-il relevé, affirmant que la compagnie devait "retravailler la programmation de la flotte". (Source : bfmtv.com)

Saudia a transporté plus de 16,7 millions de passagers via son réseau de vols internationaux, soit une augmentation substantielle de 36 % par rapport à 2022. Sur le plan intérieur, Saudia a transporté plus de 13,5 millions de passagers, soit une croissance de 7 % par rapport à 2022. (Source : businesstravel.fr)

WestJet a annoncé le 23 janvier l’acquisition de cinq Boeing 737 MAX-8, « ajoutant ainsi à l’investissement déjà important de plusieurs milliards de dollars de la compagnie aérienne dans son carnet de commandes ». La compagnie canadienne prévoit leur livraison à partir de début 2025, après avoir récemment conclu des accords de location avec China Development Bank Financial Leasing Co. (Source : air-journal.fr)

Icelandair et CDB Aviation ont signé des contrats de location à long terme pour deux nouveaux Airbus A321LR dont la livraison est prévue au second semestre 2025. Elle avait précédemment annoncé (en avril 2023) la signature d’un protocole d’accord avec Airbus pour l’acquisition de jusqu’à 25 A321XLR. Les quatre A321LR loués à SMBC Aviation Capital Limited sont prévus de rejoindre sa flotte fin 2024-début 2025, tandis qu’il faudra attendre donc 2029 pour les premiers A321XLR. (Source : air-journal.fr)

En 2023, la plateforme de partage de frais Wingly a comptabilisé 4.494 heures de vol en 3.718 vols effectuées via son partenariat avec la FFA. C’est un peu moins que les 4.840 heures de 2022. Le nombre des passagers est lui aussi en baisse : 7.461 en 2023 contre un peu plus de 8.000 en 2022. Reste à voir comment cette baisse s’inscrit dans l’activité générale des aéro-clubs sur l’année écoulée. La forte augmentation des coûts à sans doute pesé sur les heures de vol. Il faudra attendre la présentation des chiffres, fin mars 2024, à l’occasion de l’assemblée générale de la FFA. Le partage de frais élargi pourrait apparaître comme un amortisseur du recul de l’activité. Ce que laissent entendre les deux partenaires : « Dans un contexte économique troublé par une inflation galopante et une baisse des dépenses allouées aux loisirs, les vols à partage de frais élargis ont fait front. » C’est aussi ce que tend à démontrer la hausse du nombre d’aéro-clubs partenaires de Wingly (200 en 2023 contre 175 en 2022) et celle du nombre de pilotes affiliés à la FFA pratiquant le PFE (2.414 contre 2.068). (Source : aerobuzz.fr)

Au terme d’une procédure de liquidation judiciaire, le tribunal de Commerce d’Annecy a décidé que les actifs de la start-up française Lisa Aeronautics seront vendus à une entreprise chinoise. L’amphibie à foils Akoya ainsi que l’outillage ont été cédés pour 90.000 euros. (Source : aerobuzz.fr)

Les projets de production de carburants d’aviation durables de synthèse se multiplient en Europe mais les investissements doivent maintenant se concrétiser pour permettre la décarbonation du secteur aérien, relève l’ONG Transport & Environnement (T&E) dans une étude publiée mercredi. Quarante-cinq projets (25 projets industriels et 20 projets pilotes) ont été recensés dans l’Union européenne, en Norvège et en Islande, soit 17 de plus qu’en novembre 2022, comptabilise T&E. Mais aucun n’a encore fait l’objet d’une décision finale d’investissement. "Il faut passer de la théorie à la pratique, et veiller à ce que les projets relatifs à l’e-kérosène se concrétisent réellement, faute de quoi la loi ne sera qu’un voeu pieux", estime Jérôme du Boucher, responsable aviation chez T&E. (Source : linfodurable.fr)

45 projets de production d’e-kérosène ont été recensés dans l’Espace économique européen. S’ils étaient confirmés, ils permettraient au secteur aérien d’avoir suffisamment de carburant de synthèse pour répondre au premier mandat fixé par l’UE pour ce type de carburant d’aviation durable en 2030, à savoir 1,2% du carburant fourni aux aéroports de l’UE. Mais aucun de ces projets n’a encore passé l’étape du lancement effectif des travaux. En conséquence, les objectifs fixés par l’UE pourraient ne pas être tenus. Dans le détail, T&E a dénombré 25 projets industriels et 20 projets pilotes plus modestes dédiés à la production d’e-kérosène pour l’aviation. (Source : transportenvironment.org)

Etude Transport & Environnement : The challenges of scaling up e-kerosene production in Europe

Airbus Helicopters a vu ses commandes grimper de près de 10% mais ses livraisons ont plafonné en 2023, reflétant une "reprise régulière du marché" qui n’a toutefois pas rattrapé son niveau d’avant-Covid, a annoncé mardi le groupe. La branche voilures tournantes de l’avionneur européen a engrangé 410 commandes l’an passé (393 compte-tenu des annulations ou modifications), en hausse de 9,6% par rapport à 2022. Côté livraisons, Airbus Helicopters a remis 346 voilures tournantes à ses clients en 2023, deux de plus que l’année précédente. Au total, s’appuyant sur les données de livraisons des constructeurs, le groupe revendique une part de marché de 54% sur les marchés civil et parapublic, les marchés militaires n’étant eux pas systématiquement ouverts à la concurrence. (Source : boursorama.com)

CFM International, une coentreprise de Safran et GE Aviation, a annoncé mercredi que la compagnie aérienne britannique easyJet lui avait commandé plus de 300 moteurs LEAP-1A. Le montant du contrat n’a pas été communiqué. Ces moteurs équiperont une flotte de 157 Airbus de la famille A320neo, dont 56 A320neo et 101 A321neo, qui seront livrés à partir de 2029, ainsi que des moteurs de rechange et un contrat de services pluriannuel. (Source : lesechos.fr)

Le procès tant attendu par les familles va-t-il advenir ? Vingt ans après la mort de 148 personnes dont 135 Français dans le crash d’un Boeing 737 au large de Charm el-Cheikh, le parquet de Paris demande le renvoi en correctionnelle de l’ex-patron de la compagnie égyptienne. Selon cette source, le ministère public a requis le 22 décembre un procès pour homicides involontaires pour Mohamed Nour, un Egyptien de 70 ans, ex-président du conseil d’administration de la compagnie à bas coût, liquidée depuis, qui avait été mis en examen fin 2021 après de très longs démêlés judiciaires. (Source : lefigaro.fr)

Le PDG d’Alaska Airlines, Ben Minicucci, a révélé que le transporteur avait trouvé « des boulons desserrés sur de nombreux » Boeing 737 Max 9 dans une interview pour NBC. qui lui a demandé si Boeing avait un problème avec le contrôle qualité qui s’étendait au-delà d’un seul avion. « Je pense que c’est la question qui est en cause ici, c’est-à-dire ce que Boeing va faire différemment dans son programme de qualité, pour s’assurer que lorsque nous obtenons un avion, il soit au plus haut degré d’excellence et c’est ce qui doit être différent à l’avenir », a-t-il déclaré. (Source : air-journal.fr)

Nouvel incident s’est produit sur un appareil de l’avionneur. Cette fois sur un Boeing 757, qui a perdu une roue alors qu’il s’apprêtait à décoller de l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta. Une enquête a été ouverte par la FAA afin de comprendre comment la roue a pu se détacher. Selon le site Airfleets, sur les compagnies aériennes et les avions de lignes, cet appareil a 32 ans. Il pourrait donc s’agir d’un défaut de maintenance. (Source : ouest-france.fr)

Un nouveau centre de formation de Mermoz Academy a été implanté à deux pas du siège du groupe. Il s’étend sur une surface de 1.300 m². Il représente un investissement de 2,3 millions d’euros. La pièce maîtresse de ce nouvel établissement est un fuselage d’avion d’une quarantaine de places. Elle permet de créer de nombreux scénarios auxquels les futurs PNC (Personnel Navigant Commercial) peuvent être confrontés : panne moteur, dépressurisation, fumée, annonces des PNC, mais également annonce en provenance du poste de pilotage. Un toboggan d’évacuation, correspondant aux avions moyen-courriers, a également pris place dans ce dispositif. (Source : aerobuzz.fr)

Voilà une nouvelle épine dans le pied d’Air France et de sa direction, alors que le groupe remonte la pente après les années difficiles du Covid. Selon le média L’Informé, 4 000 hôtesses et stewards ont porté recours en indemnisation devant le conseil des prud’hommes de Bobigny par des salariés d’Air France. L’action de groupe est impossible aux prud’hommes, en France. Il s’agit donc de 4 000 demandes identiques mais issues de personnels navigants différents. Quand on sait que la compagnie tricolore emploie un peu plus de 13 000 PNC, on conçoit mieux l’ampleur de la gronde. Alors, quel est le fond du problème ? Il faut remonter à 2013, au moment où le transporteur français a des finances presque sèches. Pour permette au groupe de survivre, les organisations syndicales acceptent alors le plan « Transform 2015 », qui implique notamment un gel des promotions pour 500 millions d’euros. A l’Informé, un syndicaliste explique que : « « Il était prévu dans l’accord de 2013 que les salariés récupèrent en 2016 l’échelon qu’ils auraient atteint sans le gel. Mais ce n’était pas l’analyse de la direction. Pour elle, il fallait repartir du niveau de 2013 et faire comme si on oubliait ces trois années de travail à Air France ». En 2020, la cour d’appel a ordonné à la compagnie de procéder au rattrapage salarial des salariés PNC. Mais en pleine crise du Covid, ce coût important pour la compagnie aérienne ne pouvait être supporté. Préférant jouer la montre judiciaire, elle s’est pourvue en cassation, le temps d’avoir les reins un peu plus solides. Les PNC d’Air France, eux, s’impatientent. Sans attendre l’arrêt de la haute juridiction prévu avant l’été prochain, selon l’Informé, les syndicats représentant les PNC d’Air France ont décidé d’obtenir réparation aux prud’hommes. (Source : lechotouristique.com)

Malgré leur inquiétude face au changement climatique, de nombreux voyageurs optent pour l’avion entre Londres et Paris. Car si ces deux capitales sont reliées par l’Eurostar en un peu plus de deux heures, les tarifs du train sont souvent bien plus chers. "C’est ridicule de prendre l’avion pour une telle distance", admet Sabia Mokeddem, une Française qui vit à Londres depuis plus de cinq ans. C’est pourtant bien ce qu’elle fait, en raison, dit-elle, "des tarifs prohibitifs" de l’Eurostar. Elle explique ainsi trouver sans difficulté des vols à 40 euros. Eurostar, on ne peut pas comparer les tarifs train/avion : elle met notamment en avant le coût du transfert vers les aéroports, des bagages ou encore la gratuité des enfants jusqu’à 4 ans dans ses trains. Eurostar dit avoir transporté l’an dernier environ 7 millions de personnes entre Londres et Paris, contre près de 2 millions ayant voyagé en avion entre les deux villes lors des 12 mois achevés en octobre 2023, selon cabinet spécialisé Cirium — des chiffres dans les deux cas comparables à avant la pandémie. (Source : boursorama.com)