« En 2023, le rebond du trafic aérien aura été plus fort et plus rapide que prévu », résume Pascal de Izaguirre, le président de la FNAM. Même si l’Asie n’a que partiellement repris, le trafic aérien moyen et long-courrier demeure soutenu. En revanche, sur le trafic domestique, la demande a évolué de manière structurelle : des visioconférences se substituent de plus en plus aux voyages d’affaires, sur fond de stratégie RSE et de volonté de réduction de l’empreinte carbone. « Au global, pour le trafic aérien France, nous sommes arrivés à 94,5% du trafic de 2019 », a ajouté Pascal de Izaguirre. En décembre, le taux grimpe à 100% du trafic 2019. Alors que l’inflation des prix des billets d’avion s’estompe, les perspectives 2024 s’annoncent « encourageantes », insiste le président de la Fnam. Malgré le bashing de l’aérien, « le contexte est très porteur pour l’aérien. La croissance continue d’être robuste ». Pour l’instant, le Travel Revenge ne s’essouffle pas. Sur le marché français, la Fnam n’anticipe pas d’effet Jeux Olympiques. L’événement va stimuler la demande de voyageurs assistant aux JO, mais en dissuader d’autres. Sur le plan opérationnel, « nous sommes plutôt optimistes sur les conditions d’accueil et la fluidité » pendant les différentes épreuves. (Source : lechotouristique.com)