Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, Roland Lescure, ministre chargé de l’Industrie, Clément Beaune, ministre chargé des Transports, avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, ont annoncé le 15 décembre le lancement d’un nouvel appel à projets visant à soutenir des projets de production industrielle de carburants d’aviation durables en France. Doté d’une enveloppe prévisionnelle pouvant aller jusqu’à 200 M€, ce dispositif fait suite à l’annonce du président de la République au Salon du Bourget en juin 2023 d’un soutien de l’Etat pour le développement d’une filière nationale de production de carburants aéronautiques capable de produire 500 000 tonnes par an à l’horizon 2030 correspondant aux objectifs d’incorporation fixés au niveau européen par le règlement ReFuel EU Aviation. (Source : air-journal.fr)
« Entre pollution chimique et bruit, les dégâts du trafic aérien sur la santé des riverains et sur le réchauffement climatique ne sont plus à démontrer, mais ne cessent pourtant de se développer. Les enjeux sont considérables sur le cadre de vie et l’environnement, mais également sur l’état physique et psychique de ceux qui vivent au quotidien, jour et nuit, avec les nuisances aériennes ». C’est le constat fait par Naïma Moutchou, députée (Horizons, majorité présidentielle) de la 4e circonscription du Val-d’Oise. (Source : actu.fr)
La dernière publication de l’Association du transport aérien international (IATA) vient d’apporter une réponse cinglante à tous ceux qui, au nom de la lutte – légitime et cruciale – contre le réchauffement climatique, proposent d’instaurer un quota de quatre trajets en avion par personne pour toute leur vie, ou réclament l’interdiction des vols pour une certaine durée de trajet. En effet, selon les prévisions de l’IATA, quelque 4,7 milliards de personnes devraient voyager en 2024. Autant dire que l’envie de voyager, de découvrir des horizons très lointains ou des destinations plus proches n’a jamais été aussi forte. (Source : ladepeche.fr)
Près de la moitié des 217 entreprises mondiales ont réduit les émissions de carbone de leurs voyages d’affaires d’au moins 50 % entre 2019 et 2022, selon une analyse publiée lundi, alors que les voyages d’affaires aériens ont repris à un rythme beaucoup plus lent depuis la pandémie que les vols de loisirs. L’analyse Travel Smart Emissions Tracker a conclu que de grandes entreprises telles que la société technologique SAP, le cabinet d’expertise comptable PwC et le Lloyd’s Banking Group ont toutes réduit leurs émissions liées aux voyages d’affaires en avion de plus de 75 % par rapport à 2019. (Source : zonebourse.com)
Travel Smart Emissions Tracker : Holding 200 global corporate flyers accountable on
progress towards reduced emissions
Le Danemark a décidé le 16 décembre d’imposer une taxe aux passagers aériens pour aider à financer la transition du secteur aérien vers des pratiques plus écologiques. Elle sera progressivement mise en place à partir de 2025, a déclaré le gouvernement. Le gouvernement a proposé en novembre d’imposer une taxe moyenne de 100 couronnes danoises (13,41 euros) sur le transport aérien pour aider à financer la transition écologique du secteur, qui vise à permettre à tous les vols intérieurs d’utiliser 100 % de carburants durables d’ici 2030. Selon l’accord, la taxe atteindra d’ici 2030 environ 50 couronnes danoises (6,71 euros) par passager pour les vols intra-européens, 310 couronnes pour les vols à moyenne distance et 410 pour les vols à longue distance, selon un communiqué du ministère des impôts. Les vols de transit partant après une escale dans un aéroport danois seront exemptés, selon le communiqué. (Source : enviro2b.com)