La Commission européenne a présenté mercredi une série de propositions pour améliorer les droits des voyageurs dans l’UE en cas de retard ou d’annulation de leurs trajets, tirant les leçons des difficultés constatées durant la crise du Covid. L’UE a déjà mis en place des droits à un réacheminement, à un remboursement, à une indemnisation ou à une assistance, en cas de perturbations lors d’un voyage en avion, train, bateau ou autocar. Bruxelles souhaite cependant améliorer encore les droits des passagers grâce à l’introduction d’un formulaire de réclamation standard « simple à comprendre » et valable dans toute l’UE. Les opérateurs devront aussi publier des rapports sur leur respect des droits des passagers : traitement des plaintes, ponctualité...Dans le transport aérien, l’exécutif européen veut notamment renforcer les droits des passagers ayant réservé des vols via un intermédiaire. Il propose de modifier la législation pour que les compagnies aériennes aient accès aux coordonnées de ces passagers afin de pouvoir les contacter directement et de mieux les informer en cas de problèmes. Toujours dans le transport aérien, les passagers demandant réparation devront aussi recevoir des explications claires sur la personne à contacter pour le remboursement de leurs billets et la procédure à suivre. Tant la compagnie aérienne que l’intermédiaire par lequel les billets ont été achetés devront alors s’assurer qu’un éventuel remboursement sera effectif sous 14 jours. (Source : lefigaro.fr)
Chaque année, 13 milliards de passagers voyagent dans l’Union Européenne en avion, en train, en autocar, en bus ou en ferry. Et beaucoup plus encore utilisent les transports locaux. Ce chiffre devrait atteindre 15 milliards d’ici à 2030 et près de 20 milliards d’ici à 2050. Tous sont couverts par les droits des passagers de l’UE. Mais certaines lacunes subsistent dans les règles actuelles, tout comme dans leur mise en œuvre et leur application. Ce qui empêche les passagers de bénéficier pleinement de ces droits. Ces nouvelles règles s’appuieront « sur les enseignements tirés de la crise de la Covid-19 et de la faillite du groupe de voyages Thomas Cook en 2019, qui ont eu une incidence majeure tant sur les voyageurs que sur le marché des voyages », indique la Commission européenne. L’Europe est donc claire sur ses intentions. Elle souhaite clarifier les règles de remboursement en cas de réservation de vols ou de voyages multimodaux par l’intermédiaire d’un intermédiaire, afin que les passagers soient mieux protégés contre les annulations. Enfin, une attention particulière est accordée aux besoins des passagers en situation de handicap ou à mobilité réduite. Si une compagnie aérienne oblige un passager en situation de handicap ou une personne à mobilité réduite à voyager accompagné d’une personne parce que le passager a besoin d’une assistance pour se conformer aux exigences en matière de sécurité aérienne (par exemple pour fixer la ceinture de sécurité), la compagnie aérienne sera tenue de transporter gratuitement l’accompagnateur et, lorsque cela est possible, de la placer à côté du passager qu’elle assiste. Ce droit existe déjà lorsqu’il voyage en train, en bateau ou en bus/autocar. Enfin, la Commission européenne a demandé aux compagnies aériennes de normaliser la taille de leurs bagages afin de simplifier la vie des voyageurs. L’absence de mesures communes sème souvent la confusion parmi les clients des compagnies aériennes et entraîne des coûts supplémentaires cachés. (Source : lechotouristique.com)