C’est l’Autorité de la qualité de service dans les transports qui le constate dans un rapport publié aujourd’hui. Dans un contexte de reprise de l’activité après la pandémie, les avions au départ et à l’arrivée de la France n’ont jamais été aussi peu à l’heure en une décennie. « Quel que soit le type de vols (intérieur, moyen-courrier et long-courrier), 2022 représente le taux de retard le plus élevé de ces dix dernières années (période 2013-2022) », précise-t-elle. Dans le détail, 19,6% des vols intérieurs ont connu des retards l’année dernière, un taux qui monte à 28,1% pour les moyen-courriers et 28,4% pour les long-courriers. En cause : un « manque de personnel qui a affecté en premier lieu les compagnies aériennes » et « les difficultés rencontrées par les aéroports pour anticiper la reprise du trafic ». Résultat : « pour les vols intérieurs et moyen-courriers, le retard moyen est en hausse par rapport à 2019, s’établissant à environ 46 minutes. En revanche, pour les vols long-courriers, le retard moyen est en baisse, s’établissant à environ 51 minutes ». (Source : lefigaro.fr)

Ferrovial va vendre les 25% lui restant dans l’aéroport londonien d’Heathrow au fonds d’investissement français Ardian et au Fonds public d’investissement saoudien (FIP), pour un montant total de 2,7 milliards d’euros. Cette opération met fin à 17 ans d’aventure commune pour FGP Topco, maison-mère de l’aéroport et géant du BTP espagnol. (Source : latribune.fr)

L’aéroport de Francfort doit inaugurer à l’été 2026 son tout nouveau terminal 3 qui permettra d’accueillir près de 20 millions de passagers. Et travaillera avec Lufthansa à la rénovation et fusion des Terminaux 1 et 2, qui seront le coeur du hub de la compagnie allemande et ses partenaires. (Source : voyages-d-affaires.com)

Ferrovial a annoncé mardi la vente de sa participation de 25 % dans l’aéroport londonien de Heathrow. En vertu d’un accord passé avec le groupe de BTP et de gestion d’infrastructures, le fonds d’investissement français Ardian récupérera 15 % de l’aéroport et le Fonds public d’investissement saoudien, 10 %. Le coût total de l’opération est estimé à 2,7 milliards d’euros. Cette transaction reste toutefois soumise au feu vert du gendarme boursier, a précisé l’entreprise, entrée au capital de la société gérant l’aéroport de Heathrow en 2006, dans le cadre d’une OPA. « Au cours des 17 dernières années, en tant qu’investisseur, nous avons contribué à la transformation de Heathrow, aux côtés des autres actionnaires », souligne dans un communiqué Luke Bugeja, responsable de la branche aéroports de Ferrovial. (Source : lesechos.fr)

Volotea poursuit son expansion au sein de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac avec deux nouvelles destinations en Italie. Dix ans après son arrivée en Occitanie et sept ans après l’ouverture de sa base, Volotea annonce l’ouverture de deux lignes exclusives vers Venise à partir du 4 avril prochain et Bari à partir du 4 juillet prochain. (Source : air-journal.fr)

Breeze, qui a été lancé en 2021 en utilisant des Airbus A220 plus petits de 137 sièges pour desservir les villes secondaires américaines qui ne bénéficient pas de services directs de grands transporteurs. Afin d’exploiter des services internationaux, l’approbation devrait d’abord être accordée par la Federal Aviation Administration, en vertu de l’article 401 de la Federal Aviation Act de 1958, faisant ainsi de la compagnie aérienne un transporteur national. Ce qui lui permettrait éventuellement de profiter de la « haute saison » des voyages vers des destinations comme l’Irlande, a déclaré le directeur général de Breeze, David Neeleman, aux journalistes à Montréal, rapporte Reuters. L’autorisation d’exploiter des vols internationaux pourrait permettre à Breeze d’effectuer outre des vols transatlantiques, de voler vers des lieux de vacances populaires autour du Mexique, de l’Amérique centrale et des Caraïbes. (Source : air-journal.fr)

Le projet Stargate est développé principalement sur le Brussels Airport, mais mobilise au total 21 partenaires, dont les aéroports de Toulouse-Blagnac, Budapest et Athènes. (Source : air-cosmos.com)

Motivé par l’Organisation de l’aviation civile internationale, le service d’État de l’aviation civile en Polynésie française se lance pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Une mission étendue à l’ensemble des acteurs de la zone aéroportuaire de Faa’a. Tahiti-Faa’a, ainsi que les différents acteurs qui l’animent, font actuellement figure de mauvais élèves dans le Pacifique en termes d’émission de CO2. En témoigne l’accréditation carbone des aéroports (ACA) des différents pays de la zone océanienne : Fidji force le respect en étant noté ACA3, et en passe de devenir ACA4 (la meilleure note) ; de son côté, la Nouvelle-Calédonie devrait passer ACA3 l’année prochaine ; et bonne dernière la Polynésie française vient tout juste de passer ACA2. Un comble pour un pays qui mise autant sur l’activité touristique. outefois, si le contexte est alarmant, les solutions pour inverser la tendance sont nombreuses. Initiée par le SEAC-Pf, l’utilisation de panneaux photovoltaïques pour alimenter les bâtiments et les équipements des différents acteurs de la zone aéroportuaire devrait être bientôt généralisée. Autre innovation majeure : l’utilisation des carburants alternatifs durables, qui pourraient contribuer à environ 65% de la réduction des émissions nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Une réelle avancée qui, hélas, pour le moment, s’accompagnerait d’une hausse considérable des prix des billets en raison des coûts de production. De ce fait, le SEAC-Pf travaille actuellement avec l’Agence française de développement sur le financement d’une étude technique et économique pour la faisabilité d’un tel projet. (Source : tahiti-infos.com)

Le biocarburant est fourni par TotalEnergies, en collaboration avec VINCI Airports, et va être notamment utilisé par Airbus pour avitailler ses Bélugas. (Source : air-cosmos.com)

Ce vol marque une première mondiale avec 100 % de SAF utilisé par une compagnie aérienne commerciale transatlantique, effectué sur un Boeing 787, utilisant des moteurs Rolls-Royce Trent 1000. Virgin Atlantic a reçu jusqu’à 1 million de livres sterling de financement du gouvernement britannique en décembre 2022, à la suite d’un défi lancé par le ministère des Transports pour aider l’industrie à réaliser le premier vol transatlantique sur un avion propulsé à 100 % par du SAF. Le permis constitue l’une des approbations requises pour le vol et ouvre la voie à Virgin Atlantic pour soumettre des demandes à la Federal Aviation Administration, à l‘Irish Aviation Authority et à Transports Canada afin d’autoriser le vol à traverser l’espace aérien américain, irlandais et canadien. (Source : air-journal.fr)

L’industrie aéronautique mondiale compte sur une augmentation massive de la production de carburant aviation durable au cours des trois prochaines décennies pour atteindre son objectif d’émissions de carbone "nettes zéro" d’ici à 2050. Cependant, de nombreuses compagnies aériennes déplorent le manque d’offre sur le marché et le prix prohibitif - le SAF coûte environ trois à cinq fois plus que le carburéacteur traditionnel. La question se pose également de savoir comment satisfaire durablement l’offre à mesure que la demande s’accroît. (Source : zonebourse.com)

Alors que l’industrie aéronautique réfléchit depuis plusieurs années à la façon de développer un "avion vert", la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic doit opérer mardi un vol transatlantique propulsé intégralement aux carburants dits "durables". Une première, qui lui vaut cependant des critiques de la part des ONG de défense de l’environnement, qui dénoncent une opération de "greenwashing". "Pendant que l’attention du monde se porte sur un seul vol, il y en a 100 000 chaque jour utilisant des carburants fossiles. Les substituts ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan des hydrocarbures", insiste ainsi l’association écologiste Stay Grounded. Alors mirage ou avenir proche ? France 24 revient sur les leviers mis en place par le secteur aérien pour parvenir à "un avion vert" mais aussi sur les nombreuses limites qu’ils posent. (Source : france24.com)

Comac a dévoilé des variantes allongées et raccourcies de son avion à fuselage étroit C919, qui, selon le constructeur, visent à répondre aux diverses exigences opérationnelles en Chine et dans ses environs. Baptisés C919 Stretched Variant et C919 Shortened/Plateau Variant, les deux concepts ont été dévoilés au Salon international de l’aviation commerciale et de l’industrie aérospatiale de Shanghai. Redimensionner son fuselage étroit standard pour créer une famille d’avions répondant à différentes exigences inhérentes aux compagnies aériennes, reproduirait les concepts qui ont fait la bonne fortune de la famille A320 d’Airbus et 737 MAX de Boeing. (Source : air-journal.fr)

Selon les dernières prévisions du groupe, le marché des services aéronautiques devrait doubler de taille sur les 20 prochaines années, pour atteindre 255 milliards de dollars en 2042. Sur ce montant, la maintenance des appareils devrait représenter la plus grosse part : de l’ordre de 210 milliards, contre 108 milliards en 2023. Mais le marché de la formation des équipages et des mécaniciens devrait également passer de 11 à 17 milliards de dollars, avec des besoins en recrutement estimés à quelque 2,2 millions de personnes sur 20 ans. Sur les 20 prochaines années, Airbus prévoit ainsi que plus de 17.000 avions seront remplacés par des modèles de nouvelle génération, aux équipements toujours plus complexes. Sur les 46.500 appareils en service en 2043, 44.000 au moins seront dotés d’une connexion internet permanente, pour les passagers comme pour la surveillance de l’avion. (Source : lesechos.fr)

Les voyageurs du vol de United Nigeria Airlines ont eu la désagréable expérience le 26 novembre de constater que les pilotes de leur vol avaient atterri à Asaba, soit à 372 km de leur destination prévue. Dans son communiqué, United Nigeria Airlines a déclaré : « À tout moment des faits, le pilote de l’avion était au courant du déroutement temporaire et avait été dûment informé. Cependant, une fausse annonce a été faite par le personnel de cabine lors de l’atterrissage en toute sécurité à Asaba, créant une confusion parmi les passagers. » L’autorité nigériane de l’aviation civile a déclaré qu’elle enquêtait sur l’incident. (Source : air-journal.fr)

L’aéroport utilise l’IA et l’apprentissage automatique dans l’un de ses terminaux pour examiner et interpréter les images radiographiques lors de l’enregistrement des bagages, a rapporté le Straits Times dimanche 26 novembre. Selon le rapport, les responsables de l’aéroport ont déclaré que cela réduisait le temps nécessaire au traitement des images et réduisait le risque d’erreur humaine. Jusqu’à présent, le système alimenté par l’IA a fait aussi bien que les agents de sécurité humains – et dans certains cas les a dépassés – en repérant certains des objets interdits pour lesquels il a été formé, tels que les briquets ou les objets pointus. Si les tests se déroulent bien, l’aéroport estime pouvoir réduire de moitié les délais d’enregistrement, indique le rapport. (Source : air-journal.fr)

Les low cost ont trouvé un adversaire de poids avec la Caisse de retraite du personnel navigant professionnel de l’aéronautique civile. Un mois après avoir fait condamner Ryanair pour travail dissimulé, la CRPN a réussi a fait plier Volotea. La compagnie low cost a été reconnue coupable par la Cour d’appel par le Tribunal de Bordeaux. Volotea s’est pourvu en cassation dans son procès pour travail dissimulé. (Source : TourMag.com)

Le SCFP vient d’annoncer que 2100 de ses membres, agents de bord d’Air Transat, ont déposé un mandat de grève. Selon les chiffres annoncés, il a été approuvé à la quasi-unanimité par un vote à 99,8 %, lors d’assemblées générales. En vertu du Code canadien du travail, la grève pourrait alors s’exercer légalement à compter du 3 janvier 2024. En cas de grève et à la vue du volume de personnels concerné, puisque la compagnie emploie 5000 salariés, la quasi-totalité des vols pourrait se voir annulée. (Source : aerobuzz.fr)

Le contexte économique et géopolitique actuel a un impact significatif sur l’activité touristique de cette fin d’année. Selon la Banque Centrale Européenne, la fréquentation touristique à Paris intra-muros a enregistré une baisse de 8% par rapport à 2022 au cours des 20 premiers jours de novembre. De plus, les perspectives d’arrivées aériennes internationales pour le mois de décembre sont également en recul, notamment pour les États-Unis (-11,6% par rapport à 2019), la Grande-Bretagne (-14,8%) et l’Allemagne (-8,9%). Au niveau mondial, les niveaux de réservation ont chuté de 95% à 88% par rapport à 2019 depuis le début du conflit. Selon nos estimations, la fréquentation touristique du Grand Paris au dernier trimestre pourrait être comparable à celle de 2022, avec un total de 37 millions de visiteurs pour l’année (+7,2% par rapport à 2022 et -3,5% par rapport à 2019). (Source : TourMag.com)

De janvier à septembre 2023, les recettes atteignent 50,4 milliards d’euros, en hausse de 11,6% par rapport à l’année dernière, selon Atout France, ce résultat est même en hausse de 12,4% par rapport à 2019. La Coupe du monde de rugby, qui se déroulait du 8 septembre au 28 octobre, a permis de doper le nombre de nuitées des clientèles touristiques internationales des pays en lice, qui a augmenté de 39% dans les 9 villes hôtes de la compétition. L’Australie représente 26% du flux additionnel, suivie du Japon à 22%. L’Argentine pèse pour 7% de la croissance observée, l’Afrique du Sud pour 6%, l’Uruguay pour 5%, et la Nouvelle-Zélande pour 4%. Parmi les Européens, les Irlandais ont également été très présents en contribuant à 12% de la hausse comme les Britanniques, à hauteur de 16%. L’agence estime également que la fin d’année est « bien orientée », son dernier Baromètre sur les intentions de voyages (réalisé sur 10 pays) confirmant « le maintien de la France parmi les destinations les plus attractives d’Europe dans les 6 mois à venir ». Jugeant « fort probable que la France dépasse son record de l’an dernier d’ici décembre », la ministre déléguée au Tourisme Olivia Grégoire a salué dans le communiqué des résultats qui présagent « d’une très belle saison touristique l’été prochain à l’occasion des Jeux olympiques et Paralympiques, au profit là encore de tous les territoires hôtes des Jeux ». (Source : lefigaro.fr)

Au 1er janvier 2024, le tarif du Pass Navigo va augmenter, tout comme les autres titres de transport de la région Ile-de-France. La tarification pour rejoindre Orly via la ligne 14, elle, vient d’être fixée. Le trajet coûtera 11,50 euros, hormis pour les détenteurs d’un Pass Navigo mensuel ou annuel dans lequel il sera inclut. Il faudra en moyenne 16 minutes pour relier Olympiade à Orly, en passant par 6 arrêts dont Villejuif et Chevilly-Larue. (Source : deplacementspros.com)