Une panne d’un système IT de la société chargée du contrôle aérien a provoqué une panique dans le ciel britannique. Selon cette entreprise, le dysfonctionnement proviendrait d’un simple fichier envoyé par une compagnie aérienne. Really ? « Il y a quatre heures de données de vol stockées [dans les systèmes de la NATS], donc s’il y a un problème, leurs équipes ont quatre heures pour le résoudre. S’il est clair qu’ils n’ont pas pu le faire en quatre heures, les compagnies aériennes peuvent se demander à juste titre : "Pourquoi ce délai n’est-il pas porté huit heures ou vingt-quatre heures ? " C’est le service pour lequel elles paient ». La NATS, qui gère environ 2 millions de vols par an, s’est aussi attiré les foudres de Willie Walsh, le directeur général de IATA qui a estimé que la société britannique avait « à répondre à un certain nombre de questions essentielles à propos de sa responsabilité dans ce fiasco », dénonçant également la structure du droit des passagers qui fait porter le coût des réparations sur les compagnies aériennes, même quand les retards ne sont pas de leur fait. Ce dernier, qui est aussi l’ancien patron de British Airways, met également en cause l’autorité chargé de superviser les plans de résilience de la NATS, la Civil Aviation Authority, rattachée au ministère des Transports. « Le système devrait être conçu pour rejeter les données incorrectes, pas pour s’effondrer quand elles sont injectées. (Source : cio-online.com)
Le contrôle aérien belge est trop cher et la Commission européenne attend de la Belgique qu’elle corrige rapidement le tir, peut-on lire mercredi dans les pages de L’Echo. L’entreprise publique autonome Skeyes, dans le viseur, en appelle à l’État. (Source : lesoir.be)