L’indice mensuel TendanCiel de la direction générale de l’aviation civile montre que le trafic dans les aéroports français a retourné ses niveaux d’avant la crise sanitaire. Un redressement « sans doute amplifié par un effet calendaire plus favorable cette année (vacances scolaires, jours fériés mobiles, ponts…) ». En cumul annuel, ce taux s’établit désormais à 92,2%, les aéroports français ayant enregistré 63,15 millions de passagers en cinq mois. Le trafic intérieur s’élève à 90,9% de son niveau de mai 2019. Le trafic international est supérieur à celui de mai 2019 à 101,6%. Il cumule à 150,3% avec l’Afrique mais n’est que de 23,9% avec la Chine. En cumul annuel, l’indicateur atteint dorénavant 94,5% sur les liaisons internationales. (Source : air-journal.fr)

Les aéroports se veulent particulièrement en pointe dans ce domaine. « Les émissions des aéroports ne représentent que 5% des émissions du transport aérien, précise Thomas Juin, président de l’Union des aéroports français (UAF). Mais tout le monde doit contribuer. C’est le cas des aéroports. Et la France est en pointe dans ce domaine. La grande majorité des aéroports français seront neutres en carbone dès 2030, quand l’Europe vise 2050. » (Source : lefigaro.fr)

Le Groupe ADP vise pour 2024 l’arrivée de la mobilité urbaine électrique avec le Volocity Volocopter, et s’allier avec six leader de l’aviation régionale décarbonée pour accélérer la transition environnementale du secteur. Le groupe ADP, Volocopter, la Direction Générale de l’Aviation Civile et de la Région Ile-de-France ont confirmé que l’ensemble des conditions sont réunies pour un lancement des premiers services de eVTOL (aéronefs électriques à décollage et atterrissage vertical) « au-dessus du ciel francilien » à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Paris sera donc bien la première ville du monde à offrir des services eVTOL au grand public, qui viendront compléter les modes de transport existants en Île-de-France (sous réserve de certification par l’EASA « qui est en bonne voie », ces appareils devant être certifiés selon les mêmes normes de sécurité strictes que les avions de ligne). Les partenaires opèreront en 2024, par le biais de plusieurs aéronefs, trois routes et deux boucles pour des vols touristiques. Les trois liaisons exploitées desserviront : L’aéroport Paris-Charles de Gaulle <> l’aéroport Paris-Le Bourget, dans le but d’éprouver l’intégration des eVTOLs dans le ciel aérien de l’aéroport le plus fréquenté d’Europe. A plus long terme, le Groupe ADP s’est allié à six leaders de l’aviation régionale décarbonée pour accélérer l’arrivée avant 2030 d’aéronefs « de 2 à 100 places à propulsion électrique ou hydrogène » sur ses aérodromes et sur les aéroports de Paris Le Bourget, Orly et CDG. (Source : air-journal.fr)

Propriété du conseil régional Centre-Val de Loire, l’aéroport de Châteauroux divise encore et toujours la majorité de gauche au conseil régional. Dernier rebondissement en date lors des commissions permanentes du Conseil régional des 26 mai et 16 juin où le groupe Écologie et solidarité n’a pas voté plusieurs décisions qui concernaient l’aéroport : la subvention annuelle de 400.000 €, un avenant de 700.000 € pour des locaux annexes au grand hangar et un prêt exceptionnel de 3,7 millions d’euros accordé à l’entreprise Satys Aftermarket. « Nous faisons le constat que le pari fait par Michel Sapin en 2007 de prendre la responsabilité de cet aéroport n’a pas abouti à une feuille de route claire et concertée, estime le groupe Écologie et solidarité dans un communiqué. (Source : lanouvellerepublique.fr)

Le paysage aéroportuaire breton s’est totalement redessiné depuis la crise du Covid. L’an dernier, près d’un million et demi de passagers ont pris un avion en Bretagne, dont 98% depuis Brest et Rennes. (Source : francebleu.fr)

L’aéroport de Pierrefonds connait depuis son ouverture une situation structurellement déficitaire. Il ne survit que grâce au versement régulier de subventions par les différentes collectivités. La crise du COVID n’a pas arrangé les choses et sa situation est aujourd’hui particulièrement catastrophique. (Source : zinfos974.com)

Air France opèrera à partir de la fin octobre sa route entre Paris et la Guyane uniquement au départ de l’aéroport Charles de Gaulle, une ligne suspendue cet été au profit d’Orly. Ce changement d’aéroport parisien, initié au printemps avec la suppression des trois rotations hebdomadaires estivales entre Paris-CDG et l’aéroport de Cayenne-Félix Eboué, sera inversé le dimanche 29 octobre 2023. (Source : air-journal.fr)

Après l’annonce de la première place de Singapore Airlines aux World Travel Awards de Skytrax 2023 (Air France est septième), l’institut a dévoilé ses classements pour les Première classe, classe Affaires, Premium et classe Economie, dominés respectivement par Singapore Airlines, Qatar Airways, EVA Air et Japan Airlines. (Source : air-journal.fr)

Qatar Airways entend de nouveau se séparer de ses Airbus A380, mais pas avant que les A350 réparés et les nouveaux A350-1000 lui soient livrés . (Source : air-journal.fr)

Si l’acheteur n’est pas encore connu, la vente de TAP Portugal semble inéluctable. Celle-ci pourrait même commencer en juillet, après que deux conseillers indépendants auront établi la valeur de la compagnie aérienne. C’est pourquoi le ministre portugais des Infrastructures, João Galamba en a d’ores et déjà donné les contours. Le maintien de la plate-forme aéroportuaire de Lisbonne et la sauvegarde du rôle stratégique de la compagnie TAP pour le Portugal seront donc des conditions essentielles de la prochaine privatisation de la compagnie aérienne. Et ce plus que le prix de vente. Le Portugal souhaite donc conserver une participation stratégique dans TAP et n’offrira pas la totalité de son capital à la privatisation. (Source : lechotouristique.com)

Le salon du Bourget consacre, avec un peu d’avance, l’avènement d’une mobilité urbaine aérienne à travers la présentation de nombreux projets. Autre nouveauté : des avions d’affaires bas carbone. (Source : voyages-d-affaires.com)

AutoFlight et le Groupe ADP ont signé un protocole d’accord pour expérimenter Prosperity I depuis le Vertiport de Pontoise pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Dans le cadre de ce protocole d’accord, AutoFlight effectuera des vols expérimentaux pilotés depuis le Vertiport de Pontoise, l’aérodrome le plus avancé d’Europe en matière de mobilité aérienne durable. (Source : air-cosmos.com)

Eve Air Mobility a signé une lettre d’intention avec Nordic Aviation Capital, l’un des acteurs mondiaux de la location d’avions régionaux, pour l’acquisition d’un maximum de 30 eVTOL Eve. (Source : aerobuzz.fr)

Volocopter, en partenariat avec ADP, la start-up allemande espère faire voler ses aéronefs aux JO de Paris dès 2024. En ce qui concerne d’éventuelles nuisances sonores, les équipes du projet ont réalisé des tests acoustiques et assurent que les taxis volants sont moins bruyants que les hélicoptères et même que des autobus conventionnels. “VoloCity volera à des altitudes inférieures à 500 mètres et ne sera pas audible au sol dans les environnements urbains”, assure l’entreprise. Les places à bord des aéronefs risquent d’être très demandées lors des JO. Mais Volocopter assure que le prix restera accessible. “Nous sommes actuellement en train de discuter du prix des billets. Au début, nous subventionnerons le prix pour nous assurer qu’il sera abordable”, a indiqué Dirk Hoke. Le dirigeant a évoqué un trajet de 3 ou 4 euros par siège et par kilomètre. Soit un tarif potentiel de 105 à 140 euros pour un vol de 35 kilomètres dans les airs. "Nous serons dans la gamme de prix d’un taxi onéreux avec beaucoup d’avantages : nous serons plus confortables et plus rapides", argumente Dirk Hoke. Après cet argumentaire bien rodé des constructeurs de taxis volants, il reste à convaincre les gendarmes du secteur aérien. Un gros travail attend Volocopter sur le volet réglementaire puisqu’il faut certifier l’aéronef mais aussi déterminer les conditions d’exercice des taxis volants et mettre en place des formations spécifiques pour les pilotes… Mais les partenaires de la start-up se montrent confiants. L’expérimentation des JO de Paris permettra d’observer en temps réel un certain nombre de paramètres : l’impact environnemental, l’acceptabilité sociale et la compatibilité des taxis volants avec le reste du trafic aérien. (Source : capital.fr)

Les autorités de Guadeloupe craignent des « tensions » durant l’été après les perturbations constatées dans le trafic à l’aéroport de Pointe-à–Pitre, faute de contrôleurs aérien. Un contrôleur aérien anonyme a de son côté expliqué : « nous ne sommes plus que 16 contrôleurs qualifiés opérationnels au lieu de 31 ». Le ministre des Outre-mer Jean-François Carenco a promis hier que sur sept en formation, six contrôleurs aériens devraient être affectés à l’aéroport Guadeloupe-Pôle Caraïbes « d’ici la rentrée de septembre » – trop tard donc pour échapper aux potentiels problèmes durant la haute saison estivale. Ce qui n’a bien sûr pas échappé au sénateur de l’île Dominique Théophile, selon qui l’aéroport dispose à ce jour d’un effectif de 24 agents « dont 19 sont totalement opérationnels, alors que 31 postes sont nécessaires afin d’assurer un fonctionnement normal : « Notre territoire ne peut pas attendre la formation de nouveaux contrôleurs aériens, d’ici 18 mois », a-t-il déclaré d’après la même source. (Source : air-journal.fr)

Vingt-deux associations européennes, dont UFC-Que Choisir et la CLCV pour la France, vont déposer plainte jeudi auprès de la Commission européenne contre 17 compagnies aériennes qu’elles accusent de « greenwashing » et « pratiques commerciales trompeuses ». Ces associations de 18 pays, membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), reprochent aux compagnies visées - Air Baltic, Air Dolomiti, Air France, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings, Finnair, KLM, Lufthansa, Norwegian, Ryanair, SAS, SWISS, TAP, Volotea, Vueling, Wizz Air - de « sous-entendre que le transport aérien peut être +durable+, +écoresponsable+ et +vert+ », expliquent la CLCV et l’UFC-Que Choisir dans un communiqué commun. « Aucune des stratégies déployées par le secteur de l’aviation n’est actuellement en mesure de limiter les émissions de gaz à effet de serre », indiquent-elles, estimant « essentiel de mettre fin à ces allégations, car si le trafic aérien poursuit son expansion, les émissions continueront d’augmenter dans les années à venir ». (Source : lefigaro.fr)

Annonces de ventes record, dénonciation de l’« aviationbashing », du « nouveau suicide français », présentation du nouveau SUV Renault (oui, au Salon international de l’aéronautique et de l’espace) ou appel à la création d’un avion du futur « plus sobre », le Salon oscille entre « business as usual » et prise de conscience plus ou moins sincère qu’un changement s’impose dans ce secteur. (Source : lemonde.fr)

Le 22 mai dernier, la Première ministre Élisabeth Borne annonçait que la stratégie nationale bas carbone, la feuille de route fixant les trajectoires d’émissions du pays d’ici à 2050, était en cours de révision. L’actuelle feuille de route – la SNBC-2 pour les initiés – arrive en effet à expiration en décembre 2023. La SNBC-3 doit désormais s’aligner sur nos engagements européens : en décembre 2020, l’Union européenne (UE) avait porté son objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre à 55 % entre 1990 et 2030, contre 40 % antérieurement. Une sacrée marche d’escalier à franchir en sept ans seulement. (Source : lepoint.fr)

EDF et le cimentier Holcim ont annoncé jeudi une alliance avec la société spécialisée Axens et IFP Energies nouvelles (Ifpen) pour créer dans les Pays-de-la-Loire un "pilote industriel" visant à produire des carburants d’aviation durables synthétiques (e-SAF) ayant vocation à être vendus à Air France-KLM. (Source : connaissancedesenergies.org)

Souffreteux avant 2020 et plombé par l’effondrement du trafic aérien international pendant la pandémie, le marché des avions gros-porteurs redécolle, Airbus et Boeing accumulant ces derniers mois les ventes et intentions de commandes des compagnies aériennes Sur ce segment stratégique pour les avionneurs car plus rentable que les moyens-courriers, Airbus pouvait se targuer d’avoir placé depuis l’ouverture du salon lundi 52 A350 et 20 A330neo, Boeing revendiquant quant à lui 30 exemplaires du 787 Dreamliner et 10 de son futur 777X, dont les premières livraisons interviendront en 2025. Selon le cabinet spécialisé Cirium, les signes de reprise sont apparus mi-2022 et les tarifs de location des gros-porteurs auprès des loueurs ont grimpé de 15% au premier trimestre 2023, témoignage du besoin criant des compagnies aériennes de disposer des capacités pour répondre à la reprise du trafic aérien international. Au cours des 20 prochaines années, Airbus prévoit un besoin de 8.220 nouveaux gros-porteurs, soit 20% du total d’avions neufs à livrer, une estimation similaire à celle de son concurrent Boeing. (Source : challenges.fr)

Que ce soit à VivaTech, à peine terminé, ou au Salon du Bourget, Destinus fait sensation. La start-up née en 2021 et installée à Payerne, en Suisse, a dévoilé son prototype d’appareil hypersonique. Une technologie que l’on pensait tombée aux oubliettes, en raison de son coût énergétique et de sa faible rentabilité. Mais l’entreprise de Mikhail Kokorich dispose d’un argument pour convaincre : l’appareil peut voler grâce à l’hydrogène. Le premier appareil, le Destinus S, pourrait être exploité commercialement en 2030. Le plus gros porteur, le Destinus L (qui transporterait entre 300 et 400 passagers, comme un Airbus A330 ou un Boeing 777), pourrait s’envoyer en l’air en 2040. Si l’hydrogène possède un certain potentiel et fait office de futur vecteur d’énergie, la façon dont il est produit aujourd’hui n’est tout simplement pas bonne pour la planète. Pour que l’hydrogène soit de nature décarbonée, il faudrait utiliser un électrolyseur d’eau. « Il s’agit d’un objet alimenté par de l’électricité verte, sauf que ce procédé couvre « moins de 5 % de la demande aujourd’hui ». Et même si les politiques publiques vont dans ce sens, la route est encore longue. (Source : clubic.com)

Thales présente au salon du Bourget son cockpit du futur. Un nouveau poste de pilotage bardé de technologies de pointe qui va bientôt permettre de verdir chaque vol d’environ 10%. "C’est l’association du cerveau de l’avion, le PureFlyt, qui gère la trajectoire et qui permet de l’optimiser ; et de l’assistant, la partie flight footprint, l’outil de mesure qui va permettre de récupérer toutes les datas, de les envoyer au cerveau de l’avion", explique Thomas Mariani, responsable de l’innovation avionique chez Thales. "La somme des deux va nous permettre de réaliser un vol qui va réduire au maximum" la consommation de CO2, complète-t-il. Cette innovation a déjà séduit Airbus : tous les futurs avions du constructeur en seront équipés. Et les appareils déjà vendus pourront, eux aussi, être modernisés. Le cockpit de Thales doit encore toutefois passer l’étape de la certification. Il doit ensuite être commercialisé à partir de 2027. (Source : bfmtv.com)

China Airlines a annoncé aujourd’hui une commande de 17 moteurs et pièces de rechange GEnx-1B pour propulser sa flotte croissante d’avions commerciaux Boeing 787 Dreamliner. La commande comprend également un contrat de services complet. (Source : air-cosmos.com)

La filière se trouve dans une situation inédite. Elle cherche des compétences à la fois dans les métiers traditionnels de la production (mécaniciens, soudeurs, ajusteurs, chaudronniers…) et de l’ingénierie (bureau d’études, maintenance) mais aussi dans les nouveaux métiers du numérique (logiciels, intelligence artificielle, cyber-sécurité, analyse de données…) et les métiers émergents liés à la décarbonation de l’aviation (spécialiste des nouveaux matériaux et de l’écoconception, ingénieurs en hydrogène). (Source : lefigaro.fr)