SAS prend déjà date pour une étape importante de sa décarbonation. Elle va ouvrir le 2 juin les réservations pour le vol inaugural en avion électrique qu’elle devrait effectuer dans le courant dans l’année 2028. SAS propose à la vente 30 sièges pour chacun des trois vols inauguraux qui seront proposés à cette date entre la Suède et le Danemark. En 2019, la compagnie SAS a commencé à collaborer avec la firme Heart Aerospace pour travailler sur le développement d’un avion électrique. En septembre 2022, SAS a signé une lettre d’intention pour prendre livraison de 30 appareils Heart Aerospace ES-30 à partir de 2028. Les réservations seront possibles en Suède, Norvège à partir du 2 juin. Les vols seront proposés à partir de 1 946 couronnes (près de 168 euros), un montant symbolique qui fait référence à l’année 1946, date à laquelle la compagnie SAS a débuté ses activités. Le prix du billet inclut les charges et les taxes et devra être réglé 30 jours avant la date du voyage, une fois qu’elle sera communiquée. (Source : air-cosmos.com)
Le débat sur les jets privés s’invite à la table des ministres des Transports européens. Ce jeudi, à Luxembourg, quatre pays, France en tête, vont défendre des mesures de restriction, à l’occasion d’une discussion qu’ils ont souhaité lancer entre les différents représentants gouvernementaux. Aux côtés de l’Autriche, des Pays-Bas, de la Belgique et de l’Irlande, Paris entend demander aux Etats des actions de régulation globales, et les inciter à se pencher sur la question de la taxation. Dans une lettre conjointe adressée au vice-président exécutif chargé du Pacte vert pour l’Europe, que « Les Echos » ont pu consulter, ces pays estiment que le projet de révision prévue [possiblement à la fin de l’année] du règlement sur les services aériens « peut être l’occasion de progresser sur plusieurs dimensions importantes ». Les pays signataires souhaitent, insistent-ils, « tout particulièrement appeler l’attention au niveau politique sur l’impact environnemental des voyages en jet privé qu’il s’agisse de l’aviation d’affaires ou des voyages de luxe pour les loisirs ». (Source : lesechos.fr)
En 100 jours, 200.000 voyageurs ont payé la différence du coût de vol avec du kérosène traditionnel et celui avec une part de carburant plus « vert ». Ces 200.000 passagers représentent 3 % des voyageurs du groupe durant cette période pour le groupe (sur 6,6 millions, donc). L’objectif est que d’ici la fin de l’année, au moins 5 % des passagers compensent les émissions de CO2 de leur vol grâce à l’une de nos différentes options de compensation. » (Source : lesoir.be)
L’aérien le dit et le répète : il fait tout pour réduire ses émissions. Mais dans quelle mesure pourra-t-il les limiter alors que le trafic redécolle fortement depuis la fin de la pandémie ? (Source : lechotouristique.com)