Les programmes de fidélité des compagnies d’aviation ont 40 ans. La trouvaille s’avéra extraordinairement juteuse pour les voyageurs fréquents qui furent fort courtisés par les diverses compagnies et pour cause ! L’Imperial College de Londres a récemment calculé qu’avec 42 millions de vols annuels, les passagers à bord des avions font 4 milliards de fois l’an le tour de la Terre. Opération lucrative donc autant pour les passagers que pour les compagnies d’aviation. C’est donc une véritable hécatombe écologique qui nous pend au nez, car pas moins de 30 milliards de miles non utilisés se trouvent actuellement au crédit des cartes de fidélité de l’ensemble des compagnies, selon une analyse McKinsey. De quoi offrir un billet à la quasi-totalité des 4,5 milliards de passagers qui prennent annuellement l’avion. Pourquoi ne pas s’inspirer des recommandations de l’International Council on Clean Transportation et - plutôt que d’empêcher ceux qui le souhaitent de prendre l’avion - ne pas créer un programme qui serait strictement l’opposé et qui pénaliserait les « voleurs » fréquents ? Une sorte de taxe progressive qui serait prélevée sur ceux qui prennent souvent l’avion et qui aurait immanquablement pour effet de baisser les émissions dues aux avions tout en mieux répartissant les vols ?. (Source : latribune.fr)
La course à l’avion vert s’accélère. Et s’étend au Moyen-Orient. Ce lundi, Emirates, a effectué un premier vol de démonstration (sans passager) avec un Boeing 777-300ER alimenté à 100% en carburant durable d’aviation. Il s’agit d’une démonstration technologique de Emirates puisque seuls quelques moteurs d’avions nouvelle génération sont capables de voler avec 100% de biocarburants. Les moteurs traditionnels ne sont en effet pas autorisés à incorporer plus de 50% de SAF pour le moment. Dans le même temps, la compagnie de Dubaï a annoncé vouloir atteindre les 50% de carburant durable pour ses vols d’ici à 2030. « Si, d’ici 2030, 50% du carburant provient des SAF, ce serait une grande avancée, mais cela dépendra de la capacité des entreprises à les produire et à les livrer aux aéroports », a toutefois prévenu Adel Al-Redha, chef des opérations à Emirates. Pour rappel, l’Union européenne table sur 10% à la même date. (Source : latribune.fr)
Les groupes locaux Europe Écologie – les Verts Kemper Kerne, Pays bigouden et Douarnenez prennent à leur tour la parole sur la liaison aérienne entre Quimper et Paris-Orly. Pour eux, « elle doit être abandonnée » pour « d’autres moyens de transport plus vertueux ». (Source : ouest-france.fr)